Bali et Lombok

Volcans et plages, fonds marins et rizières, villes et cascades.

Archive for the ‘Des images au lieu des mots’ Category

Dernière journée à Bali

Dans un hôtel grand luxe, avec un lit gigantesque, et une salle de bain où l’on pourrait presque se perdre, on dort bien. Mais pas spécialement mieux que dans le bungalow huit fois moins cher de la veille… par contre, on a un choix de petits déjeuners assez sympa, alors on en profite et on apprécie !

Et puis on retourne à la chambre, histoire de refaire tout les bagages. Cet énorme tas de bordel doit tenir dans un nombre limité de sac… et on y arrive. Après une bonne heure quand même ! Un petit tour rapide en photo de l’hôtel avant de reprendre la route.

IMG_4519.jpg IMG_4523.jpg IMG_4525.jpg IMG_4526.jpg IMG_4527.jpg IMG_4528.jpg IMG_4529.jpg IMG_4532.jpg IMG_4534.jpg IMG_4536.jpg IMG_4537.jpg IMG_4539.jpg

Aujourd’hui, le programme est simple et chargé : on doit prendre l’avion à 22h. Donc être à l’aéroport à 20h. Il reste un temple que l’on veut voir dans le sud : Uluwatu. Temple réputé pour les spectacles organisés à la tombée du jour. Généralement vers 18h. Pour une durée d’une heure. Le tout étant situé à une demi heure de l’aéroport environ. Bon, bin si on calcule, ça se tient. Dans la théorie. Dans la pratique, on verra bien !

Quand à ce que l’on va faire pour meubler l’après midi, c’est assez simple : essayer de se trouver une ou deux jolies plages avec des jolies vagues, et en profiter au maximum.

La presqu’île du sud de Bali est hyper touristique et ça paraît. Construits dans tout les sens. Hôtels, restaurants, resorts gigantesques… rien de très inspirant en fait ! Jusqu’à ce que l’on arrive à quitter la route principale pour se diriger vers la plage. On en trouve une qui nous plait. Avec des jolies vagues. Des vagues assez énormes en fait. On a un peu du mal à se mettre à l’eau ; pas à cause de la température, mais de la taille des vagues. Et puis on y arrive. Je m’écarte un peu du bord pour m’amuser dans les rouleaux. Iris regarde de loin. Je me fais brasser un peu ; avant de finalement ressortir de l’eau, complètement crevé.

IMG_4540.jpg IMG_4541.jpg IMG_4542.jpg IMG_4546.jpg IMG_4548.jpg IMG_4550.jpg IMG_4553.jpg IMG_4554.jpg IMG_4557.jpg

Une plage, ça fait du bien. Mais deux, c’est mieux, non ? Alors après une petite pause repas, on se dirige vers une autre plage : celle de Padang Padang. Plage très connue. Si si, je vous assure. C’est la plage où se balade Julia Roberts dans « Mange prie aime ». Plage assez jolie, et surtout très familiale. Ambiance agréable, eau chaude, petite vague. On adore !

IMG_4564.jpg IMG_4565.jpg IMG_4566.jpg IMG_4569.jpg IMG_4571.jpg IMG_4573.jpg IMG_4575.jpg IMG_4578.jpg IMG_4587.jpg IMG_4596.jpg IMG_4599.jpg IMG_4602.jpg

Et puis le temps passe. Vite. Le soleil commence à baisser à l’horizon. On prend donc la route d’Uluwatu. Il y a pas mal de gens au temple. Pas mal de singes aussi. On arrive juste à temps pour le coucher de soleil, et le spectacle qui commence juste après.

IMG_4603.jpg IMG_4606.jpg IMG_4607.jpgIMG_4605.jpg IMG_4608.jpg IMG_4610.jpg IMG_4611.jpg IMG_4620.jpg IMG_4618.jpg  IMG_4612.jpg IMG_4614.jpg IMG_4617.jpg

L’emplacement du temple est magnifique, avec la falaise qui tombe dans la mer, et la lumière de fin de journée qui est tout simplement superbe. On regarde un peu à l’accéléré par contre, pour ne pas rater le début du spectacle. On réalise très rapidement que l’on va voir un autre spectacle de Kecak Dance ; comme à Ubud. En fait, on va revoir exactement la même histoire. Bon, bin c’est parti alors !

IMG_4625.jpg IMG_4627.jpg IMG_4631.jpg IMG_4633.jpg IMG_4635.jpg IMG_4637.jpg

En fait, on accroche un peu mieux pour l’occasion. Mieux jouer ? Mieux danser ? Je sais pas trop. Moi, ça continue à me fasciner. Et puis avec le mode d’emploi (on a un résumé de l’histoire sur une feuille écrite presque en français) on comprend quand même mieux !

Et puis quand vient le moment de s’amuser avec le feu, ça ressort mieux. Et le photographe, là, il est tout simplement heureux !

IMG_4647.jpg IMG_4648.jpg IMG_4650.jpg IMG_4652.jpg IMG_4655.jpg IMG_4657.jpg IMG_4661.jpg IMG_4663.jpg IMG_4666.jpg

Voilà qui vient conclure à merveille cette dernière journée balistique ! On suit la horde de gens qui retournent aux voitures. On embarque dans la notre, on s’engage dans le trafic. Une heure pour faire 25 kilomètres ça devrait le faire en principe. Sisi, on y croit… ça avance, plus ou moins vite. Plutôt moins que plus… Je finis par m’inquiéter un peu ; à tord. On arrive à l’aéroport avec 3 minutes de retard. On a quand même mis un peu plus d’une heure !

On rend la voiture, on enregistre les bagages. Je passe à deux doigts de m’engueuler avec le type de la sécurité qui refuse que j’amène ma flute dans l’avion. Consigne de sécurité jetstar. Ma flute est un objet dangereux. Évidemment, s’engueuler avec un type de la sécurité, c’est la meilleure façon de ne pas prendre l’avion. Je range donc ma flute dans mon sac.

On passe la sécurité, on prend le temps de manger un peu. Comme d’habitude dans les aéroports : on enchaine période de stress où tout doit aller vite, et attentes longues et chiantes.

Et puis finalement, on est dans l’avion. On s’installe comme on peut. Demain, on se réveille à Sydney. Je ne m’y suis pas encore fait je crois. Et pourtant, ça va se faire pour de vrai !

Retour dands le sud

Une fois de plus, on nous a proposé une petite balade pour aller voir des cascades. Une fois de plus, on a accepté, même si on est toujours un peu court dans le temps. Ce soir, on doit être de retour dans le sud, afin de pouvoir prendre l’avion demain.

La région de Munduk est connue pour ses cascades, et ses plantations ; c’est le programme qui nous attend. Longue balade pour voir des cascades, du café, de la vanille, etc… balade assez raide, au demeurant, qui nous fait quand même faire un beau dénivelé. Mais ça vaut vraiment la peine. Le paysage est magnifique, et une fois de plus, dans un monde un peu irréel, que l’on n’a pas vraiment l’habitude de voir tout les jours.

