Bali et Lombok

Volcans et plages, fonds marins et rizières, villes et cascades.

Le Mont Agung


J’ai pris cette habitude il y a quelques temps maintenant. Une habitude qui me plait bien. Quand je me rends à un endroit que je ne connais pas, je regarde avant la carte en relief. J’observe, j’étudie, j’analyse. Je trouve que ça donne énormément d’informations. Ça permet d’anticiper certains types de paysages, et ça m’aide à prendre certaines directions.

Quand j’ai vu la carte en relief de Bali, l’une des premières choses que j’ai dit, c’est « je veux aller là ». « Là » désignait le Mont Agung. Montagne grandiose, magnifique, gigantesque, qui domine le reste de l’île, l’écrasant de toute sa splendeur. Oui, j’avais envie d’aller lui titiller le sommet.

La voiture est partie de l’hôtel à deux heures du matin ; après une nuit forcément trop courte. Le chauffeur nous a conduit dans le noir pendant une demi heure. On a fini par descendre dans un parking quasiment abandonné. Et on a attaqué l’ascension.

Atteindre le sommet du mont Agung, c’est grimpé un dénivelé de 1300 mètres. Nous en avons fait seulement 1100. Impossible d’avancer sur la fin. Trop difficile ; trop raide ; trop fatigués. Nous avons fait demi tour. Pas très loin du sommet, certes, mais loin quand même. La météo n’était pas au rendez-vous. Nous nous sommes retrouvés loin au dessus des nuages, mais les nuages ont refusés de partir. Allez au sommet de la montagne juste pour voir une mer de nuages à perte de vue n’était pas assez motivant. Si nous avions pu voir l’île s’étaler devant nous. Si nous avions eut la vue, sans doute aurions nous atteint le sommet.

Nous sommes redescendus. Un peu déçu, mais quand même plutôt fier. 1100 mètres de dénivelés, quand on y pense, c’est déjà énorme ! Un rendez-vous à reporter pour une autre occasion ? Peut être… c’est à voir.

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La préparation psychologique


Le plan de match est un peu serré pour les jours qui viennent. En fait, la fin approche de plus en plus rapidement, et on a de moins en moins de marge de manoeuvre. Alors par exemple, si on veut faire le Mont Agung, on n’a qu’un seul moment disponible : cette nuit. Oui oui, cette nuit. Parce que le mont Agung, on commence à le grimper à deux heures du matin. Comme ça, on a le levé de soleil, et surtout pas trop chaud.

On prend donc la direction de Sidemen, petit village un peu reculé dans les terres, d’où il est facile de rejoindre la montagne. Petit village également réputé pour ses rizières magnifiques.

La route se fait sans trop de problème. La carte pas très loin quand même juste pour être sûre, et une seule petite étape prévue pour être sûr de ne pas arriver trop tard.

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La pause, on la fait à Klungkung, où l’on s’arrête rapidement pour voir un « palais » de justice, un joli pavillon et un petit musée.

En fait de palais de justice, c’est un petit endroit tout simple, avec un simple toit, où peuvent se tenir 6 personnes assises, et sans doute une trentaine debout. La partie intéressante, c’est surtout les fresques peintes sur le toit, qui représentent les différentes tortures qui peuvent être infligées aux coupables. Sympathiques, non ?

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En fait, je fais assez rapidement le parallèle avec les peintures/sculptures que l’on retrouve en France sur les devantures d’églises. Si le style du dessin est différent, je trouve que le fond est exactement le même. Caricatural, exagéré, ne montrant pas la souffrance des protagonistes. Vraiment intéressant comme approche. Et très original au niveau des idées pour les supplices !

Le pavillon flottant se trouve juste à côté. Il est tout simple mais très joli entouré de son petit bassin (plein de carpes, comme d’habitude). Là encore, le plafond est recouvert de peintures.

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Le musée, quand à lui, manque cruellement d’intérêt. On peut y voir quelques vieux objets, bien poussiéreux, pas particulièrement joli. On ne s’y attarde pas ; la route nous attend. Une route magnifique, quoique bien petite et étroite. Et beaucoup plus rapide que ce que l’on pensait.

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On arrive donc à Sidemen plus tôt que prévu. On repère assez rapidement un hôtel qui nous plait. Bon, d’accord, on a tout les deux craqués sur la piscine à débordement avec vue sur les rizières. La chambre réservée, le trek réservé également, on se fait une tite balade dans les environs. En trichant. On va bien marcher cette nuit, donc pour l’occasion, on se balade en voiture. Même si, des fois, on se dit que peut être, vu les ponts, on aurait pas du. Mais rien ne casse et tout va bien.

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Et puis comme l’idée d’un hôtel avec piscine c’était de se baigne, on se fait une fin d’après midi très tranquille, la tête dans l’eau. Avant d’aller se coucher très très tôt, parce qu’on se lève encore plus tôt.

