Bali et Lombok

Volcans et plages, fonds marins et rizières, villes et cascades.

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Retour dands le sud

Une fois de plus, on nous a proposé une petite balade pour aller voir des cascades. Une fois de plus, on a accepté, même si on est toujours un peu court dans le temps. Ce soir, on doit être de retour dans le sud, afin de pouvoir prendre l’avion demain.

La région de Munduk est connue pour ses cascades, et ses plantations ; c’est le programme qui nous attend. Longue balade pour voir des cascades, du café, de la vanille, etc… balade assez raide, au demeurant, qui nous fait quand même faire un beau dénivelé. Mais ça vaut vraiment la peine. Le paysage est magnifique, et une fois de plus, dans un monde un peu irréel, que l’on n’a pas vraiment l’habitude de voir tout les jours.

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La balade a également été l’occasion de goûter à une graine de café, directement mangé sur l’arbre. C’est dur, pas vraiment mangeable mais, et c’est surprenant, l’écorce de la graine est sucrée. Comme quoi…

On rentre à la voiture avec une heure de retard sur ce que l’on pensait. En même temps, il ne nous reste pas tant de route que ça à faire. Et ça roule bien. On retraverse donc tout Bali, du nord au sud, avant d’arriver au temple de Tanah Lot. Un temple magnifique, sur un rocher, donnant plein ouest. Donc juste parfait pour les couchers de soleil.

L’arrivée sur le temple me fait un peu un choc, avec une ambiance un peu disney land. Encore plus de boutiques que d’habitudes (c’est peu dire) un parking gigantesque, plein de gens de partout… petit moment d’inquiétude, qui passera finalement assez vite. Même s’il y a beaucoup de monde, beaucoup semblent occupés dans les boutiques, et quand on arrive au temple, ou plutôt en vue du temple, même s’il y a beaucoup de gens, ça reste supportable. Vu les nuages bas sur l’horizon, on oubliera le coucher de soleil. C’est pas plus mal : ça m’évitera un peu de conduite de nuit. On reste quand même un petit moment au temple, à admirer. On ne peut malheureusement pas rentrer dans le temple lui même. Il faut dire que vu la taille et le nombre de gens, ça ne serait juste pas gérable.

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On reprend la route une dernière fois ; direction Jimbaran. C’est juste au sud de l’aéroport. Il y a une grande plage magnifique, avec de nombreux restaurants avec viviers. Vous choisissez votre poisson, on vous le prépare, et on vous le sert. Ça nous fait bien envie pour notre dernière soirée quand même !

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La traversée de Denpasar est un magnifique cauchemar. Voitures dans tout les sens, rues saturées de trafic (à priori, on est à l’heure de pointe) et comme d’habitude, des panneaux de directions difficiles à voir, ou incertains. Si sur la carte la route paraissait simple (à droite, tout droit, à gauche) en réalité, on se retrouve à tourner pendant un long moment avant de finalement se retrouver là où l’on veut. Il n’empêche que pour l’occasion, je suis à deux doigts de perdre patience !

On profite de passer juste à côté de l’aéroport pour récupérer nos bagages. Comme ça, on pourra tout refaire ça demain matin à l’hôtel, ça sera plus simple.

L’hôtel… parlons en… en débarquant dans un endroit bien touristique, on pensait trouver un hôtel sans problème. Après avoir tourné un peu en rond pendant un long moment, en n’ayant trouver que des villas de luxe en location, on finit par demander un peu des tarifs. Par curiosité. Mais vu les prix, on se dit qu’on va vite oublier ça. Il commence à être tard ; je suis fatigué. On essaie aussi de demander des adresses pas cher, mais ils ne sont pas capables de nous en donner. Les deux premiers endroits où l’on s’arrête, les prix sont tout simplement hallucinant, et l’accueil pas agréable du tout. Et puis au troisième, je trouve les gens plus sympathiques. Je prends le temps de discuter un peu, d’expliquer la situation ; ça permet de faire baisser encore les tarifs. Ça reste très cher par rapport à tout ce que l’on a payé jusqu’ici, mais c’est quand même acceptable. J’en ai marre de rouler ; pas envie d’en rajouter encore. On prend donc l’option hôtel grand luxe. On pose la voiture, on pose les bagages, on remonte dans la voiture, et on va manger nos poissons.

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On s’arrête dans un restaurant où ils offrent une option « goûtez un peu à tout » qui à l’air très sympa. Au final, on a goûté un peu à tout, mais on ressort un peu déçu. « Tout » a un peu le même goût. Cuisson barbecue à chaque fois, ça a tendance à uniformiser un peu l’ensemble ! Au final, ça ne vaut pas ce que l’on a goûté à plusieurs reprises sur la route. Pas bien grave non plus. On rentre à l’hôtel, bien fatigué, pour notre dernière nuit balinière.

Théâtre de marionnettes : le wayang

Pour l’occasion, on continue la soirée avec une autre petite dose de culture, on allant assister à un wayang : un spectacle de marionnettes traditionnelles. Projeté en ombres chinoises. Traditionnellement, les hommes sont du côté lumières, et voient donc tout, alors que les femmes et les enfants ne voient que les ombres projetées de l’autre côté. Les touristes, eux, s’assoient tous du même côté.