IMG_4383.jpg IMG_4384.jpg IMG_4386.jpg IMG_4385.jpg IMG_4382.jpg IMG_4412.jpgIMG_4388.jpg IMG_4389.jpg IMG_4392.jpg IMG_4407.jpg IMG_4411.jpg IMG_4416.jpgIMG_4414.jpg IMG_4420.jpg IMG_4422.jpgIMG_4417.jpg IMG_4430.jpg IMG_4437.jpgIMG_4431.jpg IMG_4434.jpg IMG_4429.jpg

La balade a également été l’occasion de goûter à une graine de café, directement mangé sur l’arbre. C’est dur, pas vraiment mangeable mais, et c’est surprenant, l’écorce de la graine est sucrée. Comme quoi…

On rentre à la voiture avec une heure de retard sur ce que l’on pensait. En même temps, il ne nous reste pas tant de route que ça à faire. Et ça roule bien. On retraverse donc tout Bali, du nord au sud, avant d’arriver au temple de Tanah Lot. Un temple magnifique, sur un rocher, donnant plein ouest. Donc juste parfait pour les couchers de soleil.

L’arrivée sur le temple me fait un peu un choc, avec une ambiance un peu disney land. Encore plus de boutiques que d’habitudes (c’est peu dire) un parking gigantesque, plein de gens de partout… petit moment d’inquiétude, qui passera finalement assez vite. Même s’il y a beaucoup de monde, beaucoup semblent occupés dans les boutiques, et quand on arrive au temple, ou plutôt en vue du temple, même s’il y a beaucoup de gens, ça reste supportable. Vu les nuages bas sur l’horizon, on oubliera le coucher de soleil. C’est pas plus mal : ça m’évitera un peu de conduite de nuit. On reste quand même un petit moment au temple, à admirer. On ne peut malheureusement pas rentrer dans le temple lui même. Il faut dire que vu la taille et le nombre de gens, ça ne serait juste pas gérable.

IMG_4454.jpg IMG_4455.jpg IMG_4457.jpg IMG_4459.jpg IMG_4465.jpg IMG_4470.jpg IMG_4472.jpg IMG_4475.jpg IMG_4478.jpg IMG_4482.jpg IMG_4483.jpg IMG_4487.jpg IMG_4490.jpg IMG_4494.jpg IMG_4496.jpg

On reprend la route une dernière fois ; direction Jimbaran. C’est juste au sud de l’aéroport. Il y a une grande plage magnifique, avec de nombreux restaurants avec viviers. Vous choisissez votre poisson, on vous le prépare, et on vous le sert. Ça nous fait bien envie pour notre dernière soirée quand même !

IMG_4499.jpg IMG_4501.jpg IMG_4507.jpg

La traversée de Denpasar est un magnifique cauchemar. Voitures dans tout les sens, rues saturées de trafic (à priori, on est à l’heure de pointe) et comme d’habitude, des panneaux de directions difficiles à voir, ou incertains. Si sur la carte la route paraissait simple (à droite, tout droit, à gauche) en réalité, on se retrouve à tourner pendant un long moment avant de finalement se retrouver là où l’on veut. Il n’empêche que pour l’occasion, je suis à deux doigts de perdre patience !

On profite de passer juste à côté de l’aéroport pour récupérer nos bagages. Comme ça, on pourra tout refaire ça demain matin à l’hôtel, ça sera plus simple.

L’hôtel… parlons en… en débarquant dans un endroit bien touristique, on pensait trouver un hôtel sans problème. Après avoir tourné un peu en rond pendant un long moment, en n’ayant trouver que des villas de luxe en location, on finit par demander un peu des tarifs. Par curiosité. Mais vu les prix, on se dit qu’on va vite oublier ça. Il commence à être tard ; je suis fatigué. On essaie aussi de demander des adresses pas cher, mais ils ne sont pas capables de nous en donner. Les deux premiers endroits où l’on s’arrête, les prix sont tout simplement hallucinant, et l’accueil pas agréable du tout. Et puis au troisième, je trouve les gens plus sympathiques. Je prends le temps de discuter un peu, d’expliquer la situation ; ça permet de faire baisser encore les tarifs. Ça reste très cher par rapport à tout ce que l’on a payé jusqu’ici, mais c’est quand même acceptable. J’en ai marre de rouler ; pas envie d’en rajouter encore. On prend donc l’option hôtel grand luxe. On pose la voiture, on pose les bagages, on remonte dans la voiture, et on va manger nos poissons.

IMG_4514.jpg IMG_4515.jpg IMG_4516.jpg

On s’arrête dans un restaurant où ils offrent une option « goûtez un peu à tout » qui à l’air très sympa. Au final, on a goûté un peu à tout, mais on ressort un peu déçu. « Tout » a un peu le même goût. Cuisson barbecue à chaque fois, ça a tendance à uniformiser un peu l’ensemble ! Au final, ça ne vaut pas ce que l’on a goûté à plusieurs reprises sur la route. Pas bien grave non plus. On rentre à l’hôtel, bien fatigué, pour notre dernière nuit balinière.

La journée des cascades

On en a discuté ; on a hésité. Finalement, on s’est dit que ses cascades, elles pouvaient être bien belles après tout. C’était une chance à prendre. Et puis avec un guide local, qui parle pas trop mal anglais, c’est toujours plus sympa. On hésitait aussi parce que ça prend une heure pour se rendre ; et que ça nous prendra autant pour revenir. Jusqu’à ce qu’on découvre qu’il nous reste un jour de vacances de plus que ce que l’on pensait. Ça c’est toujours une chouette nouvelle !

Alors finalement, après un petit déjeuner des plus agréables, on a pris la route, en suivant le scooter devant nous. La route est très sympa. Elle s’éloigne tranquillement dans les montagnes, traversent des petits villages. On aime bien.

IMG_4202.jpg IMG_4204.jpg IMG_4206.jpg IMG_4209.jpg IMG_4210.jpg IMG_4211.jpg

Il nous a prévenu qu’il y aurait aussi un peu à marcher. Qu’il y aurait pas mal de marches à descendre. Soit… on le suit quand même avec beaucoup d’enthousiasme. Surtout au début. Et encore plus quand les premières cascades se dévoilent dans le lointain. Pas si lointain que ça d’ailleurs. En chemin, il en profite aussi pour nous faire découvrir chocolat, café, vanille, noix de muscade, jack fruit, papayes… en version « sur l’arbre » et non plus « sur l’étalage du magasin ». Un survol des plus intéressants et des plus culturels.

IMG_4212.jpg IMG_4213.jpg IMG_4215.jpg IMG_4219.jpg IMG_4221.jpg IMG_4222.jpg IMG_4223.jpg IMG_4224.jpg IMG_4226.jpg IMG_4229.jpg IMG_4218.jpg IMG_4231.jpg IMG_4235.jpg IMG_4237.jpg IMG_4241.jpg IMG_4242.jpg IMG_4247.jpg IMG_4250.jpg

On attaque alors la descente pour se rendre au pied de la cascade double. On plonge dans un univers tout simplement magnifique, dignes des plus grandes aventures. On traverse des rivières à pied, on descend des marches, on glisse, on ne tombe pas… on s’amuse comme des fous !