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Théâtre de marionnettes : le wayang


Pour l’occasion, on continue la soirée avec une autre petite dose de culture, on allant assister à un wayang : un spectacle de marionnettes traditionnelles. Projeté en ombres chinoises. Traditionnellement, les hommes sont du côté lumières, et voient donc tout, alors que les femmes et les enfants ne voient que les ombres projetées de l’autre côté. Les touristes, eux, s’assoient tous du même côté.

Là encore, on assiste à une expérience un peu étrange. Difficile à décrire. On a bien évidemment eut le résumé de l’histoire avant ; mais un résumé d’histoires digne du mahabarata, ça n’aide pas beaucoup pour la suite. Quarante deux noms de personnages en 4 lignes (ou presque) on a du mal à suivre. Ensuite, la projection est abstraite, et évidemment commenté en indonésien. Alors forcément, dans ce contexte, on ne suit pas tout. Mais l’effet est intéressant, et même si on part avant la fin, on ne regrette pas du tout l’expérience ! Les photos ne donnant pas grand chose, j’essaierais d’ajouter quelques petites vidéos plus tard.

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Et puis qu’il faut bien manger dans la vie, et qu’on a vraiment eut un coup de coeur pour le Bolléro, on décide de renouveler. Et hop, deuxième coup de coeur pour le Bolléro !

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Dans les environs de Ubud : temples et rizières.


Certains lecteurs perspicaces auront noté qu’il y a trois jours, nous avons loué une voiture à Sanur. Et que depuis, à part pour se rendre à Ubud, on ne l’a pas réutilisé. Ces lecteurs perspicaces ont parfaitement raisons ; mais cela va changer. Car aujourd’hui, en effet, petite virée dans les environs de Ubud. Et pour l’occasion, la voiture va servir !

On roule un peu ; la ville s’étale, mais on finit par en sortir. Non sans avoir mangé des kilomètres de petites boutiques vendant sculptures sur bois (thématique pinochio dans le coin, mais on sait pas pourquoi), pierres taillées, et autres bébelles/souvenirs.

On tombe sur un parking à la sortie d’un virage. Juste en face, les rizières sont là. Des rizières, il y en a un peu partout à Bali, et c’est vrai que même sur du plat, c’est beau. Mais quand elles sont installées en terrasses, c’est tout simplement magnifique. À peine garé, le moteur tourne encore, mais on se fait déjà sauté dessus par une horde de vendeur en tout genre. Corne de boeuf sculptée, baguettes en bois sculptées également, sarong… si d’habitude ils ne sont pas trop envahissants, pour l’occasion ils sont assez insupportables. Après avoir dit « non merci » une dizaine de fois à chacun, on arrête de discuter, et on ne répond plus, et on descend vers les rizières qui nous attendent.

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On hésite un tout petit peu au début. Est-ce qu’on a le droit de descendre, est-ce qu’on va déranger ? Et puis quelqu’un nous indique le chemin à suivre ; on prend ça comme une autorisation.

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Un peu plus bas, un paysan nous fait un grand sourire. Quand il voit mon appareil photo, il me fait signe d’attendre. Il s’empresse de prendre ses deux paniers et prend la pause.

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Et hop, une carte postale. Et puis il s’approche de nous. Commence à discuter. Me met son fardeau sur l’épaule, m’ajoute un chapeau sur la tête.

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Et hop, deux photos touristes ! Il nous propose ensuite de nous prendre en photo. Pourquoi pas après tout !

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Et hop, deux autres photos touristes ! On discute encore deux petites minutes ; il nous dit qu’on peut boire une noix de coco dans la petite cabane juste là bas. Évidemment, on a vu le coup venir. Il nous demande un peu d’argent ensuite. C’est de bonne guerre, et je lui donne volontiers. Le contact était sympa, et puis après tout, c’est nous les touristes qui débarquons sur son lieu de travail !

On reprend la descente, direction la petite cabane. Pour l’occasion, on va même se réessayer à la noix de coco tiens !

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Être touriste dans certains endroits, pour moi, implique un certains nombre de choses, dont celui de se prêter au jeu. La noix de coco, je n’avais pas particulièrement apprécié la première ; j’avais envie de lui laisser une deuxième chance, et je trouvais que c’était un bon endroit pour réessayer. Je n’aime pas être un touriste qui ne fait que passer, sans dépenser un peu d’argent. J’ai donné avec grand plaisir au gars qui nous a pris en photo. Pas comme les deux françaises qui sont arrivées un peu après nous, et avec qui il a répété le même scénario ; après lui avoir donné de l’argent en faisant la gueule, elles sont parties en rouspétant sur le thème « ouais, d’abord il est gentil, et après il demande de l’argent ». Je ne sais pas exactement comment expliquer le sentiment lié à ça. Payer, pour moi, c’est à la fois une façon de m’excuser pour le dérangement, et de remercier pour me permettre de profiter de tout ça. C’est une forme de politesse et de respect, et j’avoue ne pas comprendre ceux qui ne comprennent pas ça. Surtout quand on parle seulement de quelques dizaines de centimes d’euros… ça fait partie du jeu, et je l’accepte totalement. Et quoi de mieux que boire une noix de coco pour avoir ces grandes discussions philosophiques ?

