San Francisco et Bay Area, je commence à connaître tranquillement pas vite, même si j’ai envie d’en savoir plus un peu. Mais j’ai décidé de m’offrir deux trois jours de vrais repos à ne rien faire, ce qui fait un bien fou. La journée d’aujourd’hui sera pourtant un peu plus rempli.
Ça commencera par un petit aller retour en dehors de la maison, histoire de prendre l’air et le petit déjeuner. Burrito au déjeuner (haricot rouge, fromage, oeuf, chorizo) ça vous part la journée, un vrai bonheur ! Puis retour à la maison, où je recommence à bloguer. Mon retard fond à vue d’oeil. J’ai enfin mis tout Burning Man en ligne. Je voulais faire ça vite, parce que je suis tanné d’updaté mon blog en retard, et parce que je sais que beaucoup de gens attendaient du feedback à ce niveau. Une fois de plus, tout ça m’occupe une bonne partie de la journée. J’ajoute à ça une séance de lavage de linge. Et surtout, un nettoyage complet du Pourquoi Pas ?. Il était quand même pas mal propre quand je l’ai acheté, mais n’a eut le droit à aucun vrai ménage depuis. Il a donc encore pas mal de poussière de Black Rock à l’intérieur. Bref, un aspirateur et deux heures plus tard, il a une tête beaucoup plus civilisé. En fait, il est plus propre qu’il ne l’a jamais été, et j’en suis bien heureux ! Il le mérite, et ça va rendre la suite du voyage beaucoup plus agréable. Et puis ça me permet de retrouver le compte : je suis rendu à 24 bières différentes.
Je m’offre aussi quand même une visite photo de la maison des parents de Jane, parce que franchement, cette maison est magnifique et gigantesque. Relativement conçu en longueur, sur un seul étage, avec des millions de fenêtre partout. Une partie du sol en moquette, une partie du sol en pierre, une partie du sol en bois. Nombreuses pièces, plusieurs salons, un piano sur lequel je jouerais un peu… c’est un endroit magnifiquement tranquillement, parfait pour se reposer, et pour travailler tranquillement.
Et puis après ça, déménagement pour l’appart de Rameen, à Berkeley, dans la banlieue ouest de San Francisco. Ça prend un peu plus d’une heure d’autoroute pour aller de l’un à l’autre. Ça aide à réaliser à quel point, si la ville elle même de San Francisco n’est pas très étendue, les banlieues, elles, le sont. Une des choses que j’aime, dans la région, par contre, c’est que les banlieues ne sont pas juste des successions de maisons sans personnalité. Il s’agit de plusieurs grandes villes, avec leur centre ville, chacune différente de l’autre. Beaucoup de choses à découvrir, donc, à San Jose ou à Berkeley (entre autre). Je fais la route de nuit, une fois de plus. Je me demande à quel moment je suis passé du « ça me dérange pas de conduire en ville la nuit » à « maudit que j’haïs ça ». Mais peut être aussi que c’est juste la Californie qui me fait cet effet. Il faudra que je réessaie à Montréal.
Sur le chemin, je m’arrête également dans une gare, histoire de planifier un voyage complètement fou dans le voyage complètement fou. Je tombe malheureusement sur une guichetière comme je n’en ai jamais connu avant. Elle m’aurait dit « vous me faîtes chier, j’ai pas envie de vous servir » ça m’aurait paru plus poli et plus honnête que son comportement. Bref… j’achète une partie de ce que je veux, mais je vais devoir finaliser la transaction par téléphone. Si j’ai aucun problème pour communiquer en anglais avec la personne en face, ça se corse par téléphone. Enfin… on verra.
Je rejoins finalement Jane et Rameen, et on passe une longue soirée à discuter tout les trois ensembles. Refaire un peu le monde, et simplement apprendre à se connaître.
C’en ai déjà fini du vrai lit. Ce soir, ça sera un matelas de futon à même le sol. Ce qui me convient parfaitement !