IMG_4257.jpg IMG_4260.jpg IMG_4261.jpg IMG_4264.jpg IMG_4265.jpg IMG_4266.jpg IMG_4268.jpg IMG_4271.jpg IMG_4273.jpg IMG_4276.jpg IMG_4277.jpg IMG_4278.jpgIMG_4275.jpg IMG_4279.jpg IMG_4280.jpg IMG_4282.jpg IMG_4287.jpg IMG_4288.jpg IMG_4290.jpg IMG_4292.jpg IMG_4297.jpg IMG_4303.jpg IMG_4304.jpg IMG_4306.jpg IMG_4307.jpg IMG_4308.jpg IMG_4314.jpg

Je ne sais pas comment vous expliquer ce que l’on ressent, perdu au milieu de nul part, au pied de deux cascades grandioses, dans un paysage directement sorti d’un film. Se faire complètement tremper par les embruns, qui ne sont même pas froids. Rire, simplement, devant la beauté et la merveille des lieux. Si un jour vous passez dans le coin de Bali, allez faire un tour… ça vaut vraiment la peine !

On est remonté ; on s’est arrêté pour prendre un thé, directement chez les producteurs. Et acheter beaucoup d’épices ; directement chez les producteurs aussi.

IMG_4319.jpg IMG_4321.jpg IMG_4326.jpg IMG_4328.jpg IMG_4330.jpg IMG_4332.jpg IMG_4333.jpg IMG_4336.jpg IMG_4337.jpg IMG_4340.jpg

Et fidèles à nos habitudes, on a repris la route. Plus tard que prévu, à nouveau.

La météo nous a offert une magnifique averse. Du genre qui fait pleuvoir beaucoup et qui fait hésiter à continuer d’avancer. Route de montagnes, qui tournent beaucoup, avec torrent sur la route, ça peut être un peu pas trop inspirant. Mais en même temps, à force de monter, la pluie s’est arrêtée ; ou plutôt calmée. Au moment où on arrivait aux chutes de Git Git. Petite hésitation à cause de la météo, mais finalement on s’offre une deuxième petite balade. Et une autre jolie cascade.

IMG_4347.jpg IMG_4349.jpg IMG_4351.jpg IMG_4352.jpg IMG_4355.jpg IMG_4359.jpg IMG_4362.jpg IMG_4364.jpg IMG_4366.jpg

Et à nouveau, on se retrouve un peu en retard sur ce qui était prévu, en le regrettant un peu : la date de départ approchant de plus en plus, on ne peut plus vraiment repousser les choses, et le temps se comprime de moins en moins bien. On arrive quand même à Munduk, comme prévu, mais plus tard que ce que l’on pensait. On se choisit rapidement un endroit où dormir. Le premier qui nous tombe dessus, en fait. Avec des gens très heureux de nous voir : la place est vide. Ils nous proposent un prix dérisoire que l’on accepte. On a de la place, c’est beau, c’est grand, et il y a une araignée gigantesque dans la salle de bain. On s’en débarrasse tant bien que mal.

IMG_4376.jpg IMG_4378.jpg IMG_4379.jpg IMG_4381.jpg

Encore un problème de paiement par carte au restaurant. La voiture nous fait quelques ratées sur le chemin du retour ; une jeep qui cale dans une montée un peu raide, ça surprend quand même. Ajoutez à ça l’araignée dans la salle de bain, ça commence à faire un peu beaucoup. Je m’endors en me disant que si j’aime bien Bali, un retour à la civilisation fera aussi du bien !

La journée snorkeling

La côte nord à Bali, et je dirais même plus exactement la côte nord est, est particulièrement réputé pour le snorkeling. J’en avais eu un premier aperçu la veille, alors que j’étais tombé sur des coraux à deux mètres de la plage… on va s’en rendre compte à nouveau aujourd’hui : direction « japanese wreck ». Une épave japonnaise, au milieu d’un magnifique jardin de corail. Conseillé par Rémi, qui nous avait filmé lors de la deuxième plongée. Toujours important d’avoir des conseillers !

IMG_4148.jpg IMG_4151.jpg IMG_4152.jpg IMG_4153.jpg IMG_4154.jpg IMG_4155.jpg

On est parti là bas un peu tôt, sur une suggestion d’Iris. Suggestion qui a porté ses fruits. On est arrivé dans un endroit bien tranquille, pour profiter d’un fond marin tout simplement grandiose. Là encore, les palmes sont à la limite inutiles, tellement tout est à portée de main. Et puis on trouve l’épave. Beaucoup plus petit que le USS LIberty ; une quinzaine de mètres maximum. Mais juste à côté de la surface. Juste parfaite pour m’offrir des petites apnées. J’en profite au maximum. Mes poumons m’en remercient. Ça fait longtemps que je n’avais pas fait d’apnée, et ça fait tellement du bien ! Se relaxer, se détendre, prendre son temps, y aller le plus tranquillement possible… je me sens vraiment bien !

Et puis les gens arrivent petit à petit. L’endroit se trouve rapidement à déborder de gens. On reste encore un peu, mais pas très longtemps. On a vu ce que l’on voulait voir, on est enchanté, on est heureux.

IMG_4144.jpg IMG_4145.jpg IMG_4146.jpg

On rentre ensuite en direction de l’hôtel, histoire d’en profiter encore un peu. Parce que quand même, il est bien cet hôtel !

IMG_4157.jpg IMG_4159.jpg IMG_4163.jpg IMG_4165.jpg IMG_4168.jpg IMG_4169.jpg IMG_4170.jpg IMG_4172.jpg IMG_4176.jpg

Malheureusement, toute bonne chose ayant une fin, on quitte notre jolie piscine. Direction : l’épave du USS Liberty. Oui… certes… cela a un petit côté déjà vu. Mais on s’est dit qu’on pouvait y retourner. En snorkeling, cette fois. Histoire d’en profiter encore un peu, puisqu’après tout, c’est sur la route. Route assez magnifique, d’ailleurs, qui nous redonne quelques jolis points de vue sur le mont Agung.

IMG_4181.jpg IMG_4184.jpg IMG_4188.jpg IMG_4190.jpg IMG_4194.jpg IMG_4195.jpg IMG_4196.jpg IMG_4198.jpg IMG_4200.jpg

Mon masque, je m’en suis rendu compte la première journée snorkeling, a la mauvaise idée de fuir, ce qui n’est pas très agréable. Du coup, je suis obligé d’en louer un à chaque sortie, et aujourd’hui ne fait pas exception. Sauf que quand je rentre dans la boutique du loueur, je vois des appareils photos dans un coin. Dans des boitiers. Oui, ils sont à louer. Du coup, pour l’occasion, il y aura même quelques photos ! Vidéos, aussi, qui arriveront plus tard, comme toutes les autres.

IMG_3400.jpg IMG_3402.jpg IMG_3404.jpg IMG_3407.jpg IMG_3409.jpg IMG_3414.jpg IMG_3419.jpg IMG_3421.jpg IMG_3423.jpg IMG_3431.jpg IMG_3443.jpg IMG_3445.jpg IMG_3427.jpg IMG_3452.jpg IMG_3453.jpg IMG_3455.jpg IMG_3456.jpg IMG_3474.jpg IMG_3481.jpg IMG_3484.jpg IMG_3511.jpg

En fait, on a tellement tripé lors de la plongée du matin, et on retripe tellement à nouveau lors de cette plongée (faut dire qu’avec l’appareil photo, ça motive à rester encore plus longtemps dans l’eau !) qu’il commence à être un peu tard. Plus tard que prévu en tout cas. On reprend quand même la route, mais on réalise rapidement que l’on n’arrivera pas à se rendre aussi loin que prévu. On ajoute à ça une erreur de ma part qui nous envoie sur une mauvaise route (alors qu’Iris m’indiquait le bon chemin, et que je l’ai même pas écouté, honte à moi).

