Après quelques temps, j’arrive finalement à Alturas. Alturas, c’est précisé, c’est le dernier point de ravitaillement avant Black Rock City. Il reste encore 160 kilomètres à faire. Donc dans ce temps là, on est mieux de ne rien oublier ! En même temps, vu tout ce que j’ai acheté, j’ai du mal à imaginer de quoi je pourrais bien manquer ! Enfin si, c’est assez évident : je fais un plein d’essence, histoire d’être sûr de pouvoir assumer les prochains 350 kilomètres pas de plein.
Et puis je craque. À force de voir tout ces gens avec leurs vélos sur leur voiture, à force d’entendre répéter qu’il fallait absolument un vélo, je me décide. Il y a un genre de débarras juste à côté de la station service où je me suis arrêté. 50$ pour un vélo usagé, ça me convient parfaitement. Le vélo a l’air en bon état, il remplira parfaitement le rôle que j’attends de lui. Et puis qui sait, je le ramènerais peut être jusqu’à Montréal ?
Alturas, c’est quand même assez grand comme ville, donc le flot de gens paraît, mais ne doit pas trop perturber l’économie locale, si ce n’est positivement, en boostant les ventes de toutes sortes. Je suis impressionné par la quantité de véhicules arrêtés. Là encore, le doute n’est que très rarement permis. Les véhicules qui vont au Burning Man sont facilement identifiables !