J’apprécie leur compagnie. Ça fait du bien de discuter un peu avec des gens, ça fait passer le temps un peu plus vite. Du coup, je sors à Nik : « vous avez une guitare, j’ai un djembé, il nous manque que le feu de camp ». Celui-ci s’empresse d’ajouter « et Talia a un harmonica ». C’est décidé : nous passerons donc la soirée ensemble. Il suffit qu’on se trouve un petit coin tranquille pour garer le van. Eux ont une tente avec eux, c’est parfait. Il suffit de formuler la requête pour qu’un petit chemin apparaisse sur le bord de la route. On s’y engage, on s’y installe. Le lac est juste en contrebas, avec une magnifique plage de galets. Comme ça, on sait même où on fera le feu de camp !
Le van installé, je prépare des ramens pour tout le monde. Quatre sachets de ramens, je peux nourrir tout le monde sans problème, et sans me ruiner. Nik et Talia complète avec une boîte de champignons. On discute, on mange, ça fait du bien.
Comme je leur ai dit également un peu plus tôt : « je vois ça comme un signe : j’ai exactement trois bières fraîches dans mon frigo ». On descend donc sur le bord du lac pour finir la soirée. Sur le coin du feu, un djembé, une guitare, un harmonica, une bière. C’est exactement le genre de rencontres que je voulais faire, exactement ce dont j’avais besoin. La soirée s’éternise tranquillement. On laisse finalement le feu s’éteindre, avant de remonter se coucher. J’écris un peu avant de me coucher. Aujourd’hui, je dors à l’étage. Et je dors très bien.