Je commence à sentir un peu le plan galère qui se met en place. On a, certes, une voiture, mais pas d’hôtel pour le moment. On a, en plus, perdu le guide du routard. Donc pas d’informations précises pour trouver à se loger. J’ai juste ma carte, qui a quelques hôtels indiqués dessus, mais sans plus de détails. On est en train de chercher, quand quelqu’un avec un scooter nous dit « moi, j’ai un hôtel. Pas très loin. Je vous fais un bon prix ». Le prix, en effet, est bon. Mais ça me laisse un petit arrière goût de plan encore plus galère. Le gars nous guide en scooter. « C’est à peine 5 kilomètres ». On en fait presque le double, en le perdant même à un moment, avant de finalement arriver. Il nous montre une chambre. Plancher en bois pas propre, avec cafard qui se promène dans un coin. Bon, on oublie ça. Il nous montre quand même une deuxième chambre. Celle là, par contre, est plus propre. Le prix est quand même vraiment tentant. On décide de s’installer. On mange même au restaurant de l’hôtel, qui lui aussi est vraiment pas cher.

Et puis l’un des employés vient nous parler. Il nous demande ce que l’on a prévu pour demain. Nous, on a prévu d’aller voir une cascade. Peut être même d’eux. Il nous dit que l’une des deux est à sec en ce moment. Mais que lui il peut nous emmener en voir 5 des cascades. Dans un endroit magnifique. Ça a l’air honnête son histoire. Il nous guiderait. On hésite. On en reparlera demain matin…

En direction d’Amed

Redescendre de la montagne ; rentrer à l’hôtel ; se relaxer un peu dans la piscine. Payer l’hôtel. Découvrir qu’ils ne prennent pas la carte de crédit. Se débrouiller comme on peut pour finalement réussir à changer dix euros pour avoir le montant suffisant. Monter dans la voiture. Prendre la route en direction d’Amed. Parce qu’à Amed, il y a la plage, et qu’on peut y faire du snorkeling. On peut aussi se relaxer.

Sur la route, on admire encore quelques rizières.

IMG_4116.jpg IMG_4118.jpg IMG_4119.jpg IMG_4125.jpg IMG_4127.jpg IMG_4131.jpg IMG_4133.jpg IMG_4136.jpg IMG_4137.jpg

Et on fait une pause au magnifique palais d’eau où l’on peste quand la batterie tombe en panne après seulement trois photos. Dommage, c’était vraiment beau.

IMG_4138.jpg IMG_4139.jpg IMG_4140.jpg

La route jusqu’à Amed, on l’a déjà prise pour aller faire de la plongée. Sauf qu’à un moment, on tourne à droite. Amed, c’est devenu un enchainement d’hôtels ; mais pas dans le même genre que Sanur. C’est plus sympa ; il y a un côté authentique qui a réussi à survivre.

Sur les conseils de Guillaume, le québécois avec qui on a plongé la deuxième fois, on s’arrête au Wawa Wewe. On voit la piscine. On admire la vue sur la mer. On contemple la chambre et le bungalow… C’est parfait.

Je vais jeter un coup d’oeil dans la mer. C’est hallucinant. En fait, je ne peux tout simplement pas palmer : les coraux sont à 60 centimètres de fond. Je me contente de flotter et d’admirer le fond. C’est beau. C’est plein de couleurs. J’adore.

Le soleil se couche. Retour à l’hôtel, où l’on mange super bien pour vraiment pas cher. La place nous plait vraiment beaucoup ! On regrette juste de ne pouvoir rester qu’une nuit. Demain, on reprend à nouveau la route.

Le Mont Agung

J’ai pris cette habitude il y a quelques temps maintenant. Une habitude qui me plait bien. Quand je me rends à un endroit que je ne connais pas, je regarde avant la carte en relief. J’observe, j’étudie, j’analyse. Je trouve que ça donne énormément d’informations. Ça permet d’anticiper certains types de paysages, et ça m’aide à prendre certaines directions.

Quand j’ai vu la carte en relief de Bali, l’une des premières choses que j’ai dit, c’est « je veux aller là ». « Là » désignait le Mont Agung. Montagne grandiose, magnifique, gigantesque, qui domine le reste de l’île, l’écrasant de toute sa splendeur. Oui, j’avais envie d’aller lui titiller le sommet.

La voiture est partie de l’hôtel à deux heures du matin ; après une nuit forcément trop courte. Le chauffeur nous a conduit dans le noir pendant une demi heure. On a fini par descendre dans un parking quasiment abandonné. Et on a attaqué l’ascension.

Atteindre le sommet du mont Agung, c’est grimpé un dénivelé de 1300 mètres. Nous en avons fait seulement 1100. Impossible d’avancer sur la fin. Trop difficile ; trop raide ; trop fatigués. Nous avons fait demi tour. Pas très loin du sommet, certes, mais loin quand même. La météo n’était pas au rendez-vous. Nous nous sommes retrouvés loin au dessus des nuages, mais les nuages ont refusés de partir. Allez au sommet de la montagne juste pour voir une mer de nuages à perte de vue n’était pas assez motivant. Si nous avions pu voir l’île s’étaler devant nous. Si nous avions eut la vue, sans doute aurions nous atteint le sommet.

Nous sommes redescendus. Un peu déçu, mais quand même plutôt fier. 1100 mètres de dénivelés, quand on y pense, c’est déjà énorme ! Un rendez-vous à reporter pour une autre occasion ? Peut être… c’est à voir.

IMG_4065.jpg IMG_4066.jpg IMG_4068.jpg IMG_4071.jpg IMG_4072.jpg IMG_4073.jpg IMG_4074.jpg IMG_4075.jpg IMG_4080.jpg IMG_4083.jpg IMG_4092.jpg IMG_4096.jpg

La préparation psychologique

Le plan de match est un peu serré pour les jours qui viennent. En fait, la fin approche de plus en plus rapidement, et on a de moins en moins de marge de manoeuvre. Alors par exemple, si on veut faire le Mont Agung, on n’a qu’un seul moment disponible : cette nuit. Oui oui, cette nuit. Parce que le mont Agung, on commence à le grimper à deux heures du matin. Comme ça, on a le levé de soleil, et surtout pas trop chaud.

On prend donc la direction de Sidemen, petit village un peu reculé dans les terres, d’où il est facile de rejoindre la montagne. Petit village également réputé pour ses rizières magnifiques.

La route se fait sans trop de problème. La carte pas très loin quand même juste pour être sûre, et une seule petite étape prévue pour être sûr de ne pas arriver trop tard.

IMG_3896.jpg IMG_3897.jpg IMG_3898.jpg IMG_3899.jpg IMG_3901.jpg IMG_3902.jpg

La pause, on la fait à Klungkung, où l’on s’arrête rapidement pour voir un « palais » de justice, un joli pavillon et un petit musée.

En fait de palais de justice, c’est un petit endroit tout simple, avec un simple toit, où peuvent se tenir 6 personnes assises, et sans doute une trentaine debout. La partie intéressante, c’est surtout les fresques peintes sur le toit, qui représentent les différentes tortures qui peuvent être infligées aux coupables. Sympathiques, non ?

