Le programme de la journée est à nouveau relativement simple. Quand on a une randonnée d’une quarantaine de kilomètres à faire, on ne planifie pas grand chose d’autre. Le réveil sonne à 6h du matin. Je me plaindrais pas trop : c’est la première fois depuis bien longtemps que j’ai besoin de mettre le réveil. Et puis… c’est quand même pour une bonne cause ! Je prendrais un peu de temps pour sortir du lit (la froideur habituelle du matin y est sûrement pour quelque chose). Virginie, elle, dort encore. J’ai préparé toutes mes affaires la veille au soir, pour ne pas avoir à la réveiller, son programme à elle étant pas mal moins chargé. En fait, je la réveille juste au moment de démarrer Pourquoi Pas ?, pour éviter que le bruit du moteur ne la réveille de façon désagréable ; comme on ne va pas très loin, elle continue de dormir somnoler sur la banquette arrière, pendant que je conduis le plus tranquillement possible. Arrivé au parking au début de la randonnée, je remets le rideau sur le pare-brise (pas trop le choix de l’enlever celui là pour conduire), enfile un pull, ma veste et 4 tranches de pain qu’on a eut la bonne idée d’acheter à Jasper la veille et qui est délicieux. Et puis mon sac à dos sur l’épaule, je fais le premier pas.

Le calcul est simple. J’ai 40 kilomètres à faire, avec 600 mètres de dénivelé. Si je fais du 3 kilomètres heures, ça me prendra 13h. Il est 7h quand je pars, je serais donc de retour vers 20h, c’est parfait. Il fera encore jour.

J’attaque d’un bon pas, me rappelant mon départ bien moins préparé l’année dernière. Cette année, j’ai même un repas de midi de prévu. Sauf que ça pèse lourd dans le sac à dos ! Des fois, se nourrir juste de barres de céréales, c’est plus léger !