On se balade encore un petit moment dans les rizières. On prend notre temps ; on savoure ; on admire. Parce que comme paysage dépaysant et magnifique à la fois, c’est pas mal !

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On repart les yeux tout pétillants de belles images. Comme d’habitude, les chemins sont pas forcément des mieux indiqués, et on se mélange un tit peu les pinceaux à un carrefour. Pas bien grave, au final, vu que ça nous permet de nous retrouver dans un temple pas du tout prévu au début. On s’est adapté au rythme local : quand on arrive, un monsieur très souriant nous guide pour se garer. Il nous montre la place, bloque la circulation à l’arrivée et au départ, et est très gentil. En général, ce monsieur coûte 5,000 Rp (0.40 euros, 0.75 CAD). Ensuite, il nous indique toujours aussi souriant l’endroit où il faut acheter les billets. Pour les temples, on se retrouve généralement à 10,000 Rp par personne. Tout ça sous les propositions des vendeuses de sarong qui voient bien que l’on en a déjà un, mais qui pensent que l’on serait plus heureux avec deux. Une fois les différentes étapes passées, on se retrouve dans le temple et on peut en profiter.

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Et puis on n’oublie pas que voyager dans des endroits différents de notre chez nous bien confortable et bien rassurant avec ses araignées normales, c’est l’occasion de découvrir les insectes balisants :

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Vous n’avez pas l’échelle pour celle du milieu. Parce qu’il était hors de question que j’approche ma main d’un truc qui était plus gros qu’elle, histoire de comparer. Contentez vous d’imaginez une main plus petite à côté et ça vous donnera une idée. Ça fait quand même quelque chose de voir ce genre de petite bête dans la nature, comme ça, et non pas dans leur milieu naturel, derrière une vitre de l’insectarium de Montréal.

L’avantage de s’être égaré un petit peu, c’est que l’on retraverse encore quelques magnifiques rizières avant d’arriver au temple suivant.

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Et puis à l’autre temple, il se passe quelque chose d’étrange quand on arrive : on se gare le long de la route, comme tout le monde. Sauf que tout le monde, ici, ce ne sont que des indonésiens. On voit les cars et les véhicules de tourisme un peu plus bas. Mais ici, on se débrouille tout seul pour se garer, et personne vient nous demander d’argent. Sans compter que l’on arrive directement à l’entrée du temple, sans traverser les traditionnelles boutiques de vendeuses de sarong. Ce qui, en l’occurrence, ne nous arrange que moyennement, vu qu’on a faim, et qu’on voulait se trouver un petit warung. Du coup, on se retrouve à faire les boutiques dans l’autre sens. Ce qui revient au même au final. Et c’est le ventre bien rempli que l’on se dirige à nouveau vers l’entrée, après une autre mini séance de shopping rapide. Avec des tarifs négociés d’une main de maître. Ou presque. Le temple, à nouveau, est magnifique. Un autre temple situé sur des sources sacrés. Personne pour nous vendre de billets à l’entrée, et pour l’occasion, personne pour nous interdire de regarder la cérémonie qui s’y déroule ! On va de surprises en surprises !

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La veille, Dewa nous a donné quelques explications supplémentaires par rapport aux donations ; parce qu’il est vrai que l’on voit arriver les femmes avec des plateaux chargés de fruits. Au final, c’est une quantité quand même assez impressionnante qui rentre dans les temples. Sans compter les donations qui sont fabriquées sur le temple même. Bref, on pourrait facilement y voir un joli gaspillage de nourriture… si ce n’est que c’est seulement l’essence de la nourriture qui est offerte aux dieux. Une fois qu’ils ont pris l’essence, les gens récupèrent les donations, et les ramènent pour les manger à la maison. Ce qui, d’un seul coup, permet de regarder d’un autre oeil le concept de gaspillage. Pas fous les hindous : les dieux étant immatériels, ils peuvent bien se contenter de la partie immatérielle de la nourriture ! Et les offrandes fabriquées dans les temples ? Se sont des offrandes communes, qui sont ensuite divisées entre tout les participants.