IMG_3907.jpg IMG_3908.jpg IMG_3910.jpg IMG_3915.jpg IMG_3916.jpg IMG_3917.jpg IMG_3919.jpg IMG_3921.jpg IMG_3923.jpg

En fait, je fais assez rapidement le parallèle avec les peintures/sculptures que l’on retrouve en France sur les devantures d’églises. Si le style du dessin est différent, je trouve que le fond est exactement le même. Caricatural, exagéré, ne montrant pas la souffrance des protagonistes. Vraiment intéressant comme approche. Et très original au niveau des idées pour les supplices !

Le pavillon flottant se trouve juste à côté. Il est tout simple mais très joli entouré de son petit bassin (plein de carpes, comme d’habitude). Là encore, le plafond est recouvert de peintures.

IMG_3903.jpg IMG_3904.jpg IMG_3905.jpg IMG_3925.jpg IMG_3930.jpgIMG_3928.jpgIMG_3926.jpg IMG_3929.jpg IMG_3932.jpg IMG_3935.jpg IMG_3937.jpg IMG_3941.jpg IMG_3942.jpg IMG_3945.jpg IMG_3946.jpg

Le musée, quand à lui, manque cruellement d’intérêt. On peut y voir quelques vieux objets, bien poussiéreux, pas particulièrement joli. On ne s’y attarde pas ; la route nous attend. Une route magnifique, quoique bien petite et étroite. Et beaucoup plus rapide que ce que l’on pensait.

IMG_3957.jpg IMG_3958.jpg IMG_3960.jpg IMG_3962.jpg IMG_3964.jpg IMG_3965.jpg IMG_3967.jpg IMG_3968.jpg IMG_3969.jpg IMG_3971.jpg IMG_3973.jpg IMG_3974.jpg IMG_3975.jpg IMG_3977.jpg IMG_3980.jpg IMG_3981.jpg IMG_3982.jpg IMG_3984.jpg IMG_3985.jpg IMG_3987.jpg IMG_3988.jpg

On arrive donc à Sidemen plus tôt que prévu. On repère assez rapidement un hôtel qui nous plait. Bon, d’accord, on a tout les deux craqués sur la piscine à débordement avec vue sur les rizières. La chambre réservée, le trek réservé également, on se fait une tite balade dans les environs. En trichant. On va bien marcher cette nuit, donc pour l’occasion, on se balade en voiture. Même si, des fois, on se dit que peut être, vu les ponts, on aurait pas du. Mais rien ne casse et tout va bien.

IMG_3994.jpg IMG_3996.jpg IMG_3997.jpg IMG_3999.jpg IMG_4001.jpg IMG_4002.jpg IMG_4004.jpg IMG_4006.jpg IMG_4007.jpg IMG_4008.jpg IMG_4009.jpg IMG_4010.jpg IMG_4012.jpg IMG_4014.jpg IMG_4016.jpg

Et puis comme l’idée d’un hôtel avec piscine c’était de se baigne, on se fait une fin d’après midi très tranquille, la tête dans l’eau. Avant d’aller se coucher très très tôt, parce qu’on se lève encore plus tôt.

IMG_4019.jpg IMG_4020.jpg IMG_4021.jpg IMG_4022.jpg IMG_4024.jpg IMG_4028.jpg IMG_4029.jpg IMG_4031.jpg IMG_4034.jpg IMG_4039.jpg IMG_4040.jpg IMG_4045.jpg IMG_4048.jpg IMG_4049.jpg IMG_4053.jpg IMG_4059.jpg IMG_4060.jpg IMG_4063.jpg

Dans les environs de Ubud : temples et rizières.

Certains lecteurs perspicaces auront noté qu’il y a trois jours, nous avons loué une voiture à Sanur. Et que depuis, à part pour se rendre à Ubud, on ne l’a pas réutilisé. Ces lecteurs perspicaces ont parfaitement raisons ; mais cela va changer. Car aujourd’hui, en effet, petite virée dans les environs de Ubud. Et pour l’occasion, la voiture va servir !

On roule un peu ; la ville s’étale, mais on finit par en sortir. Non sans avoir mangé des kilomètres de petites boutiques vendant sculptures sur bois (thématique pinochio dans le coin, mais on sait pas pourquoi), pierres taillées, et autres bébelles/souvenirs.

On tombe sur un parking à la sortie d’un virage. Juste en face, les rizières sont là. Des rizières, il y en a un peu partout à Bali, et c’est vrai que même sur du plat, c’est beau. Mais quand elles sont installées en terrasses, c’est tout simplement magnifique. À peine garé, le moteur tourne encore, mais on se fait déjà sauté dessus par une horde de vendeur en tout genre. Corne de boeuf sculptée, baguettes en bois sculptées également, sarong… si d’habitude ils ne sont pas trop envahissants, pour l’occasion ils sont assez insupportables. Après avoir dit « non merci » une dizaine de fois à chacun, on arrête de discuter, et on ne répond plus, et on descend vers les rizières qui nous attendent.

IMG_3519.jpg IMG_3529.jpg IMG_3530.jpg

On hésite un tout petit peu au début. Est-ce qu’on a le droit de descendre, est-ce qu’on va déranger ? Et puis quelqu’un nous indique le chemin à suivre ; on prend ça comme une autorisation.

IMG_3534.jpg IMG_3535.jpg IMG_3537.jpg IMG_3536.jpg IMG_3532.jpg IMG_3538.jpg

Un peu plus bas, un paysan nous fait un grand sourire. Quand il voit mon appareil photo, il me fait signe d’attendre. Il s’empresse de prendre ses deux paniers et prend la pause.

IMG_3539.jpg IMG_3541.jpg

Et hop, une carte postale. Et puis il s’approche de nous. Commence à discuter. Me met son fardeau sur l’épaule, m’ajoute un chapeau sur la tête.

IMG_3542.jpg IMG_3543.jpg

Et hop, deux photos touristes ! Il nous propose ensuite de nous prendre en photo. Pourquoi pas après tout !

IMG_3545.jpg IMG_3546.jpg

Et hop, deux autres photos touristes ! On discute encore deux petites minutes ; il nous dit qu’on peut boire une noix de coco dans la petite cabane juste là bas. Évidemment, on a vu le coup venir. Il nous demande un peu d’argent ensuite. C’est de bonne guerre, et je lui donne volontiers. Le contact était sympa, et puis après tout, c’est nous les touristes qui débarquons sur son lieu de travail !

On reprend la descente, direction la petite cabane. Pour l’occasion, on va même se réessayer à la noix de coco tiens !