Là encore, on assiste à une expérience un peu étrange. Difficile à décrire. On a bien évidemment eut le résumé de l’histoire avant ; mais un résumé d’histoires digne du mahabarata, ça n’aide pas beaucoup pour la suite. Quarante deux noms de personnages en 4 lignes (ou presque) on a du mal à suivre. Ensuite, la projection est abstraite, et évidemment commenté en indonésien. Alors forcément, dans ce contexte, on ne suit pas tout. Mais l’effet est intéressant, et même si on part avant la fin, on ne regrette pas du tout l’expérience ! Les photos ne donnant pas grand chose, j’essaierais d’ajouter quelques petites vidéos plus tard.

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Et puis qu’il faut bien manger dans la vie, et qu’on a vraiment eut un coup de coeur pour le Bolléro, on décide de renouveler. Et hop, deuxième coup de coeur pour le Bolléro !

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La journée de la cultivation sur fond de secousses sismiques

Une journée qui n’a pas encore commencé et qui est déjà bien remplie ? Et bien oui, c’est possible !

Il y a eut le cadeau d’anniversaire en avance, celui à temps, il reste celui en retard. En retard simplement pour des raisons de planification plus simple. Difficile d’organiser en même temps un cours de cuisine indonésienne et un (deuxième) baptême de plongée ! Bon, voilà, vous avez deviné donc. Ce matin, c’est cours de cuisine indonésienne ! Dans un petit warung (petit resto traditionnel local) on va apprendre à cuisiner quelques uns des grands classiques. Et pas le choix de nous appliquer, vu qu’au final, c’est nous qui mangeons le résultat !

Dewa, le cuisinier -qui semble être un ami, ou au moins un contact, de là où on dort- et sa fille viennent nous chercher en scooter à l’hôtel. Traversée rapide de Ubud, pour nous installer devant une grande table où se trouve plein d’ingrédients. La première étape consistera à nous servir un thé, et à nous laisser le temps de le boire. Assez simple. Pour la deuxième étape, par contre, on se dirige vers le marché d’Ubud. Grand marché public, paradis des touristes (genre de dollarama sans fin où on peut négocier les prix) mais aussi des locaux, où l’on trouve toutes les choses étranges et bizarres que l’on pourrait rêver trouver ! Le début de la visite m’interpelle un peu, alors que Dewa nous montre des poivrons, des tomates, et des mangues. Bon, en même temps, c’est une bonne révision de vocabulaire anglais. Mais ensuite, il nous emmène dans les sous sols du marché ; là où les touristes, à mon avis, n’osent pas trop se rendre. Et là, c’est les petites étales, où l’on trouve absolument de tout. Le dernier inspecteur sanitaire à avoir approché les lieux a sans doute fini au fond du volcan avec les pieds coulés dans le béton. Paradis d’odeurs, de curiosités et d’étrangetitudes.

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Comme Dewa nous l’explique, il a déjà acheté tout ce dont il avait besoin. Les prix sont moins élevés le matin. Je les soupçonne également d’être moins élevés pour les locaux. À un moment, chez une marchande d’épices, on craque sur de la cannelle et de la vanille. Une dizaine de gousses de vanille, quelques bâtons de cannelle, et une facture de 4 euros. Ça sent les crèmes brûlées et les chocolats chauds tout ça ! Chose que je trouve très agréable : Dewa ne fait aucun commentaire sur le prix. Ni pendant la négociation, ni après. Je soupçonne un accord tacite entre les vendeurs et les « guides » : ce sont aux touristes d’assumer les négociations. Je trouve ça très correct. La madame prend mon billet, et tapote sa marchandise avec. « Pour la chance ». Une expression qui ressort souvent lors des achats et des négociations. Tout ça pour dire que je commence à m’en sortir bien comme négociateur, et qu’on est bien content de notre achat.

Mais le programme du jour, c’est pas du tout de la crème brûlée ! Nous voilà donc de retour au Warung, et très rapidement, les mains dans le cambouis. Enfin non ; dans la bouffe, pardon.

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Bon, que les choses soient claires, au final on n’a pas fait grand chose, et j’aurais du mal à reproduire les différents plats. Mais on a les recettes, et j’ai attrapé une ou deux idées sympas (sous réserve de trouver les ingrédients !) ; le résultat, en tout cas, était très bon.

Et puis surtout, à mi chemin, alors qu’on se lavait les mains, j’ai senti une petite vibration dans le sol. La première pensée a été pour le gros camion qui passait pas loin. Mais ça ne ressemblait pas tout à fait. Quand le miroir a commencé à bouger un peu, j’ai deviné. Je l’ai annoncé calmement à Iris. Juste après, il y a eut beaucoup de cris dans l’école primaire juste à côté. Dewa est parti en courant : ses enfants étudient là bas. Ça se comprend !

