Chicago, c’est une grande ville. C’est même une très grande ville. Je savais qu’il y avait de très hauts buildings, mais ça n’avait pas tilté plus que ça dans ma tête. C’est la troisième plus grande métropole aux États-Unis, ce qui n’est pas rien, après New York et Los Angeles. Alors évidemment, quand on arrive dans une métropole de cette taille, ce n’est même plus la peine d’essayer de compter le nombre de voies sur les autoroutes. C’est juste impossible. En plus de la double autoroute, sur le même principe qu’à Toronto (ou qu’à New York, d’ailleurs, ou j’en avais emprunté une identique) il y a également une voie ferrée centrale. De toute beauté… et puis il y a aussi des embouteillages dans tout les coins. Alors que j’avais dis à Neal que j’arriverais entre 7h et 8h, j’arrive finalement dans son quartier à 11h. Juste avant, je traverse un parc qui est loin d’être rassurant. Sur le bord de la route, trois voitures en très mauvais état (du genre repeinte à la batte de baseball). Google Map m’annonce que c’est ici que je dois m’arrêter. Je suis pas rassuré du tout ; il est hors de questions que je laisse Pourquoi Pas ? dans un endroit pareil. Et puis soulagement : j’ai mal rentré l’adresse ; en fait, ils habitent plus loin. Encore un peu de route, puis un dix minutes à chercher un stationnement. Me voilà enfin rendu à destination ! Comme quoi, tout est possible. Dernière épreuve, franchir la porte. Il y a un interphone. Je n’ai pas le numéro de l’appartement, et le nom de famille ne correspond pas. Ça sera finalement le vendeur d’une boutique granola qui ouvre jusqu’à minuit qui me prêtera son téléphone. Je rejoins Neal. Il m’attend en bas. Enfin ! L’accueil est très sympa. Je leur fais visiter Pourquoi Pas ?, on discute un peu, et puis finalement, épuisé, je m’endors.