J’ai prévu de changer de canapé aujourd’hui ; comme je reste quand même 5 jours à Chicago, je préfère déménager, pour pas être trop envahissant. Je dois donc retrouver Dawn en fin d’après midi chez elle, de l’autre côté de Chicago.

Le réveil se fait tranquillement. Je me connecte sur mon ordinateur, en attendant que Neal ouvre les yeux. J’ai toujours pas mal de choses à faire, de travaux en retard ; je m’en occupe donc. J’ai d’ailleurs le même programme que la veille : bien travailler en début de journée, et jouer les touristes ensuite. Neal me parle d’un café très sympa, où je me plairait sûrement. Il est onze heures du matin, l’autoroute est saturée, bloquée. En fait, ça se ressent un peu partout en ville. J’ai le même sentiment dans toutes les grandes villes que je traverse. Il y a trop de voitures, il n’y a plus de place. New York, Vancouver, Toronto, Chicago, toutes ces villes débordent. Montréal est à deux doigts également. Dans ce contexte, j’ai toujours du mal à comprendre pourquoi les gens ne réagissent pas ; pourquoi ils ne se passent rien ; aucun changement d’attitude, aucun vrai projet qui se tient à long terme…

Le café où m’envoie Neal est en effet super agréable. Le genre de petit café où tout les étudiants se retrouvent avec leur ordinateur. Je me joins donc à eux joyeusement. Au menu aujourd’hui : une grosse salade variée avec du poulet. J’ai des envies de crudités, de légèreté. De choses faciles à digérer.

Comme prévu, je passe le début d’après midi à rattraper mes projets en retard. J’aime ce petit rythme reposant et pourtant productif.

Quand j’estime avoir fait ma part pour la journée, je pars marcher un peu dans le quartier, avant de retourner au « Pourquoi Pas ? » pour rejoindre Dawn.