Des secousses sismiques, j’en ai déjà ressenties quelques unes. Mais celle-ci a été particulièrement longue. Et surtout, j’étais debout et pieds nus dehors. Est-ce psychologique ? J’ai l’impression de l’avoir ressenti beaucoup plus « en moi » que d’habitude. Un effet bizarre dans les jambes, qui est resté très longtemps par après. Un peu comme si j’avais pris une décharge électrique très sourde. Iris a été un peu secouée aussi, vu qu’il s’agissait de sa première… la fille de Dewa, de son côté, semble ne pas avoir aimé du tout. Elle s’est quand même excusé par la suite. En période de grandes célébrations pour la pleine lune, est-ce un bon présage ? Aucune idée !

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Le ventre bien rempli, on retourne faire une mini pause à l’hôtel, avant de repartir sur le programme de l’après midi. Un peu moins culturel, diront certains. Mais en même temps, c’est la première fois que je prends un bain de fleurs fraiches. Donc c’est quand même en rapport ave la culture, non ? Après midi un peu tranquille, donc, à se faire masser (comment ça « encore ! ») avant de terminer dans une grande baignoire pleine de fleurs qui flottent. Je ne suis personnellement pas sûr de l’intérêt d’ajouter des fleurs dans le bain, malgré le petit côté « American Beauty » des photos. Et puis évidemment, pendant le massage, il y a eut un petit rappel de tremblement de terre. Avec la masseuse un peu gênée qui se prépare à nous demander à sortir… j’imaginais bien la scène, ça me faisait rire, mais finalement ça n’a pas duré.

Et on termine la journée sur une autre petite spécialité culturelle locale : Le Bebek Betutu. Comme vous le savez bien évidemment déjà, « Bebek » ça veut dire canard. « Betutu », par contre… eux… sans doute un truc genre « fumé ». Ou peut être « cuisiné selon une recette ancestrale balinaise que les touristes doivent absolument goûter ». Pour ça, on a fait les choses comme il faut : on a commandé ça la veille ; parce que ça prend huit heures à préparer. Alors forcément… et on l’a commandé au Bebek Bengil ; une tite place assez classieuse, qui nous a bien plu.

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Et alors ? La conclusion ? Est-ce que ça vaut la peine le Bebek Betutu ? Le suspens est intenable, et vous attendez désespérément la réponse, je sais bien. Et bien sachez qu’au Bebek Bengil, les chicken sate (brochettes de poulet) qui sont servis en accompagnement (oui, du poulet pour accompagner le canard, d’aucun trouvera ça étrange) sont très bonnes. Par contre, on a été très déçu par le canard. Si la viande est parfaitement cuite (elle fond comme c’est pas permis) la présentation du canard presque entier laisse un peu à désirer, d’autant que l’on se retrouve avec de nombreux petits os. Un peu comme si on mangeait du poisson quoi… et les épices sont pas inspirantes. Ce n’est pas que c’est mauvais. C’est juste… étrange. Trop bizarre peut être. Dommage en tout cas !

Ne le dîtes pas à ma mère !

Parce qu’aujourd’hui, je vais conduire. Une vraie voiture, pour de vrai, du mauvais côté de la route, avec des balinais fous tout autour !

Le chauffeur de l’agence passe nous prendre à l’hôtel. L’agence est tenue par un allemand qui parle français, avec qui on discute un peu. Il est très sympathique, et nous donne quelques conseils utiles. Mon préféré reste quand même celui relatif à la police : les policiers doivent payer eux même l’essence et les pneus de leur véhicule. Plus ils roulent, moins ils ont d’argent. Donc en général, ils restent sur le bord de la route, et sifflent les infractions. Si vous entendez siffler, ne regardez surtout pas. Ignorez le, continuez votre route. Il ne vous suivra pas, c’est pas forcément assez rentable pour lui. Et s’il vous fait signe de la main, répondez lui ! Il faut toujours dire bonjour aux policiers qui vous disent bonjour… certes… je sais pas si ça se produira, et si j’aurais le cran de réagir comme ça. On verra bien. Pour la corruption, je suis déjà pas mal au courant ; et pour la technique de conduite, j’ai fait beaucoup d’observation. Donc tout devrait bien se passer. En fait, je n’ai pas vraiment d’inquiétudes. Il suffit d’y aller calme, zen, tranquille et relaxe. Et très attentif. Le loueur confirme.

La voiture est une vieille jeep qui a bien son âge. Sans doute même plus. Pas de freinage assisté, boîte manuelle et, évidemment, volant du mauvais côté. Mais ça se conduit pas trop mal. Ça fait un moment déjà qu’on est à Bali, donc je suis déjà un peu habitué au fait d’être du mauvais côté de la route, et j’ai donc aucun problème avec ça. Le levier de vitesse à main gauche, je vais le chercher naturellement, vu qu’à droite il y a la porte. Par contre, je passe mon temps à essayer de mettre les essuies glace au lieu du clignotant. Enfin, j’imagine que ça finira par passer !

Avoir une voiture, c’est quand même agréable. Ça donne une liberté de déplacement appréciable, et je voulais vraiment finir par en louer une, histoire qu’on puisse aller où on veut, comme on veut. Un peu comme le scooter à Lombok ; mais là, sur plus longtemps, et en plus confortable.

