Je redescends ensuite jusqu’en bas, me débouche les oreilles, et enfile à nouveau mes rollers, pour une petite balade sur le « Waterfront ». C’est assurément l’une des choses qui manquent à Montréal. Un vrai accès au fleuve. Car même à Verdun, si on peut approcher du fleuve, on ne peut pas vraiment s’y mouiller les pieds. Ce contact avec l’eau ajoute automatiquement un côté beaucoup plus relaxe à une ville.

L’heure avançant, je fais demi tour, et retourne tranquillement en ville, remontant les rues un peu au hasard, avant de revenir à « Pourquoi Pas ? » qui m’attend sagement. Je n’ose pas cuisiner ; après tout, je suis au milieu de la rue… mais j’ai de quoi manger quand même ; je m’installe donc confortablement sur la banquette arrière, et mange tranquillement. Sous le regard parfois un peu halluciné des passants. J’en profite un peu pour écrire aussi, en attendant que l’heure tourne, avant de finalement rejoindre Angela.