IMG_3548.jpg IMG_3552.jpg IMG_3553.jpg

Être touriste dans certains endroits, pour moi, implique un certains nombre de choses, dont celui de se prêter au jeu. La noix de coco, je n’avais pas particulièrement apprécié la première ; j’avais envie de lui laisser une deuxième chance, et je trouvais que c’était un bon endroit pour réessayer. Je n’aime pas être un touriste qui ne fait que passer, sans dépenser un peu d’argent. J’ai donné avec grand plaisir au gars qui nous a pris en photo. Pas comme les deux françaises qui sont arrivées un peu après nous, et avec qui il a répété le même scénario ; après lui avoir donné de l’argent en faisant la gueule, elles sont parties en rouspétant sur le thème « ouais, d’abord il est gentil, et après il demande de l’argent ». Je ne sais pas exactement comment expliquer le sentiment lié à ça. Payer, pour moi, c’est à la fois une façon de m’excuser pour le dérangement, et de remercier pour me permettre de profiter de tout ça. C’est une forme de politesse et de respect, et j’avoue ne pas comprendre ceux qui ne comprennent pas ça. Surtout quand on parle seulement de quelques dizaines de centimes d’euros… ça fait partie du jeu, et je l’accepte totalement. Et quoi de mieux que boire une noix de coco pour avoir ces grandes discussions philosophiques ?

On se balade encore un petit moment dans les rizières. On prend notre temps ; on savoure ; on admire. Parce que comme paysage dépaysant et magnifique à la fois, c’est pas mal !

IMG_3554.jpg IMG_3555.jpg IMG_3557.jpg IMG_3558.jpg IMG_3560.jpg IMG_3563.jpg IMG_3565.jpg IMG_3568.jpg IMG_3569.jpg IMG_3571.jpg IMG_3573.jpg IMG_3575.jpg IMG_3576.jpg IMG_3577.jpg IMG_3580.jpgIMG_3579.jpg IMG_3570.jpg IMG_3586.jpgIMG_3585.jpgIMG_3581.jpg IMG_3590.jpgIMG_3588.jpg IMG_3589.jpg IMG_3591.jpg IMG_3599.jpg IMG_3601.jpg IMG_3603.jpg

On repart les yeux tout pétillants de belles images. Comme d’habitude, les chemins sont pas forcément des mieux indiqués, et on se mélange un tit peu les pinceaux à un carrefour. Pas bien grave, au final, vu que ça nous permet de nous retrouver dans un temple pas du tout prévu au début. On s’est adapté au rythme local : quand on arrive, un monsieur très souriant nous guide pour se garer. Il nous montre la place, bloque la circulation à l’arrivée et au départ, et est très gentil. En général, ce monsieur coûte 5,000 Rp (0.40 euros, 0.75 CAD). Ensuite, il nous indique toujours aussi souriant l’endroit où il faut acheter les billets. Pour les temples, on se retrouve généralement à 10,000 Rp par personne. Tout ça sous les propositions des vendeuses de sarong qui voient bien que l’on en a déjà un, mais qui pensent que l’on serait plus heureux avec deux. Une fois les différentes étapes passées, on se retrouve dans le temple et on peut en profiter.

IMG_3615.jpg IMG_3616.jpg IMG_3617.jpg IMG_3620.jpg IMG_3621.jpg IMG_3624.jpg IMG_3625.jpgIMG_3635.jpg IMG_3628.jpg IMG_3629.jpg IMG_3627.jpg IMG_3633.jpg IMG_3637.jpg IMG_3640.jpg IMG_3641.jpg IMG_3644.jpg IMG_3645.jpg IMG_3650.jpgIMG_3647.jpg IMG_3638.jpg IMG_3654.jpgIMG_3652.jpg IMG_3655.jpg IMG_3656.jpg  

Et puis on n’oublie pas que voyager dans des endroits différents de notre chez nous bien confortable et bien rassurant avec ses araignées normales, c’est l’occasion de découvrir les insectes balisants :

IMG_3662.jpg IMG_3665.jpg IMG_3666.jpg

Vous n’avez pas l’échelle pour celle du milieu. Parce qu’il était hors de question que j’approche ma main d’un truc qui était plus gros qu’elle, histoire de comparer. Contentez vous d’imaginez une main plus petite à côté et ça vous donnera une idée. Ça fait quand même quelque chose de voir ce genre de petite bête dans la nature, comme ça, et non pas dans leur milieu naturel, derrière une vitre de l’insectarium de Montréal.

L’avantage de s’être égaré un petit peu, c’est que l’on retraverse encore quelques magnifiques rizières avant d’arriver au temple suivant.

IMG_3678.jpg IMG_3681.jpg IMG_3682.jpg IMG_3684.jpg IMG_3685.jpg IMG_3688.jpg IMG_3690.jpg IMG_3693.jpg IMG_3694.jpg

Et puis à l’autre temple, il se passe quelque chose d’étrange quand on arrive : on se gare le long de la route, comme tout le monde. Sauf que tout le monde, ici, ce ne sont que des indonésiens. On voit les cars et les véhicules de tourisme un peu plus bas. Mais ici, on se débrouille tout seul pour se garer, et personne vient nous demander d’argent. Sans compter que l’on arrive directement à l’entrée du temple, sans traverser les traditionnelles boutiques de vendeuses de sarong. Ce qui, en l’occurrence, ne nous arrange que moyennement, vu qu’on a faim, et qu’on voulait se trouver un petit warung. Du coup, on se retrouve à faire les boutiques dans l’autre sens. Ce qui revient au même au final. Et c’est le ventre bien rempli que l’on se dirige à nouveau vers l’entrée, après une autre mini séance de shopping rapide. Avec des tarifs négociés d’une main de maître. Ou presque. Le temple, à nouveau, est magnifique. Un autre temple situé sur des sources sacrés. Personne pour nous vendre de billets à l’entrée, et pour l’occasion, personne pour nous interdire de regarder la cérémonie qui s’y déroule ! On va de surprises en surprises !

IMG_3696.jpg IMG_3697.jpg IMG_3698.jpg IMG_3699.jpg IMG_3701.jpg IMG_3704.jpg IMG_3705.jpg IMG_3700.jpg IMG_3709.jpg IMG_3710.jpg IMG_3711.jpgIMG_3706.jpg IMG_3715.jpg IMG_3718.jpg IMG_3725.jpg IMG_3731.jpg IMG_3733.jpg IMG_3734.jpg IMG_3736.jpg IMG_3738.jpgIMG_3737.jpg IMG_3730.jpg IMG_3740.jpgIMG_3739.jpg IMG_3742.jpg IMG_3744.jpg IMG_3746.jpg IMG_3750.jpg IMG_3751.jpg

La veille, Dewa nous a donné quelques explications supplémentaires par rapport aux donations ; parce qu’il est vrai que l’on voit arriver les femmes avec des plateaux chargés de fruits. Au final, c’est une quantité quand même assez impressionnante qui rentre dans les temples. Sans compter les donations qui sont fabriquées sur le temple même. Bref, on pourrait facilement y voir un joli gaspillage de nourriture… si ce n’est que c’est seulement l’essence de la nourriture qui est offerte aux dieux. Une fois qu’ils ont pris l’essence, les gens récupèrent les donations, et les ramènent pour les manger à la maison. Ce qui, d’un seul coup, permet de regarder d’un autre oeil le concept de gaspillage. Pas fous les hindous : les dieux étant immatériels, ils peuvent bien se contenter de la partie immatérielle de la nourriture ! Et les offrandes fabriquées dans les temples ? Se sont des offrandes communes, qui sont ensuite divisées entre tout les participants.