Et c’est ainsi que l’on a pris la route d’Ubud !

Ma principale inquiétude, comme je l’avais déjà relevée, c’était de ne pas se perdre. Arriver à un carrefour sans indication n’est pas inhabituel, et dans ce cas, il faut savoir un peu improviser, savoir un peu où on va aussi. Et avoir une bonne carte. Qu’en l’occurrence, on a acheté sans la moindre hésitation.

Je sais pas si il y a écrit « touriste » jusque sur la voiture. Ou si simplement on nous repère par la fenêtre. Mais aux intersections avec feux rouges, il y a toujours un scooter qui s’arrête à côté pour nous demander où l’on va. Et nous expliquer quelle route prendre. Même pas besoin de panneaux indicateurs ! Les locaux vous le disent directement ! Il y a aussi un vendeur de journal à un moment ; quand on lui dit que l’on est français, il nous propose « le Monde » et « l’équipe ». Je n’ai pas pensé à regarder la date, ni à demander les prix. Les deux m’intriguent quand même un peu. Quoi qu’il en soit, on décline.

Et puis un peu plus loin, un autre scooter s’arrête à côté de nous pour discuter. Quand on lui dit qu’on va à Ubud, il nous répond que lui aussi. Il nous propose de nous accompagner un peu ; on s’arrêtera à deux trois endroits, et en échange il pourra pratiquer son anglais.

En fait, je finis par comprendre (un peu moins vite qu’Iris) que ces braves gens sympathiques sont simplement des rabâteurs : payés par les boutiques (sûrement à la commission), ils repèrent les touristes, et leur proposent de visiter quelques endroits. Le premier arrêt se fait dans une boutique où ils travaillent l’argent. Les objets sont magnifiques. C’est toujours le même problème, par contre : puisqu’on continue vers l’Australie, on ne peut pas vraiment ramener de cadeaux. Ni trop se surcharger nous même.

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On décide finalement de se débarrasser de notre guide intéressé. C’est toujours plus sympa d’avancer à notre rythme. Et puis se perdre, tourner à droite au lieu de tourner à gauche, ça permet de se retrouver à des endroits imprévus. Comme par exemple Goa Gajah, la grotte de l’éléphant. Le temple est tout simplement magnifique !

J’ai aussi eut l’explication pour les nombreuses processions d’hier. Il semblerait qu’en fait, mon anniversaire n’y soit pour rien. La religion hindou semble se foutre un peu de mon existence. C’est regrettable ! Non, la réalité, c’est que ce soir, c’est la pleine lune. Et ça, à priori, ça se fête en grand. D’ailleurs, dans le temple de Goa Galah, les préparatifs battent leur plein également. Les offrandes débordent de tout les côtés ; leur préparation ressemble presque plus à un travail à la chaîne qu’à quelque chose de spirituel !

L’arrière du temple, lui, est l’occasion d’une balade dans un décor qui vient très clairement vous rappelez que vous êtes dans les tropiques, et qu’il y fait chaud et humide !

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Et puis c’est aussi l’occasion idéale pour faire une expérience que, j’imagine, il faut faire au moins une fois dans sa vie. Pas forcément deux par contre… je suis pas forcément très fan du lait de coco, à priori. Mais bon… c’est bien d’être touriste parfois !

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L’avantage d’avoir acheté une carte, c’est que l’on sait exactement où l’on est perdu, et que par conséquent, se déperdre est très facile. On peut même repérer l’hôtel qui nous attend. C’est facile de se rendre. Je mémorise donc l’itinéraire, avec l’intention de le suivre à la lettre. C’est sans compter, évidemment, les travaux et la voie en sens unique, qui m’oblige à tourner plus tôt que prévu. Me permettant ainsi d’être sur la bonne rue, et d’arriver directement à l’hôtel. Raté pour le sens de l’orientation !

Dans la description, il est marqué « avec vue sur une rizière ». Ce qui me perturbe, c’est qu’en regardant la carte (et même sans la regarder ; en regardant simplement autour de nous) on est très clairement en plein centre ville… on prend la petite ruelle, on passe à côté du temple, on passe devant le centre de yoga, on traverse quelques maisons… et pouf ! Rizière et hôtel avec vue dessus ; comme prévu. C’est pas merveilleux ça ? En tout cas, j’ai déjà vu pire comme vu depuis un hôtel au centre ville…

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On s’installe, on se pose et repose, on prend notre temps. On relaxe. Et on part se balader un peu dans les rues d’Ubud. Ubud, j’en parlerais un peu plus tard. Quand j’aurais un peu mieux cerné les lieux. Mais ça me plait. Un mélange de Nelson (Colombie Britannique) et Portland (Oregon).

Comme c’est la pleine lune et que les temples vibrent d’activités, on met nos déguisements de parfaits visiteurs de temple. Approuvés par les gens de l’hôtel, qui nous disent que c’est très bien. Sauf que… grosse déception : les temples, aujourd’hui, sont interdits d’accès aux touristes. C’est une grosse cérémonie, il n’y a pas assez de places. Dommage… sur le coup, je pense qu’être un peu plus perdu au milieu de nul part nous aurait permis d’en profiter. Par contre, il paraît que les célébrations durent trois jours. On essaiera de se rattraper demain.