Le peu que l’on voit de la cérémonie est assez touchant, mais pas vraiment descriptible. Avec un peu de distance et de recul, j’imagine que ça n’a pas beaucoup de différences avec une messe. Prières et bénédictions. Est-ce le côté différent ? Inhabituel ? Exotique ? qui rajoute de la solennité à la chose ? Peut être. Le fait que ça se passe à l’extérieur me parait aussi plus rationnel qu’enfermer entre des murs de pierres. Ensuite, oui, j’ai beaucoup plus de préjugés contre le christianisme que contre l’hindouisme. Il n’empêche que les religions, c’est pas vraiment mon fort, et que je n’ai pas l’intention de me convertir demain ! Ni la semaine prochaine, d’ailleurs, en y pensant bien. Mais le temple était beau, et la cérémonie était belle. Ça, je ne le nierais pas. Et on partira pour le prochain arrêt le coeur plus léger.

Le temple suivant, on ne le trouve pas tout de suite ; il nous fait même faire un demi tour. Mais une fois le parking payé et l’allée de boutiques remontée, il se laisse deviner à nous délicatement. Tout au fond d’une petite vallée, tout en rizière. Il est l’un des plus anciens. L’un des plus beaux aussi selon moi. Peut être le plus beau ; l’un des plus intense également. Il est grandiose. On le découvre lentement en arrivant… et il ne laisse pas la place à beaucoup de mots !

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La solennité des lieux vient me toucher. Deux arbres grandioses encadrent un petit torrent qui coule délicatement au fond de la vallée. On se dirait dans une peinture zen. Tout est propice au recueillement et à la méditation. Les autels/statues taillées directement dans la roche sont magnifiques… et puis il y a ce petit endroit, qui fait très troglodyte, où l’on ne peut aller que si on peut enlever ses chaussures, ce que je fais sans hésitations. Je me suis mis à marcher souvent pieds nus. La température et le relief balisards s’y prêtent très bien de toutes façons. Et puis le contact avec le sol à un petit quelque chose en plus ici…

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Il y a un car de touristes français qui nous suit de pas loin. Ils crient, ils rigolent, ils disent des stupidités (« ah ah, ça va sentir bon si tout le monde se met pieds nus ») avec les rires bien gars qui vont avec. Ils ne sont tout simplement pas à leur place ici. Le fait qu’ils soient français n’y est absolument pour rien. Ils auraient pu crier/rire/dire des conneries en anglais, allemand, autrichien ou finlandais, ma réaction aurait été la même. J’ai craqué. J’ai essayé de prendre une voix la plus douce possible ; la plus tranquille. Pour leur demander comment eux réagiraient s’ils rentraient dans une église pour croiser un groupe de touristes aussi bruyants. S’ils ne seraient pas offusqués. Car un temple, à Bali, c’est aussi sacré qu’une église en France. Une vieille conne me regarde et sort « ah, un moralisateur ; on n’a pas besoin de ça, on sait très bien ce que l’on fait ». Vu le comportement, ils ne le savent pas. Je n’ai pas envie de m’engueuler avec un groupe d’imbéciles pour ce genre de choses. Ils en comprendront pas. Et le lieu ne se prête absolument pas à ça. Je laisse courir. Je les laisse s’éloigner. Une femme vient quand même me dire « vous avez eut raison de dire ce que vous avez dit ; dans mon groupe, il y a vraiment des mufles ; mais n’allez pas croire que tout les français sont des goujats. Nous ne sommes pas tous comme ça ». Je me demande encore pourquoi elle a pris le temps de le préciser. Je ne sais pas. Ça m’intrigue…

Le groupe s’est éloigné et puis est reparti. On a à nouveau le temple pour nous tout seul ; on peut en profiter un peu plus. Le ressentir encore rien que pour nous pendant quelques temps avant de repartir.

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On revient ensuite tranquillement à la voiture, qui nous ramène tout aussi tranquillement à Ubud où la soirée ne fait que commencer…

La journée de la cultivation sur fond de secousses sismiques


Une journée qui n’a pas encore commencé et qui est déjà bien remplie ? Et bien oui, c’est possible !

Il y a eut le cadeau d’anniversaire en avance, celui à temps, il reste celui en retard. En retard simplement pour des raisons de planification plus simple. Difficile d’organiser en même temps un cours de cuisine indonésienne et un (deuxième) baptême de plongée ! Bon, voilà, vous avez deviné donc. Ce matin, c’est cours de cuisine indonésienne ! Dans un petit warung (petit resto traditionnel local) on va apprendre à cuisiner quelques uns des grands classiques. Et pas le choix de nous appliquer, vu qu’au final, c’est nous qui mangeons le résultat !

