Ce matin, contrairement à la veille, je suis le premier levé, même s’il est déjà 10h30. Comme je suis toujours en retard dans l’écriture de mon carnet de route, ce n’est pas bien grave : j’ai de quoi m’occuper en attendant le réveil des deux musiciens. Il est onze heures quand ils sortent finalement du lit. La demoiselle s’offre alors pour préparer le petit déjeuner. Difficile de refuser ! Pommes de terre, saucisses, fromage… c’est bon, c’est remplissant, ça fait du bien ! On a parlé, la veille, du plaisir d’échanger sans compter. Je conduis, elle cuisine, il fait la vaisselle. Je fournis l’essence, ils fournissent la nourriture. Ça se fait tout seul, c’est naturel pour tout le monde, et c’est un vrai plaisir.