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Chicago Dowtown

On July 26, 2010, in Carnet de route, Monde urbain, Photos, by Sébastien
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Et puis finalement, je me décider à jouer les touristes un peu. Je renfile les rollers, pour me promener dans les rues du centre ville. Tout est grand, haut, beau, impressionnant. Étonnamment, j’ai plus l’impression d’être à New York que quand j’étais à New York. Ça ressemble plus à ce que j’aurais attendu de la […]

Et puis finalement, je me décider à jouer les touristes un peu. Je renfile les rollers, pour me promener dans les rues du centre ville. Tout est grand, haut, beau, impressionnant. Étonnamment, j’ai plus l’impression d’être à New York que quand j’étais à New York. Ça ressemble plus à ce que j’aurais attendu de la grosse pomme.

Je me dirige tranquillement vers la Sears Tower, que je veux ajouter à ma liste de tours. Mais quand on me dit que c’est 45 minutes d’attente, je laisse faire. De toutes façons, je voulais aussi faire la Hancock Tower. Changement de direction. Là, l’attente est d’une minute. 94 étages en 45 secondes. L’ascenseur le plus rapide en Amérique du Nord.

 

La tour John Hancock

On July 26, 2010, in Carnet de route, Monde urbain, Photos, by Sébastien
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Ce concours pour avoir la plus haute me fait bien rire. Il y a tellement de gens qui veulent la plus haute qu’il y a plein de catégories différentes. Donc si on résume, en Amérique du Nord la CN Tower est la plus haute structure en béton (c’est construit, mais pas habité) ; la Sears […]

Ce concours pour avoir la plus haute me fait bien rire. Il y a tellement de gens qui veulent la plus haute qu’il y a plein de catégories différentes. Donc si on résume, en Amérique du Nord la CN Tower est la plus haute structure en béton (c’est construit, mais pas habité) ; la Sears Tower est la plus haute tour, toute catégorie confondue, et la John Hancock Tower est la plus haute tour d’habitation. Bon ! Voilà… moi j’en ai déjà fait deux, et je compte bien faire les trois, pour être sûr d’avoir fait la plus haute quoi qu’il arrive. J’ai quand même ma fierté !

La vue depuis l’observatoire de la tour Hancock est tout simplement magnifique. Contrairement à la CN, ou les fenêtres sont relativement petites, ici elles vont du sol jusqu’au plafond. On a vraiment l’impression de dominer la ville ; elle s’étend sous nos pieds, et on apprécie vraiment le panorama ! Une fois de plus, il y a des panneaux pour apprendre plein de choses. L’information qui me fascine le plus ? La pollution du lac Michigan. Oui, évidemment, qui dit grande agglomération dit pollution. Une bonne partie des égouts de Chicago se jette dans la rivière qui la traverse, qui elle même se laisse dans le lac. Le lac est la source d’eau potable. Plus de pollution, moins d’eau potable. Une chance, une solution est finalement trouver ! Puis l’eau du lac est polluée par l’eau de la rivière, il suffit d’empêcher la rivière de se jeter dans le lac. Une chance que l’on a inventé les ingénieurs pour régler ce genre de problèmes ! La solution est donc mise en place. Des pompes, des canaux, un chantier complètement fou. Et maintenant, la rivière coule dans l’autre sens. Toujours pollué, mais elle s’en va polluer ailleurs. Ouf !

 

En roller sur le bord du lac

On July 26, 2010, in Carnet de route, Photos, by Sébastien
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La suite du programme est assez simple : reprendre mes rollers et continuer le long du lac, jusqu’à Foster Beach. Là, en principe, je dois essayer de retrouver un groupe de couchsurfer, dont Neal. Et je dois surtout assister à un « fire and drums jam ». En d’autres termes : si vous avez un […]

La suite du programme est assez simple : reprendre mes rollers et continuer le long du lac, jusqu’à Foster Beach. Là, en principe, je dois essayer de retrouver un groupe de couchsurfer, dont Neal. Et je dois surtout assister à un « fire and drums jam ». En d’autres termes : si vous avez un djembé, venez jouer ; si vous avez quelques talents de pyromanes, amenez les. Le choix a été extrêmement difficile pour moi : allais-je me joindre avec mon djembé, avec de la parafine liquide pour cracher, ou simplement avec mon appareil photo… au final, je prendrais la dernière option. Je n’ai pas envie de transporter mon djembé, et j’ai bien envie de faire des photos… je veux élargir les horizons de l’exposition « Brasier » qui, je l’espère, trouvera une nouvelle maison à mon retour à Montréal.