Dewa, le cuisinier -qui semble être un ami, ou au moins un contact, de là où on dort- et sa fille viennent nous chercher en scooter à l’hôtel. Traversée rapide de Ubud, pour nous installer devant une grande table où se trouve plein d’ingrédients. La première étape consistera à nous servir un thé, et à nous laisser le temps de le boire. Assez simple. Pour la deuxième étape, par contre, on se dirige vers le marché d’Ubud. Grand marché public, paradis des touristes (genre de dollarama sans fin où on peut négocier les prix) mais aussi des locaux, où l’on trouve toutes les choses étranges et bizarres que l’on pourrait rêver trouver ! Le début de la visite m’interpelle un peu, alors que Dewa nous montre des poivrons, des tomates, et des mangues. Bon, en même temps, c’est une bonne révision de vocabulaire anglais. Mais ensuite, il nous emmène dans les sous sols du marché ; là où les touristes, à mon avis, n’osent pas trop se rendre. Et là, c’est les petites étales, où l’on trouve absolument de tout. Le dernier inspecteur sanitaire à avoir approché les lieux a sans doute fini au fond du volcan avec les pieds coulés dans le béton. Paradis d’odeurs, de curiosités et d’étrangetitudes.

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Comme Dewa nous l’explique, il a déjà acheté tout ce dont il avait besoin. Les prix sont moins élevés le matin. Je les soupçonne également d’être moins élevés pour les locaux. À un moment, chez une marchande d’épices, on craque sur de la cannelle et de la vanille. Une dizaine de gousses de vanille, quelques bâtons de cannelle, et une facture de 4 euros. Ça sent les crèmes brûlées et les chocolats chauds tout ça ! Chose que je trouve très agréable : Dewa ne fait aucun commentaire sur le prix. Ni pendant la négociation, ni après. Je soupçonne un accord tacite entre les vendeurs et les « guides » : ce sont aux touristes d’assumer les négociations. Je trouve ça très correct. La madame prend mon billet, et tapote sa marchandise avec. « Pour la chance ». Une expression qui ressort souvent lors des achats et des négociations. Tout ça pour dire que je commence à m’en sortir bien comme négociateur, et qu’on est bien content de notre achat.

Mais le programme du jour, c’est pas du tout de la crème brûlée ! Nous voilà donc de retour au Warung, et très rapidement, les mains dans le cambouis. Enfin non ; dans la bouffe, pardon.

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Bon, que les choses soient claires, au final on n’a pas fait grand chose, et j’aurais du mal à reproduire les différents plats. Mais on a les recettes, et j’ai attrapé une ou deux idées sympas (sous réserve de trouver les ingrédients !) ; le résultat, en tout cas, était très bon.

Et puis surtout, à mi chemin, alors qu’on se lavait les mains, j’ai senti une petite vibration dans le sol. La première pensée a été pour le gros camion qui passait pas loin. Mais ça ne ressemblait pas tout à fait. Quand le miroir a commencé à bouger un peu, j’ai deviné. Je l’ai annoncé calmement à Iris. Juste après, il y a eut beaucoup de cris dans l’école primaire juste à côté. Dewa est parti en courant : ses enfants étudient là bas. Ça se comprend !

Des secousses sismiques, j’en ai déjà ressenties quelques unes. Mais celle-ci a été particulièrement longue. Et surtout, j’étais debout et pieds nus dehors. Est-ce psychologique ? J’ai l’impression de l’avoir ressenti beaucoup plus « en moi » que d’habitude. Un effet bizarre dans les jambes, qui est resté très longtemps par après. Un peu comme si j’avais pris une décharge électrique très sourde. Iris a été un peu secouée aussi, vu qu’il s’agissait de sa première… la fille de Dewa, de son côté, semble ne pas avoir aimé du tout. Elle s’est quand même excusé par la suite. En période de grandes célébrations pour la pleine lune, est-ce un bon présage ? Aucune idée !

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Le ventre bien rempli, on retourne faire une mini pause à l’hôtel, avant de repartir sur le programme de l’après midi. Un peu moins culturel, diront certains. Mais en même temps, c’est la première fois que je prends un bain de fleurs fraiches. Donc c’est quand même en rapport ave la culture, non ? Après midi un peu tranquille, donc, à se faire masser (comment ça « encore ! ») avant de terminer dans une grande baignoire pleine de fleurs qui flottent. Je ne suis personnellement pas sûr de l’intérêt d’ajouter des fleurs dans le bain, malgré le petit côté « American Beauty » des photos. Et puis évidemment, pendant le massage, il y a eut un petit rappel de tremblement de terre. Avec la masseuse un peu gênée qui se prépare à nous demander à sortir… j’imaginais bien la scène, ça me faisait rire, mais finalement ça n’a pas duré.

Et on termine la journée sur une autre petite spécialité culturelle locale : Le Bebek Betutu. Comme vous le savez bien évidemment déjà, « Bebek » ça veut dire canard. « Betutu », par contre… eux… sans doute un truc genre « fumé ». Ou peut être « cuisiné selon une recette ancestrale balinaise que les touristes doivent absolument goûter ». Pour ça, on a fait les choses comme il faut : on a commandé ça la veille ; parce que ça prend huit heures à préparer. Alors forcément… et on l’a commandé au Bebek Bengil ; une tite place assez classieuse, qui nous a bien plu.

