En fait, ma première mission a été d’enregistrer mon appareil photo. Pour avoir le droit de faire des photos de l’événement, il faut signer une décharge avant, ce qui est assez compréhensible : entre les gens qui se promènent nus, à moitié nus, habillés bizarrement, et les oeuvres d’art qui se promènent un peu partout, pas trop le choix. En fait, l’un des objectifs principaux de tout ça est d’interdire toute utilisation commerciale de Burning Man. Comme il est écrit sur le formulaire « qui a envie de voir Burning Man dans une publicité Nike ». Merci, donc, de ne pas réutiliser le contenu de ce blog sans ma permission préliminaire (ceci est valide aussi bien pour Burning Man que pour tout le reste).

L’appareil photo enregistré, retour au camp, le temps de déposer le vélo, et de retourner découvrir à pied. Parce que le vélo c’est bien et rapide, mais pour les photos, pour prendre son temps, c’est moins pratique et moins confortable. Alors je préfère marcher. Difficile de décrire ce que l’on ressent dans ce genre d’endroits. Les rues sont un joyeux bordel, un peu dans tout les sens. Bricolages, constructions, délires, oeuvres d’art… je marche, j’admire, j’apprécie. Mais il est très clair que les photos ne suffiront pas à rendre le ressenti.