Le peu que l’on voit de la cérémonie est assez touchant, mais pas vraiment descriptible. Avec un peu de distance et de recul, j’imagine que ça n’a pas beaucoup de différences avec une messe. Prières et bénédictions. Est-ce le côté différent ? Inhabituel ? Exotique ? qui rajoute de la solennité à la chose ? Peut être. Le fait que ça se passe à l’extérieur me parait aussi plus rationnel qu’enfermer entre des murs de pierres. Ensuite, oui, j’ai beaucoup plus de préjugés contre le christianisme que contre l’hindouisme. Il n’empêche que les religions, c’est pas vraiment mon fort, et que je n’ai pas l’intention de me convertir demain ! Ni la semaine prochaine, d’ailleurs, en y pensant bien. Mais le temple était beau, et la cérémonie était belle. Ça, je ne le nierais pas. Et on partira pour le prochain arrêt le coeur plus léger.

Le temple suivant, on ne le trouve pas tout de suite ; il nous fait même faire un demi tour. Mais une fois le parking payé et l’allée de boutiques remontée, il se laisse deviner à nous délicatement. Tout au fond d’une petite vallée, tout en rizière. Il est l’un des plus anciens. L’un des plus beaux aussi selon moi. Peut être le plus beau ; l’un des plus intense également. Il est grandiose. On le découvre lentement en arrivant… et il ne laisse pas la place à beaucoup de mots !

IMG_3758.jpg IMG_3759.jpg IMG_3761.jpgIMG_3760.jpg IMG_3762.jpg IMG_3764.jpg IMG_3768.jpg IMG_3772.jpg IMG_3774.jpg

La solennité des lieux vient me toucher. Deux arbres grandioses encadrent un petit torrent qui coule délicatement au fond de la vallée. On se dirait dans une peinture zen. Tout est propice au recueillement et à la méditation. Les autels/statues taillées directement dans la roche sont magnifiques… et puis il y a ce petit endroit, qui fait très troglodyte, où l’on ne peut aller que si on peut enlever ses chaussures, ce que je fais sans hésitations. Je me suis mis à marcher souvent pieds nus. La température et le relief balisards s’y prêtent très bien de toutes façons. Et puis le contact avec le sol à un petit quelque chose en plus ici…

IMG_3790_2.jpg IMG_3792_2.jpg IMG_3799.jpgIMG_3793_2.jpg IMG_3797_2.jpg IMG_3798.jpg

Il y a un car de touristes français qui nous suit de pas loin. Ils crient, ils rigolent, ils disent des stupidités (« ah ah, ça va sentir bon si tout le monde se met pieds nus ») avec les rires bien gars qui vont avec. Ils ne sont tout simplement pas à leur place ici. Le fait qu’ils soient français n’y est absolument pour rien. Ils auraient pu crier/rire/dire des conneries en anglais, allemand, autrichien ou finlandais, ma réaction aurait été la même. J’ai craqué. J’ai essayé de prendre une voix la plus douce possible ; la plus tranquille. Pour leur demander comment eux réagiraient s’ils rentraient dans une église pour croiser un groupe de touristes aussi bruyants. S’ils ne seraient pas offusqués. Car un temple, à Bali, c’est aussi sacré qu’une église en France. Une vieille conne me regarde et sort « ah, un moralisateur ; on n’a pas besoin de ça, on sait très bien ce que l’on fait ». Vu le comportement, ils ne le savent pas. Je n’ai pas envie de m’engueuler avec un groupe d’imbéciles pour ce genre de choses. Ils en comprendront pas. Et le lieu ne se prête absolument pas à ça. Je laisse courir. Je les laisse s’éloigner. Une femme vient quand même me dire « vous avez eut raison de dire ce que vous avez dit ; dans mon groupe, il y a vraiment des mufles ; mais n’allez pas croire que tout les français sont des goujats. Nous ne sommes pas tous comme ça ». Je me demande encore pourquoi elle a pris le temps de le préciser. Je ne sais pas. Ça m’intrigue…

Le groupe s’est éloigné et puis est reparti. On a à nouveau le temple pour nous tout seul ; on peut en profiter un peu plus. Le ressentir encore rien que pour nous pendant quelques temps avant de repartir.

IMG_3802.jpg IMG_3804.jpg IMG_3805.jpg IMG_3806.jpg IMG_3810.jpg IMG_3811.jpgIMG_3809.jpg IMG_3813.jpg IMG_3814.jpg IMG_3816.jpg IMG_3817.jpg IMG_3818.jpg IMG_3819.jpg IMG_3822.jpg IMG_3825.jpgIMG_3823.jpg IMG_3824.jpg IMG_3820.jpgIMG_3828.jpg IMG_3831.jpg IMG_3833.jpg IMG_3835.jpg IMG_3836.jpg IMG_3841.jpg IMG_3843.jpg IMG_3845.jpg IMG_3847.jpg IMG_3850.jpg IMG_3853.jpg IMG_3859.jpg

On revient ensuite tranquillement à la voiture, qui nous ramène tout aussi tranquillement à Ubud où la soirée ne fait que commencer…

La journée de la cultivation sur fond de secousses sismiques

Une journée qui n’a pas encore commencé et qui est déjà bien remplie ? Et bien oui, c’est possible !

Il y a eut le cadeau d’anniversaire en avance, celui à temps, il reste celui en retard. En retard simplement pour des raisons de planification plus simple. Difficile d’organiser en même temps un cours de cuisine indonésienne et un (deuxième) baptême de plongée ! Bon, voilà, vous avez deviné donc. Ce matin, c’est cours de cuisine indonésienne ! Dans un petit warung (petit resto traditionnel local) on va apprendre à cuisiner quelques uns des grands classiques. Et pas le choix de nous appliquer, vu qu’au final, c’est nous qui mangeons le résultat !

Dewa, le cuisinier -qui semble être un ami, ou au moins un contact, de là où on dort- et sa fille viennent nous chercher en scooter à l’hôtel. Traversée rapide de Ubud, pour nous installer devant une grande table où se trouve plein d’ingrédients. La première étape consistera à nous servir un thé, et à nous laisser le temps de le boire. Assez simple. Pour la deuxième étape, par contre, on se dirige vers le marché d’Ubud. Grand marché public, paradis des touristes (genre de dollarama sans fin où on peut négocier les prix) mais aussi des locaux, où l’on trouve toutes les choses étranges et bizarres que l’on pourrait rêver trouver ! Le début de la visite m’interpelle un peu, alors que Dewa nous montre des poivrons, des tomates, et des mangues. Bon, en même temps, c’est une bonne révision de vocabulaire anglais. Mais ensuite, il nous emmène dans les sous sols du marché ; là où les touristes, à mon avis, n’osent pas trop se rendre. Et là, c’est les petites étales, où l’on trouve absolument de tout. Le dernier inspecteur sanitaire à avoir approché les lieux a sans doute fini au fond du volcan avec les pieds coulés dans le béton. Paradis d’odeurs, de curiosités et d’étrangetitudes.