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Et alors ? La conclusion ? Est-ce que ça vaut la peine le Bebek Betutu ? Le suspens est intenable, et vous attendez désespérément la réponse, je sais bien. Et bien sachez qu’au Bebek Bengil, les chicken sate (brochettes de poulet) qui sont servis en accompagnement (oui, du poulet pour accompagner le canard, d’aucun trouvera ça étrange) sont très bonnes. Par contre, on a été très déçu par le canard. Si la viande est parfaitement cuite (elle fond comme c’est pas permis) la présentation du canard presque entier laisse un peu à désirer, d’autant que l’on se retrouve avec de nombreux petits os. Un peu comme si on mangeait du poisson quoi… et les épices sont pas inspirantes. Ce n’est pas que c’est mauvais. C’est juste… étrange. Trop bizarre peut être. Dommage en tout cas !

La pensée du jour


En Indonésien, « canard » se dit « bebek ». On pourrait donc traduire « frencher un huard » par

Faire un bec, sur le bec d’un bebek du Québec.

Impec, non ?

Kecak fire et trance dance


Ubud, c’est aussi des spectacles tout les soirs ; danses traditionnelles en tout genre. Et c’est ce que l’on a l’intention de voir. Il s’agit en fait d’histoires contées/dansées. Du genre directement sortie du Mahabarata, donc absolument impossible à comprendre, même quand vous les lisez en français dans le texte. Alors quand ça devient transposé en mouvement, c’est une toute autre histoire. Côté musical, il y a un choeur d’une trentaine d’hommes. Qui bougent un peu, et inter agissent avec la demi douzaine de danseurs principaux. Qui se montrent par deux ou trois maximums. Dur à décrire, dur à comprendre… quelques extraits de films, que je ne sais pas trop quand j’arriverais à mettre en ligne. Côté photo, la job n’a pas été facile non plus. Très sombre, avec un arrière plan très lumineux. Bref, j’aurais fait de mon mieux.

L’expérience est particulière. Pas sûr de vouloir la renouveler ; il n’empêche que j’ai quand même bien aimé.

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La soirée se conclut sur un rite dont je ne me souviens plus le nom. On fait un gros feu de noix de coco, et ensuite un homme déguisé en cheval marche sur les braises, et balance de grands coups de pieds dedans. Pieds nus bien évidemment. Concept intéressant. Surtout au niveau photographique !

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Ubud


Changement complet de rythme ; changement d’approche ; changement de style. On se pose pour quatre jours à Ubud, capitale culturelle de Bali. On a quitté les plages, le farniente et le snorkeling.

Il est des endroits que l’on pense directement inventé par les auteurs du guide du routard. Des genre de paradis à Bobo. Le plateau Mont Royal, Nelson (BC), ou encore le quartier des galeries d’art à Portland. Ubud fait aussi parti de la liste. Paradis des artistes balinérois, découvert il y a une vingtaine d’années par les touristes, et en évolution depuis. Aux sculpteurs sur bois, tailleurs de pierre et peintres se sont tranquillement ajoutés les restaurants et les magasins pour touristes. Mais dans un style très différent de Sanur. Parce qu’ici, par contre, la culture a encore toute sa place. Tourisme un peu plus responsable ou un peu plus intéressé ? Sans aucun doute. Touriste avec son sac à dos, qui vient découvrir un style de vie. Saupoudré d’hindouisme, de zen, et de relaxation. On y trouve de nombreux centre pour pratiquer le yoga, un marché bio, et plein de boutiques où fleurissent les mots « fabriqué à la main », « naturel », etc…

Il n’empêche que la ville est extrêmement sympa et que notre hôtel avec sa vue sur la petite rizière est super bien situé, et qu’on peut donc se balader et découvrir la ville à pied sans le moindre problème. Du moins le centre ville… parce qu’on se rend rapidement compte qu’Ubud s’étire dans toutes les directions, et qu’il est possible de marcher pendant longtemps si on veut voir les 834 tailleurs de bois que compte la ville (nombre totalement aléatoire mais sans doute proche de la vérité).

C’est un peu un endroit idéal pour magasiner. Beaucoup de choix, tout les styles, et des prix qui valent quand même bien la peine. Surtout quand on commence à maîtriser un peu mieux les rudiments de la négociation. Du coup, moi qui ne suis parti avec presque rien, je me retrouve avec une garde robe un peu mieux rempli. Ne reste plus qu’à trouver un ou deux pantalons pour faire mon bonheur.