À la place, comme Ubud est un lieu de danse et de spectacle, on essaie de se rattraper en se dirigeant à un endroit où devrait avoir lieu ce soir un spectacle de danse de feu. Évidemment, c’est fermé : tout le monde est au temple. Deuxième déception. Décidément ! Alors pour se consoler, on se trouve un restaurant. Et pour se faire pardonner, on a le meilleur rapport qualité prix que l’on a trouvé depuis le début de notre voyage ! Le Bollero… un service impeccable, rapide, hyper-super souriant, la bouffe est excellente, super bien présentée… en fait, le seul défaut de la place, c’est qu’il y a trop à manger ! Pour fêter ça, je découvre une autre déclinaison de Storm. Tout aussi sympathique. Bon, ça va ; on boude moins.

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Joyeux ploufiversaire !

Il y a trois ans, j’ai fêté mon anniversaire à Montréal ; il y a deux ans, j’étais en France. L’année dernière, à San Francisco. Ce concept d’anniversaire baladeur me plait bien, et il semble très bien parti pour se reproduire encore dans une nouvelle place l’année prochaine.

Si l’année dernière la période un peu avant et un peu après ma fête était très clairement sur le thème du feu, cette année, c’est sans le moindre doute l’eau qui est au rendez-vous. Un élément chaque année ? L’idée me plaît. On verra ce que je me prépare pour l’année prochaine. Deux semaines de spéléologie ? Ou mon baptême parapente, parachute et deltaplane ?

C’est étrange ; je n’ai pas vraiment l’impression que c’est mon anniversaire. D’abord, la météo ne colle pas. Même à San Francisco l’année dernière, je ne me promenais pas en sandale en me plaignant d’avoir trop chaud ; nous ne sommes très clairement pas au mois d’octobre. Il y a eut un bug dans la matrice à un moment. Ensuite, il y a toujours un moment où j’arrive à organiser un souper avec des gens pour ma fête. Cette année, ça sera tête à tête avec Iris. Ça ne me dérange pas du tout, mais c’est inhabituel !

Mon cadeau d’anniversaire était une surprise ; surprise à moitié éventée, mais que j’attendais avec une impatience évidente ! En fait, il se trouve que ce cadeau d’anniversaire allait dans la continuité de celui fait par mes parents la semaine passée. Cadeau qui devait rester caché en attendant que la technologie se décide à se débloquer, mais ça n’a pas marché. Bref, il y a une semaine, Iris faisait son baptême de plongée, tandis que je reprenais un détendeur en bouche pour la première fois depuis 13 ans ! Le tout a été filmé, on a la vidéo, mais mon lecteur CD/DVD semble avoir rendu l’âme. On essaie de vous mettre la vidéo dès que possible.

Bref… je parlais de cadeau dans la continuité, parce qu’aujourd’hui, on remet ça. Une voiture passe nous prendre à 8h du matin ; elle nous amène dans un centre de plongée. Iris a tout prévu, tout organisé ; moi on me tient par la main du début jusqu’à la fin. La plongée sera encadrée par Guillaume. Vu son accent, on se retrouve à parler Québec/Montréal pendant un moment ; et on sera même accompagné par Rémi qui filmera. Lui est suisse. Le contact est très sympa, les échanges se passent super bien. C’est vraiment chouette !

On monte dans la voiture, qui va nous amener à Tulamben. C’est à deux heures de route d’ici ; à l’autre bout du monde donc. C’est pas grave. On discute, on placote, et on admire le paysage qui, après un moment, finit par devenir vraiment magnifique ! Les rizières sont de toutes beautés et on s’en remplit bien les queneuilles !

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Et puis comme aujourd’hui c’est un jour important (bin oui, c’est mon anniversaire, faut suivre !) les gens font même des processions sur mon passage !

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Et c’est sans compter un point de vue magnifique sur le mont Agung, qui nous fait de l’oeil, en nous disant à bientôt, du haut de c’est 3 142 mètres !

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Et puis finalement, on arrive au centre. Un petit briefing rapide, et on saute dans la piscine. Les exercices, on les a déjà fait la semaine passée, mais comme il n’y a rien d’officiel, on les refait rapidement à nouveau ; en plus, Rémi en profite pour nous filmer même en piscine ; c’est bien sympa de sa part ! On part plonger juste après ça. Une première plongée, une pause miam miam, et une deuxième plongée l’après midi, sur l’épave du USS Liberty, coulé par les japonais pendant la deuxième guerre !

Bon allez… on arrête le blablatage. Cependant, pour des raisons techniques (pour faire changement) les vidéos ne seront pas en ligne avant un moment. Si on trouve des connexions internet assez facilement, des connexions internet rapides qui permettent d’uploader de la vidéo, c’est autre chose ! Promis, je vous reviens dès que possible avec ça !

Le chemin retour est encore plus long, avec encore plus de processions, mais c’est pas grave.

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Là encore, on blablate, on placote, on discute. Et on arrive finalement de retour à la maison.