IMG_3426.jpg IMG_3429.jpg IMG_3431.jpg IMG_3433.jpg IMG_3438.jpg IMG_3439.jpg IMG_3442.jpg IMG_3443.jpg IMG_3444.jpg IMG_3445.jpg IMG_3446.jpg IMG_3447.jpg IMG_3448.jpg IMG_3451.jpg IMG_3453.jpg IMG_3456.jpg IMG_3457.jpg IMG_3458.jpg

Comme Dewa nous l’explique, il a déjà acheté tout ce dont il avait besoin. Les prix sont moins élevés le matin. Je les soupçonne également d’être moins élevés pour les locaux. À un moment, chez une marchande d’épices, on craque sur de la cannelle et de la vanille. Une dizaine de gousses de vanille, quelques bâtons de cannelle, et une facture de 4 euros. Ça sent les crèmes brûlées et les chocolats chauds tout ça ! Chose que je trouve très agréable : Dewa ne fait aucun commentaire sur le prix. Ni pendant la négociation, ni après. Je soupçonne un accord tacite entre les vendeurs et les « guides » : ce sont aux touristes d’assumer les négociations. Je trouve ça très correct. La madame prend mon billet, et tapote sa marchandise avec. « Pour la chance ». Une expression qui ressort souvent lors des achats et des négociations. Tout ça pour dire que je commence à m’en sortir bien comme négociateur, et qu’on est bien content de notre achat.

Mais le programme du jour, c’est pas du tout de la crème brûlée ! Nous voilà donc de retour au Warung, et très rapidement, les mains dans le cambouis. Enfin non ; dans la bouffe, pardon.

IMG_3460.jpg IMG_3463.jpg IMG_3464.jpgIMG_3461.jpg IMG_3462.jpg IMG_3474.jpgIMG_3466.jpg IMG_3467.jpg IMG_3468.jpg IMG_3469.jpg IMG_3472.jpg IMG_3477.jpg IMG_3479.jpg IMG_3482.jpg IMG_3483.jpg IMG_3484.jpg IMG_3485.jpg IMG_3486.jpg

Bon, que les choses soient claires, au final on n’a pas fait grand chose, et j’aurais du mal à reproduire les différents plats. Mais on a les recettes, et j’ai attrapé une ou deux idées sympas (sous réserve de trouver les ingrédients !) ; le résultat, en tout cas, était très bon.

Et puis surtout, à mi chemin, alors qu’on se lavait les mains, j’ai senti une petite vibration dans le sol. La première pensée a été pour le gros camion qui passait pas loin. Mais ça ne ressemblait pas tout à fait. Quand le miroir a commencé à bouger un peu, j’ai deviné. Je l’ai annoncé calmement à Iris. Juste après, il y a eut beaucoup de cris dans l’école primaire juste à côté. Dewa est parti en courant : ses enfants étudient là bas. Ça se comprend !

Des secousses sismiques, j’en ai déjà ressenties quelques unes. Mais celle-ci a été particulièrement longue. Et surtout, j’étais debout et pieds nus dehors. Est-ce psychologique ? J’ai l’impression de l’avoir ressenti beaucoup plus « en moi » que d’habitude. Un effet bizarre dans les jambes, qui est resté très longtemps par après. Un peu comme si j’avais pris une décharge électrique très sourde. Iris a été un peu secouée aussi, vu qu’il s’agissait de sa première… la fille de Dewa, de son côté, semble ne pas avoir aimé du tout. Elle s’est quand même excusé par la suite. En période de grandes célébrations pour la pleine lune, est-ce un bon présage ? Aucune idée !

IMG_3491.jpg

Le ventre bien rempli, on retourne faire une mini pause à l’hôtel, avant de repartir sur le programme de l’après midi. Un peu moins culturel, diront certains. Mais en même temps, c’est la première fois que je prends un bain de fleurs fraiches. Donc c’est quand même en rapport ave la culture, non ? Après midi un peu tranquille, donc, à se faire masser (comment ça « encore ! ») avant de terminer dans une grande baignoire pleine de fleurs qui flottent. Je ne suis personnellement pas sûr de l’intérêt d’ajouter des fleurs dans le bain, malgré le petit côté « American Beauty » des photos. Et puis évidemment, pendant le massage, il y a eut un petit rappel de tremblement de terre. Avec la masseuse un peu gênée qui se prépare à nous demander à sortir… j’imaginais bien la scène, ça me faisait rire, mais finalement ça n’a pas duré.

Et on termine la journée sur une autre petite spécialité culturelle locale : Le Bebek Betutu. Comme vous le savez bien évidemment déjà, « Bebek » ça veut dire canard. « Betutu », par contre… eux… sans doute un truc genre « fumé ». Ou peut être « cuisiné selon une recette ancestrale balinaise que les touristes doivent absolument goûter ». Pour ça, on a fait les choses comme il faut : on a commandé ça la veille ; parce que ça prend huit heures à préparer. Alors forcément… et on l’a commandé au Bebek Bengil ; une tite place assez classieuse, qui nous a bien plu.

IMG_3503.jpg IMG_3504.jpg IMG_3507.jpg IMG_3508.jpg IMG_3509.jpg IMG_3511.jpg

Et alors ? La conclusion ? Est-ce que ça vaut la peine le Bebek Betutu ? Le suspens est intenable, et vous attendez désespérément la réponse, je sais bien. Et bien sachez qu’au Bebek Bengil, les chicken sate (brochettes de poulet) qui sont servis en accompagnement (oui, du poulet pour accompagner le canard, d’aucun trouvera ça étrange) sont très bonnes. Par contre, on a été très déçu par le canard. Si la viande est parfaitement cuite (elle fond comme c’est pas permis) la présentation du canard presque entier laisse un peu à désirer, d’autant que l’on se retrouve avec de nombreux petits os. Un peu comme si on mangeait du poisson quoi… et les épices sont pas inspirantes. Ce n’est pas que c’est mauvais. C’est juste… étrange. Trop bizarre peut être. Dommage en tout cas !

Kecak fire et trance dance

Ubud, c’est aussi des spectacles tout les soirs ; danses traditionnelles en tout genre. Et c’est ce que l’on a l’intention de voir. Il s’agit en fait d’histoires contées/dansées. Du genre directement sortie du Mahabarata, donc absolument impossible à comprendre, même quand vous les lisez en français dans le texte. Alors quand ça devient transposé en mouvement, c’est une toute autre histoire. Côté musical, il y a un choeur d’une trentaine d’hommes. Qui bougent un peu, et inter agissent avec la demi douzaine de danseurs principaux. Qui se montrent par deux ou trois maximums. Dur à décrire, dur à comprendre… quelques extraits de films, que je ne sais pas trop quand j’arriverais à mettre en ligne. Côté photo, la job n’a pas été facile non plus. Très sombre, avec un arrière plan très lumineux. Bref, j’aurais fait de mon mieux.

L’expérience est particulière. Pas sûr de vouloir la renouveler ; il n’empêche que j’ai quand même bien aimé.

IMG_3251.jpg IMG_3258.jpg IMG_3269.jpg IMG_3279.jpg IMG_3288.jpg IMG_3305.jpg IMG_3310.jpg IMG_3324.jpg IMG_3335.jpgIMG_3331.jpg IMG_3344.jpg IMG_3357.jpg  

La soirée se conclut sur un rite dont je ne me souviens plus le nom. On fait un gros feu de noix de coco, et ensuite un homme déguisé en cheval marche sur les braises, et balance de grands coups de pieds dedans. Pieds nus bien évidemment. Concept intéressant. Surtout au niveau photographique !

IMG_3362.jpg IMG_3368.jpg IMG_3394.jpgIMG_3369.jpg IMG_3382.jpg IMG_3383.jpg IMG_3396.jpg IMG_3398.jpg IMG_3408.jpg