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Ubud, c’est aussi connu pour la « Sacred Monkey Forest ». Les singes sont des animaux sacrés ici, et ils en profitent bien. Surtout dans les lieux très touristiques. En plein coeur d’Ubud, il y a donc cette magnifique forêt tropicale, avec ses arbres tout aussi magnifique, peuplés de singes qui adorent venir piquer les bouteilles d’eau des touristes, et se faire donner des bananes (que les touristes auront pris soin de payer hors de prix à l’entrée). Nous, on n’en a pas acheté. On s’est contenté de suivre les gens qui en avaient, au début, avant de se rendre compte que ce n’était même pas nécessaire. Et du coup, on en profite pour faire quelques photos. (les réactions « mon dieu qu’il est laid » ou « non mais franchement, quelle gueule de pas terminé celui là » sont tout à fait normales. On a eut les mêmes).

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Boire à la bouteille en trois étapes :

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Là, c’est un des endroits où vous pouvez dire « mon dieu qu’il est laid ».

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Opération commérage à la crèche.

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La Storm – Golden Ale


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Encore une bière dont le type décrit très bien le goût. Doré en bouche, légèrement houblonneuse ; tout petite note liquoreuse pour compense l’amertume du houblon… le tout dans un équilibre parfait. Décidément, j’ai hâte d’essayer les autres Storm !

Ne le dîtes pas à ma mère !


Parce qu’aujourd’hui, je vais conduire. Une vraie voiture, pour de vrai, du mauvais côté de la route, avec des balinais fous tout autour !

Le chauffeur de l’agence passe nous prendre à l’hôtel. L’agence est tenue par un allemand qui parle français, avec qui on discute un peu. Il est très sympathique, et nous donne quelques conseils utiles. Mon préféré reste quand même celui relatif à la police : les policiers doivent payer eux même l’essence et les pneus de leur véhicule. Plus ils roulent, moins ils ont d’argent. Donc en général, ils restent sur le bord de la route, et sifflent les infractions. Si vous entendez siffler, ne regardez surtout pas. Ignorez le, continuez votre route. Il ne vous suivra pas, c’est pas forcément assez rentable pour lui. Et s’il vous fait signe de la main, répondez lui ! Il faut toujours dire bonjour aux policiers qui vous disent bonjour… certes… je sais pas si ça se produira, et si j’aurais le cran de réagir comme ça. On verra bien. Pour la corruption, je suis déjà pas mal au courant ; et pour la technique de conduite, j’ai fait beaucoup d’observation. Donc tout devrait bien se passer. En fait, je n’ai pas vraiment d’inquiétudes. Il suffit d’y aller calme, zen, tranquille et relaxe. Et très attentif. Le loueur confirme.

La voiture est une vieille jeep qui a bien son âge. Sans doute même plus. Pas de freinage assisté, boîte manuelle et, évidemment, volant du mauvais côté. Mais ça se conduit pas trop mal. Ça fait un moment déjà qu’on est à Bali, donc je suis déjà un peu habitué au fait d’être du mauvais côté de la route, et j’ai donc aucun problème avec ça. Le levier de vitesse à main gauche, je vais le chercher naturellement, vu qu’à droite il y a la porte. Par contre, je passe mon temps à essayer de mettre les essuies glace au lieu du clignotant. Enfin, j’imagine que ça finira par passer !

Avoir une voiture, c’est quand même agréable. Ça donne une liberté de déplacement appréciable, et je voulais vraiment finir par en louer une, histoire qu’on puisse aller où on veut, comme on veut. Un peu comme le scooter à Lombok ; mais là, sur plus longtemps, et en plus confortable.

Et c’est ainsi que l’on a pris la route d’Ubud !

Ma principale inquiétude, comme je l’avais déjà relevée, c’était de ne pas se perdre. Arriver à un carrefour sans indication n’est pas inhabituel, et dans ce cas, il faut savoir un peu improviser, savoir un peu où on va aussi. Et avoir une bonne carte. Qu’en l’occurrence, on a acheté sans la moindre hésitation.

Je sais pas si il y a écrit « touriste » jusque sur la voiture. Ou si simplement on nous repère par la fenêtre. Mais aux intersections avec feux rouges, il y a toujours un scooter qui s’arrête à côté pour nous demander où l’on va. Et nous expliquer quelle route prendre. Même pas besoin de panneaux indicateurs ! Les locaux vous le disent directement ! Il y a aussi un vendeur de journal à un moment ; quand on lui dit que l’on est français, il nous propose « le Monde » et « l’équipe ». Je n’ai pas pensé à regarder la date, ni à demander les prix. Les deux m’intriguent quand même un peu. Quoi qu’il en soit, on décline.

Et puis un peu plus loin, un autre scooter s’arrête à côté de nous pour discuter. Quand on lui dit qu’on va à Ubud, il nous répond que lui aussi. Il nous propose de nous accompagner un peu ; on s’arrêtera à deux trois endroits, et en échange il pourra pratiquer son anglais.