Mais la première étape, donc, remonter ce bord de fleuve. J’ai déjà fait une petite quinzaine de kilomètres de matin, j’en ai la même quantité à faire à nouveau. Il est environ 17h ; la piste cyclable est saturée entre les coureurs, et les cyclistes. Par contre, les rollers sont définitivement très rares. Je n’en verrais que deux. Et tout le long, encore, on suit le bord du lac. Plages, terrains de beachvolley, parc, la balade est tout aussi belle est agréable que ce matin.

 

Full Moon

On July 26, 2010, in Carnet de route, Photos, by Sébastien
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J’ai mis un moment à trouver l’emplacement… pourtant, ce n’est pas comme s’il était petit. Par contre, je suis toujours aussi peu doué pour reconnaître des gens. Impossible, donc, de retrouver des couchsurfers. C’est pas bien grave ; je suis plus dans un mood « je veux faire des photos ». Je m’installe donc correctement, […]

J’ai mis un moment à trouver l’emplacement… pourtant, ce n’est pas comme s’il était petit. Par contre, je suis toujours aussi peu doué pour reconnaître des gens. Impossible, donc, de retrouver des couchsurfers. C’est pas bien grave ; je suis plus dans un mood « je veux faire des photos ». Je m’installe donc correctement, et attends.

Les gens arrivent tranquillement, alors que le soleil baisse petit à petit. Les djembés et autres percussions commencent à se faire entendre de plus en plus. Il y a de plus en plus de gens… la musique est beaucoup plus présente… et puis finalement, un organisateur demande le silence. Explique ce qui va se passer. Et nous souhaite une belle soirée.

Avoir une vingtaine d’artistes de feu volontaire, ça permet d’en avoir toujours 6 en train de performer. Il y en a également toujours 6 en train d’assurer la sécurité. Et puis les autres attendent en fil une fois qu’ils sont prêt à retourner s’amuser. Tout ça pendant deux heures de temps. Connaissant les tarifs pratiqués à Montréal, je m’amuse à calculer le coût de revient s’il fallait engager tout ce beau monde. Évidemment, le calcul est biaisé. Tous n’ont pas le même niveau, et certains sont très loin d’être des professionnels. Pourtant, je commence à me considérer « amateur averti » comme spectateur dans le domaine, et j’avoue voir quelques artistes excellents. Évidemment, les poïs sont à l’honneur ; en deuxième, on trouve quelques bâtons, des fans, des cerceaux. Une jongleuse. Deux épées de feu. Bref, du bonheur à n’en plus finir. Je regrette un peu de ne pas participer. Mais bon à la place je fais quelques centaines de photos. Je m’amuse aussi à essayer d’imaginer la quantité d’essence combustée, et la distance que j’aurais pu parcourir avec. J’aurais sûrement pu aller assez loin !

Et dire qu’ils font ça à chaque pleine lune… je suis définitivement fasciné, et je passe un long moment à me demander à quelle prochaine pleine lune je pourrais venir !

Et puis je me renseigne un peu aussi, impressionné qu’un tel événement puisse avoir lieu dans un parc avec autant de spectateurs (plus de 800 semble-t’il) quand on sait qu’à Montréal les gens se cachent pour pratiquer… en fait, il semblerait que ça se fasse sans permis. La ville le sait, les policiers ferment les yeux. Preuve de tolérance assez surprenante quand on connaît le pays !

 

30 kilomètres plus tard

On July 26, 2010, in Carnet de route, Photos, Skyline, by Sébastien
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Au final, avec tout ce monde, je n’arrive à retrouver personne. Comme prévu, l’événement se termine à 22h30. À Chicago, les parcs sont fermés à partir de 23h, ça laisse donc le temps à tout le monde de partir. D’ailleurs, la foule évacue tranquillement. Un groupe conséquent reste à danser avec les tams-tams qui continuent, […]

Au final, avec tout ce monde, je n’arrive à retrouver personne. Comme prévu, l’événement se termine à 22h30. À Chicago, les parcs sont fermés à partir de 23h, ça laisse donc le temps à tout le monde de partir. D’ailleurs, la foule évacue tranquillement. Un groupe conséquent reste à danser avec les tams-tams qui continuent, eux, de jouer. Je n’arrive pas à retrouver Neal ; ce n’est pas grave, je décide de rentrer tranquillement de mon côté.

Tranquillement ? Le roller, la nuit, c’est bien agréable. Certes, j’en ai déjà fait une bonne trentaine de kilomètres aujourd’hui, mais j’ai bien envie de rouler encore un peu. Et puis je me dis que c’est toujours ça d’économiser en métro. Certes, j’ai aucune idée du coup du billet, mais quand même…

Je décide donc de repartir pour trente autres kilomètres.