Et comme c’est encore un peu ma fête, j’offre à Iris un petit japonais pour marquer le coup !

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Plouf, bloup bloup, pschhh

Aujourd’hui, programme très simple : bateau + snorkeling. Encore une journée, donc, où je vais m’insulter d’avoir oublié mon appareil photo. Bon, c’est déjà dit ; pas besoin de le répéter pour la suite.

Après un matin plutôt relaxe, avec un excellent panecake au petit déjeuner, et quelques petites formalités internetiennes -comme, par exemple, confirmer l’ascension du Rinjani dans 48h ! – on a retrouvé un petit groupe de touristes. Départ à 11h, retour à 16h. Entre temps, le tour en bateau des deux autres Gilis, et trois séances de snorkeling de 30 minutes chaque. Sympathique, non ?

À bord, l’ambiance est bon enfant, même s’il n’y a pas vraiment d’échange entre les gens. On est un peu tous dans la même tranche d’âge, sauf un gars qui doit avoir dépassé la quarantaine, et avec qui on sympathisera un peu. La balade en bateau en elle même est vraiment sympa avec ses points de vues superbes sur les différentes îles, et une petite pause lunch sur Gili Air (celle qui est la plus à l’est, et donc la plus proche de Lombok. Pour votre culture personnelle, sachez que la troisième Gili du coin -il y en a d’autres ailleurs- s’appelle Gili Meno).

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Et les trois plongées alors ?

Je me console un peu en disant que de toutes façons, mon appareil photo n’aurait sans doute pas rendu la beauté de la chose. Que les photos n’auraient pas été à la hauteur, et que j’aurais été vraiment déçu.

La première n’était pas vraiment différente de ce que l’on avait pu voir la veille depuis le bord de la plage. Il n’en reste pas moins que c’est toujours un plaisir de brasouiller dans de l’eau aussi chaude !

Au deuxième point, on fait une sorte de « plongée dérivante », version snorkeling. Tout le monde derrière le guide, et on suit le courant, le bateau nous retrouvant plus loin. Le deuxième point s’appelle « Turtle Point » et il est bien nommé. Vers la fin de la dérive, on a suivi une tortue magnifique pendant une dizaine de minutes. Toute belle, toute tranquille, toute majestueuse ! J’ai hésité à plonger pour me rapprocher un peu, mais je me suis dit que j’allais éviter de donner de mauvaises idées aux autres. Quinze personnes qui la suivent en surface, ça ne doit pas trop la déranger. Dix qui lui plongent dessus, par contre…

Le troisième point, quand à lui, était particulièrement peu profond, mais très riche en coraux, contrairement aux deux premiers, un peu plus légers à ce niveau.

Et bien évidemment, des tonnes de poissons en tout genre, un peu partout. Petit, moyen, et même un peu plus encore. De toutes les couleurs également. Même des étoiles de mer bleues. Ça surprend quand même un peu ! Côté coraux aussi, la variété de l’ensemble était vraiment impressionnante ! Bref, un vrai moment de bonheur, et un retour avec tellement de vent et d’embruns qu’on a eut le droit à une douche gratuite !

Le temps de repasser rapidement à la chambre, et on était déjà reparti pour faire une tite balade pour explorer le sud de l’île. Et éventuellement monter au sommet de la mini colline du milieu pour avoir une vue d’ensemble. Pour cette option, par contre, on ne trouve pas le chemin donc…

Dans mes souvenirs, le Routard disait que la partie nord de l’île était plus dynamique, plus active. En réalité, c’est la partie sud où l’on retrouve les resto-bars-discothèques branchés. On s’en rend compte en traversant des lieux beaucoup plus huppés. Et surtout, beaucoup moins inspirant. Un petit coup de coeur, quand même, pour les « salles » de télé individuelles. C’est gratuit à partir d’un certains nombre de consommation (en gros, deux bières).

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Le soleil baisse tranquillement à l’hoziron. À priori, on n’est pas les seuls à s’en être aperçu ; même si ce n’est pas non plus un énorme exode, il y a quelques personnes réparties un peu tout le long de la plage, qui attendent le spectacle. Par contre, l’île en tant que telle n’est pas vraiment inspirante à ce niveau là. Elle semble à moitié abandonnée. C’est sans doute plus vivant en haute saison, mais là ça fait un peu moribon. C’est assez surprenant, d’ailleurs, ce côté mort alors qu’on a vraiment l’impression d’être en été !

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Quand au magnifique couché de soleil, une fois de plus, l’enfoiré nous fait le coup de se planquer derrière un nuage pour le final ! J’espère qu’on arrivera quand même à avoir un vrai de vrai couché de soleil Baligérant !

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On se fait une petite pause bière sur le chemin du retour, avant de commencer à chercher un resto. On commence à regarder les étalages de poissons, mais le sud de l’île est bel et bien plus snobe et plus cher. On continuera donc notre chemin, jusqu’à arriver à un petit marché. Ambiance beaucoup plus conviviale et agréable, avec un intéressant mélange de touristes et de locaux. Et des prix défiants toutes concurrences. On mange pour moitié moins cher que d’habitude. Quand on sait que l’habitude, déjà, c’est pas grand chose…

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Repus et un peu fatigués, on rentre tranquillement vers la chambre. Ce soir, il faut nous coucher tôt, pour être en forme pour mon cadeau d’anniversaire !

