L’arrivée à Toronto est digne de Los Angeles ou San Francisco. L’autoroute oscille entre deux fois six voix et deux fois huit voix. En fait, il y a deux autoroutes de chaque bord : la principale, qui va tout droit sans se poser de questions, et la collectrice, qui gère les entrées et les sorties. Bon système, d’un point de vue purement trafic automobile. L’ensemble y gagne sûrement en fluidité. D’un point de vue esthétique et environnemental, par contre, les seize voies entrent dans la catégorie échec complet.

Je repère là où habite ma couchsurfeuse. On a rendez-vous chez elle à 22h30 : elle est hôtesse de l’air et ce soir elle revient de Vancouver. On se « connaît » déjà : on a passé la soirée de vendredi dernier ensemble, alors que je lui faisais découvrir Montréal. Le monde de couchsurfing est petit !

Je trouve une petite rue pas trop loin et où j’ai le droit de me garer gratuitement. J’enlève les sandales et enfile les rollers. C’est tellement agréable pour découvrir une ville, et ça fait longtemps que je n’en ai pas fait ! En plus, après tout ce temps à rouler en voiture, ça va me faire du bien de rouler sur 8 roues.