Je suis quand même dans une ville que je ne connais pas vraiment. La première impression que j’en ai eut, c’est en traversant un parc sombre, avec des voitures vandalisées sur le côté. Quand aux images que l’on a de Chicago, ce n’est pas non plus celles d’une ville spécialement sécuritaire. Le jour même, j’ai trouvé très amusant le commentaire d’une amie : « fais attention à toi quand même, c’est pas une ville de chrétiens ». J’avais demandé à Neal, en début de journée, si son quartier était sûr. Sa réponse, sensée me rassurer, m’a laissé très mitigé : il habite juste à côté de l’Université de Chicago qui, paraît il, à la deuxième plus grosse police privée au monde, après le Vatican. Le quartier est donc sécuritaire. Je le verrais pas nécessairement comme ça, mais bon… d’autant plus que les bornes bleues pour contacter les urgences et que l’on trouve à tout les coins de rues ne sont pas non plus des plus rassurantes.

Toujours est il qu’après hésitations et réflexions, je me suis dit que j’allais faire le retour en roller. Enfin au moins une partie. Après tout, j’ai déjà une trentaine de kilomètres dans les jambes. Côté sécurité, tant que je vois tout ces petits couples se promener main dans la main et les familles revenir de la plage un panier à pique nique sous le bras, je me dis que c’est sans doute très tranquille.

Il est onze heures moins le quart. Les plages et les parcs ferment donc dans un quart d’heures environ. Ça paraît. Alors que j’avance, je vois les lieux se vider tranquillement. Il y a très régulièrement des policiers ; toujours par deux. Mais pour une fois, je ne les trouve pas dérangeant ou imposant. Ils sont juste assis, tranquilles, à discuter. Ils semblent simplement attendre que les gens partent, et s’assurent que tout se passent bien. Aucune interaction ; aucun échange ; aucune demande. Ils sont juste là. J’hésite même à leur demander quelles sont mes chances de survies si je rentre en roller. Dans ma tête, je décrète que si j’ai de la lumière et que je croise des tits couples d’amoureux, c’est que c’est pas dangereux.

La piste est très bien signalisée, sauf un moment en arrivant dans le centre ville, où je la perds pour un moment, sans que ce soit bien grave. Ça me permet de revoir quelques choses que j’avais entre-aperçu le jour même.

 

Petit tour en Allemagne

On July 27, 2010, in Carnet de route, Photos, by Sébastien
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Il est plus tôt dans la journée, du coup j’arrive à me garer sans trop de difficultés, et pas trop loin de chez elle. Ce soir, elle a un cours de danse, mais un peu de temps avant pour me donner une petite visite rapide du quartier. Je décide de mettre les rollers de côté […]

Il est plus tôt dans la journée, du coup j’arrive à me garer sans trop de difficultés, et pas trop loin de chez elle. Ce soir, elle a un cours de danse, mais un peu de temps avant pour me donner une petite visite rapide du quartier. Je décide de mettre les rollers de côté pour aujourd’hui, ça fera du bien ; et puis à pied, la visite sera tout aussi agréable. Quelques petites boutiques, de belles maisons… c’est, il est vrai, assez agréable. Mais un peu trop grand à mon goût. Pas de petit côté « village » avec tout à portée de main. Je ne m’imagine pas vivre ici sans voiture. Par contre, il y a en effet quelques magasins vraiment sympathiques. Dawn m’explique qu’historiquement, c’était un quartier allemand. Il en reste une brasserie et une charcuterie/delicatessen. Quelques panneaux aussi.

 

Le métro de Chicago

On July 27, 2010, in Carnet de route, Photos, by Sébastien
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Mon guide m’abandonne finalement, et j’embarque dans un métro. Le système est assez simple : 2$ pour prendre le bus, 2,25 pour prendre le métro. Si vous passez de l’un à l’autre, le transfert coûte 25 sous. Il y a des machines qui distribuent des cartes magnétiques un peu partout. On met dessus le montant […]

Mon guide m’abandonne finalement, et j’embarque dans un métro. Le système est assez simple : 2$ pour prendre le bus, 2,25 pour prendre le métro. Si vous passez de l’un à l’autre, le transfert coûte 25 sous. Il y a des machines qui distribuent des cartes magnétiques un peu partout. On met dessus le montant que l’on veut, on la remplit aussi souvent qu’on veut. Simple, efficace. Et puis le métro, ici, c’est plus un train. Un train qui roule en hauteur tout le long. On circule donc au milieu des maisons, avec des vues imprenables sur les balcons des gens, et sur certains toits. Largement plus agréable que le métro. Et puis c’est climatisé ! C’est pas super confortable, c’est un peu bruyant, mais ça me plaît bien.