Gili Gili !

Alors que l’on cherchait un hôtel hier, Iris a eut la très bonne idée de voir un panneau « bateaux pour Gili Trawangan » ; exactement ce que l’on cherchait. Tarifs un peu plus élevés que l’avion, mais au moins, on est sûr que la plage ne soit pas fermée à l’arrivée. Et puis quand on a compris qu’il faut négocier, ça fait toujours baisser un peu les prix. On a donc un bus qui nous attend pour nous amener à Padang Bai, d’où partira le bateau. Pour l’occasion, comme le départ est très tôt et qu’on n’aura pas le temps de se prendre un petit déjeuner, on s’achète de quoi grignoter.

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Cute, non ?

La route jusqu’à Padang Bai est magnifique. Vers la fin, on commence à avoir plus de relief (le sud de Bali est très plat) ; en fait, le paysage ressemble énormément à comment j’imagine le Vietnam. On voit nos premières rizières, et je continue à prendre des notes sur comment conduire à Bali. Parce qu’à priori (ne le dîtes pas à ma mère), on louera une voiture pour les dix derniers jours. Faut être sportif dans la vie !

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On arrive à Padang Bai avec 30 minutes d’avance sur l’heure de départ du bateau. Ce qui nous permet de faire 10 minutes de shopping touristique ; on avait tout les deux besoins de lunettes de soleil, et Iris c’est offert un très joli chapeau.

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Et comme on avait encore un peu de temps, on s’est arrêté 5 minutes pour boire. Jus de « dragon fruit » ; excellent. Étrangement, j’ai trouvé ça bien meilleur qu’à Montréal ! Quoi qu’il en soit, il est bien plus facile de manger ses 42 portions quotidiennes de fruits et légumes à Bali, qu’au Québec ou en France.

On part à dix heures. Je surveille l’heure du coin de l’oeil. Pour le moment, on est dans les temps. Sisi !

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Et puis on embarque finalement. Sans même se mouiller les pieds. Au départ, on a même le droit à une explication sur comment mettre son gilet de sauvetage. On sait jamais ! C’est également l’occasion d’avoir un aperçu sur le ferry. Celui qu’on envisageait de prendre à un moment. Pas vraiment de regrets à ce niveau.

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Le bateau suit la côte pendant un moment ; le paysage est tout simplement magnifique. De grandes falaises recouvertes de palmiers et autres arbres tropicaux, qui tombent directement dans la mer. Malheureusement, assis du mauvais côté du bateau, je ne pourrais qu’admirer, sans faire de photos.

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Le trajet prend une bonne heure et demi, et brasse quand même pas mal. Là encore, je suis bien content de finalement arriver à destination. Surtout que Gili Trawangan tient ses promesses avant même que l’on ait mis pied à terre. Difficile de ne pas se laisser inspirer par une eau d’une telle couleur !

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J’abandonne Iris à une terrasse à côté de la jetée, et je pars en quête d’un hôtel. Un gars me saute dessus. Me propose un prix, je le fais baisser un peu. C’est très acceptable. C’est parfait. On a un toit. Et on se fait même un bon petit miam rapide.

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La suite du programme est simple : on met nos déguisements de sportifs, direction : la plage. Parce qu’à Gili, pour le snorkeling, pas besoin d’aller bien loin ! On marche 100 mètres, et plouf. On est sage, alors on a les combi, et plein de crème solaire.

Les promesses d’une eau à 27 degrés minimum me paraissent tenues. Je n’ai aucun soucis à rentrer. C’est que du bonheur. Et en effet, il suffit de s’éloigner à 10 mètres du bord, pour admirer plein de poissons magnifiques. Fond plutôt sablonneux, sans trop de coraux, mais des tonnes de poissons pour compenser. Et même un banc de milliers de mini truc tout mignon, qui me tournent autour, et avec qui je m’amuse comme un fou en apnée. C’est juste superbe… et, évidemment, je m’insulte de ne toujours pas avoir mon chargeur pour vous communiquer quelques photos.

On reste dans l’eau un long moment. Jusqu’à ce qu’on se décide à sortir, pour aller se balader un peu. Objectif : aller réserver mon cadeau d’anniversaire. Celui que mes parents vont me faire, même s’ils ne le savent pas encore. Tout est réservé pour lundi matin. C’est parfait. Cadeau d’anniversaire avec une semaine d’avance, mais qui devrait être vraiment le fun. Chouette !

Et c’est déjà à nouveau le temps de manger. À Trawangan, la mode consiste aux restaurants de mettre un étalage de poisons devant chez eux. Vous choisissez celui que vous voulez, ils le passent au barbecue, et gloups ! Livré avec quelques légumes, parce qu’il faut que ma maman soit bien rassurée sur ce que je mange !

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Repas insulaire de fin de journée

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Fin de journée presque relaxe.