En fait, je finis par comprendre (un peu moins vite qu’Iris) que ces braves gens sympathiques sont simplement des rabâteurs : payés par les boutiques (sûrement à la commission), ils repèrent les touristes, et leur proposent de visiter quelques endroits. Le premier arrêt se fait dans une boutique où ils travaillent l’argent. Les objets sont magnifiques. C’est toujours le même problème, par contre : puisqu’on continue vers l’Australie, on ne peut pas vraiment ramener de cadeaux. Ni trop se surcharger nous même.

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On décide finalement de se débarrasser de notre guide intéressé. C’est toujours plus sympa d’avancer à notre rythme. Et puis se perdre, tourner à droite au lieu de tourner à gauche, ça permet de se retrouver à des endroits imprévus. Comme par exemple Goa Gajah, la grotte de l’éléphant. Le temple est tout simplement magnifique !

J’ai aussi eut l’explication pour les nombreuses processions d’hier. Il semblerait qu’en fait, mon anniversaire n’y soit pour rien. La religion hindou semble se foutre un peu de mon existence. C’est regrettable ! Non, la réalité, c’est que ce soir, c’est la pleine lune. Et ça, à priori, ça se fête en grand. D’ailleurs, dans le temple de Goa Galah, les préparatifs battent leur plein également. Les offrandes débordent de tout les côtés ; leur préparation ressemble presque plus à un travail à la chaîne qu’à quelque chose de spirituel !

L’arrière du temple, lui, est l’occasion d’une balade dans un décor qui vient très clairement vous rappelez que vous êtes dans les tropiques, et qu’il y fait chaud et humide !

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Et puis c’est aussi l’occasion idéale pour faire une expérience que, j’imagine, il faut faire au moins une fois dans sa vie. Pas forcément deux par contre… je suis pas forcément très fan du lait de coco, à priori. Mais bon… c’est bien d’être touriste parfois !

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L’avantage d’avoir acheté une carte, c’est que l’on sait exactement où l’on est perdu, et que par conséquent, se déperdre est très facile. On peut même repérer l’hôtel qui nous attend. C’est facile de se rendre. Je mémorise donc l’itinéraire, avec l’intention de le suivre à la lettre. C’est sans compter, évidemment, les travaux et la voie en sens unique, qui m’oblige à tourner plus tôt que prévu. Me permettant ainsi d’être sur la bonne rue, et d’arriver directement à l’hôtel. Raté pour le sens de l’orientation !

Dans la description, il est marqué « avec vue sur une rizière ». Ce qui me perturbe, c’est qu’en regardant la carte (et même sans la regarder ; en regardant simplement autour de nous) on est très clairement en plein centre ville… on prend la petite ruelle, on passe à côté du temple, on passe devant le centre de yoga, on traverse quelques maisons… et pouf ! Rizière et hôtel avec vue dessus ; comme prévu. C’est pas merveilleux ça ? En tout cas, j’ai déjà vu pire comme vu depuis un hôtel au centre ville…

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On s’installe, on se pose et repose, on prend notre temps. On relaxe. Et on part se balader un peu dans les rues d’Ubud. Ubud, j’en parlerais un peu plus tard. Quand j’aurais un peu mieux cerné les lieux. Mais ça me plait. Un mélange de Nelson (Colombie Britannique) et Portland (Oregon).

Comme c’est la pleine lune et que les temples vibrent d’activités, on met nos déguisements de parfaits visiteurs de temple. Approuvés par les gens de l’hôtel, qui nous disent que c’est très bien. Sauf que… grosse déception : les temples, aujourd’hui, sont interdits d’accès aux touristes. C’est une grosse cérémonie, il n’y a pas assez de places. Dommage… sur le coup, je pense qu’être un peu plus perdu au milieu de nul part nous aurait permis d’en profiter. Par contre, il paraît que les célébrations durent trois jours. On essaiera de se rattraper demain.

À la place, comme Ubud est un lieu de danse et de spectacle, on essaie de se rattraper en se dirigeant à un endroit où devrait avoir lieu ce soir un spectacle de danse de feu. Évidemment, c’est fermé : tout le monde est au temple. Deuxième déception. Décidément ! Alors pour se consoler, on se trouve un restaurant. Et pour se faire pardonner, on a le meilleur rapport qualité prix que l’on a trouvé depuis le début de notre voyage ! Le Bollero… un service impeccable, rapide, hyper-super souriant, la bouffe est excellente, super bien présentée… en fait, le seul défaut de la place, c’est qu’il y a trop à manger ! Pour fêter ça, je découvre une autre déclinaison de Storm. Tout aussi sympathique. Bon, ça va ; on boude moins.

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