 

Hancock Tower, by night, et panoramique

On July 27, 2010, in Panoramique, Photos, Skyline, by Sébastien
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Dawn Lee Moon

On July 28, 2010, in Carnet de route, Gastronomie, Photos, by Sébastien
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Je retrouve Dawn en fin d’après midi. Dawn est une artiste accomplie : peinture, design, cuisine… et musique. Il se trouve que ce soir elle donne un petit concert. Elle joue de la guitare, du piano et chante. Accompagnée d’un bassiste et d’un batteur. Beau petit programme en perspective. Je n’ai pas eut le temps […]

Je retrouve Dawn en fin d’après midi. Dawn est une artiste accomplie : peinture, design, cuisine… et musique. Il se trouve que ce soir elle donne un petit concert. Elle joue de la guitare, du piano et chante. Accompagnée d’un bassiste et d’un batteur. Beau petit programme en perspective.

Je n’ai pas eut le temps d’écouter ce qu’elle fait, mais étant assez ouvert côté musique, je ne suis pas vraiment inquiet. Elle joue dans un petit restaurant, où on retrouve deux amis à elle. Je discute un peu avec eux pendant que Dawn s’installe. J’en profite pour prendre une bière, et commander des frites. Celles-ci sont surprenantes. Très bonnes, mais très nourrissantes, et un peu sucrées. Ça me prend un moment avant de comprendre qu’il s’agit de patates douces et non pas de patates « normales » ! Quoi qu’il en soit, c’est délicieux. Quand à la bière -d’une microbrasserie locale- c’est une très agréable découverte à nouveau. Décidément un voyage plein de surprises dans un domaine pas du tout prévu ! Au moment de payer, pour pouvoir passer dans la salle où à lieu le spectacle, les deux amis de Dawn me prennent de vitesse. Je me sens très bête, alors que je viens de me faire offrir une bière et une frites par des quasi-inconnus. Pour eux, ça semble tout naturel ; j’ai presque l’impression qu’ils sont surpris de me voir les remercier.

Puisque la première bière était particulièrement bonne et -de façon totalement imprévue- gratuite-je me permets d’en commander une autre, installé confortablement, pour écouter la musique. J’avais raison de ne pas m’inquiéter. Dwan a une très belle voix, la musique est douce…. ça fait du bien. J’aime.

Je n’avais pas réalisé que la carte était si intéressante, ni qu’il serait possible de manger en écoutant la musique. Avoir su, je ne me serais pas arrêté aux frites ; en même temps, elles étaient quand même délicieuses ; je ne regrette pas trop. Et puis j’ai dis à Dawn que je prendrais des photos ce soir. C’est la moindre des choses il me semble ! Elle chante en anglais, en chinois et même en français. C’est d’ailleurs la première fois qu’un artiste parle de moi avant d’interpréter une chanson, disant qu’il y a au moins une personne dans la salle qui pourra comprendre les paroles. Je suis flatté ; mais je devrais m’excuser plus tard, en l’expliquant que malheureusement, je n’ai rien compris. Une chance qu’elle ne le prend pas trop mal !

 

Et ses amis

On July 28, 2010, in Carnet de route, Photos, by Sébastien
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La prestation de Dawn ne durera malheureusement pas très longtemps, mais sera suivie par un deuxième groupe ; des amis à elle. Un chanteur guitariste, deux choristes chanteuses, un pianiste, une harpiste. Très belle ensemble. La harpiste offrira d’ailleurs à un moment une prestation des plus poignantes. Tout cela se terminera par une réinterprétation vraiment […]

La prestation de Dawn ne durera malheureusement pas très longtemps, mais sera suivie par un deuxième groupe ; des amis à elle. Un chanteur guitariste, deux choristes chanteuses, un pianiste, une harpiste. Très belle ensemble. La harpiste offrira d’ailleurs à un moment une prestation des plus poignantes. Tout cela se terminera par une réinterprétation vraiment intéressante d’Allelujah de Leonard Cohen. Une chanson que j’aime énormément, même si elle a beaucoup perdu en crédibilité depuis que j’en ai lu les paroles. Toujours est il qu’elle arrive toujours à me toucher, que j’aime beaucoup leur façon de la chanter, et qu’elle vient très bien terminer la soirée.

Traitement VIP oblige, nous retrouvons ensuite Dawn et les autres musiciens dans la « Green Room ». Il m’a fallut un moment pour comprendre pourquoi un sous-sol entièrement brun s’appelait « Green Room ». En fait, c’est simplement une expression qui design les loges des artistes ou, en bon français de France, le « backstage ». En plus de faire passer le chapeau, les artistes ont le droit à un repas gratuit et une bière pour l’accompagner. Je trouve la formule sympa, même si c’est très clair que ce n’est pas comme ça que ce groupe de joyeux musiciens fera fortune. Ce qui est agréable, c’est de voir qu’ils semblent heureux d’être là, de faire ce qu’ils aiment.

Nous finirons ensuite la soirée dans un autre petit café, là encore très sympa, et rempli d’étudiants, à discuter de tout et de rien. Je commence à m’endormir sur place quand, à ma grande joie, les gens proposent de rentrer. Parfait pour moi !