Aujourd’hui, c’est la journée relaxe. C’était prévenu à l’avance. On est donc retourné au salon de massage dont on avait récupéré les tarifs la veille. Pour en ressortir un peu plus d’une heure après. Une heure de massage intégral ? Même si c’est un peu intense comme massage (genre de massage thai), ça fait quand même du bien.

On a passé le restant de la soirée à essayer de trouver un moyen de téléphoner pour régler une urgence qui, après réflexion, n’en était pas une du tout. Note pour plus tard : téléphoner depuis Bali, c’est pas une chose évidente du tout ! Je pense que j’envisagerais rapidement le compte Skype.

On a terminé dans un autre petit restaurant très sympa. Moi j’ai commandé du riz « with egg on top ». Et bien c’est ce que j’ai eut ! Avec une banane frite en dessert.

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Et puis finalement, le serveur est venu nous faire la causette vers la fin de la soirée, parce qu’il n’y avait plus personne, et qu’il s’ennuyait. J’ai trouvé très amusant sa façon de dire « j’ai un ami français qui » et « j’ai un ami hollandais qui ». J’ai l’impression que demain, il aura deux amis français de plus ! Au moins, le contact paraissait plus naturel, vu que lui n’avait rien à nous vendre. Et ça a fait du bien !

Ma première journée à titre de millionnaire sur une île dans le sud

C’est pas tout les jours que l’on se réveille millionnaire ! Pourtant, c’était le cas aujourd’hui. Enfin non. je ne me suis pas réveillé. J’ai été réveillé par les voisins qui discutaient. Pendant un moment, j’ai hésité à leur demander de parler un peu moins fort, ou plus loin. Mais, trop bien allongé, je n’ai pas osé. Et puis finalement, quand je me suis levé quinze minutes plus tard et que j’ai vu qu’il était 11h30, je me suis dit que je leur en voulais pas trop. Ma première journée comme millionnaire a commencé par une grasse mat’ et un tour de cadran.

Elle a continué par un petit cocktail aux fruits frais, en guise d’apéro et un autre petit repas traditionnel

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Une petite promenade nous a amené jusqu’à la mer, où on a trouvé deux chaises longues. Donnez une paire de chaises longues, une plage et des palmiers à un couple de nouveaux millionnaires en décalage horaire, et vous obtenez une belle petite sieste !

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La sieste sera finalement interrompue par trois gamins qui nous tournent en rond, nous regardent, rigolent, et répètent sans arrêt un truc genre « Ouanepomi Mongato ». On n’arrive pas à savoir s’ils se moquent gentiment, s’ils insultent gratuitement, ou s’ils complimentent pour avoir un billet. Finalement un peu tanné, et puis parce que quand même, on n’est pas là juste pour se reposer, on retournera marcher sur la plage. L’endroit est quand même assez magnifique, et c’est le paradis pour hôtels magnifiques aux grandes terrasses avec piscine intégrée. On ajoute dans notre liste de choses à faire « siroter un cocktail en étant assis dans la piscine ».

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Sanur n’est pas un endroit idéal pour se baigner. La mer n’est pas profonde du tout. Mais c’est un endroit idéal pour se tremper les pieds. À une température qui laisse présager le meilleur. Et qui confirme que l’on a eut bien raison d’amener des palmes !

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L’idée de base, c’était de se poser avec un cocktail sur une chaise longue. On a eut la chaise longue, mais pas le cocktail. Nouvel arrêt, donc, quelques minutes plus tard. Là encore, deux euros (oui, on est sur la plage là, quand même) le cocktail de jus de fruits frais, difficile de dire non ! En plus, ça fera plaisir à ma maman de savoir que je prends des vitamines ! Jus de mangues, c’est pas mal, même si je n’ai toujours pas réalisé mon rêve de croquer sur une mangue que je viendrais de cueillir au soleil !

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On profite aussi de l’accès internet pour planifier un peu plus les jours prochains. Le millionnaire, tout en sirotant son jus de fruits frais, achète deux billets d’avion pour aller visiter l’île voisine, réserve son hôtel sur Nusa Lembongan et sa voiture pour un peu plus tard. C’est chouette d’être millionnaire.

Et puis ensuite, il y a eut la gentille madame, qui a bien vu que l’on était heureux, joyeux et sympathiques. Et qui voulait absolument nous vendre des sarongs. Parce que des sarongs, il faut absolument que vous en portiez un pour visiter un temple. Et puis c’est beau, et ça fait un beau souvenir ! Et nous, on avait prévu d’en acheter un.

C’est écrit dans les guides, et même la madame me l’a dit à la fin : on vous donne un prix, ensuite vous négociez. Si jamais vous avez besoin de quelqu’un pour négocier, ne pensez surtout pas à moi. Certes, le billet d’avion n’était vraiment pas cher, mais j’ai réussi à payer deux sarongs et deux écharpes pour le même prix. En même temps, je n’ai à peu prêt aucune idée des tarifs pratiqués, alors ça aide pas du tout. Je suis parti vexé, en disant qu’on m’y reprendra plus. Mais quand même content, parce qu’ils sont beaux nos sarongs ! Vous pourrez les voir dès qu’on fera des photos de nous en train de visiter un temple.