Archive for the ‘Des images au lieu des mots’ Category
Toulouse
La voiture nous a ramené à Toulouse. On n’avait pas beaucoup de temps de disponible pour se promener en ville. En fait, notre emploi du temps est plus que bien rempli pour les jours à venir. La pause Toulouse ne durera donc qu’une petite après midi, qui se révèlera quand même des plus agréables.
Je n’étais pas venu à Toulouse depuis bien longtemps. Une douzaine d’années environ. Je retrouve donc la ville avec un regard complètement changé, et quelques souvenirs nostalgiques.
Y’a pas à dire, la ville dégage quelque chose qui me plait. Joyeuse, festive, animée, même en ce dimanche après midi un peu couvert.
Les grandes villes nord américaines ont tous adoptés à un moment ou à un autre de leur développement le concept de « grand parc urbain ». Central Park, Mont Royal, Plaines d’Abraham, Stanley Park, Golden Gate Park, etc… des espaces verts suffisamment grand pour que, bien qu’en pleine ville, on puisse avoir l’impression d’être déconnecté complètement de celle-ci. Si on omet ceux de New York et Vancouver, ça marche plutôt bien. C’est quelque chose qui me manque dans les grandes villes françaises. La ville est toujours là ; impossible de l’oublier. En l’occurrence, j’ai découvert avec grand plaisir que Toulouse avait un petit endroit comme celui-ci : le jardin japonais dans le quartier de Compens est un havre de paix assez merveilleux. Typiquement le genre d’endroit où, si j’étais toulousain, on pourrait me retrouver régulièrement avec un livre…
Mon premier orage
Première expérience de photos pendant un orage. En fait, c’est quasiment la même chose que pour un feu d’artifice. Maintenant que je sais ça, j’ai hâte au prochain !
Le château de Tournel
Je suis vendu à l’architecture moderne. Je suis tout autant vendu à l’architecture médiévale. Certes, ce sont deux mondes complètement différents, et alors ? Toujours est-il que quand j’ai vu ce château, là, au dessus de la route, j’ai bien compris qu’il fallait que je m’arrête. Il y avait un petit parking, un petit chemin pour monter, un dépliant pour s’autoguider, et un nom : le château de Tournel.
Il est tout petit, mais parfaitement situé. Il domine un bras du Lot, contrôlant la région sans la moindre difficulté. Les murs, ou ce qu’il en reste, suivent parfaitement le petit éperon rocher où il se dresse. Il n’a pas beaucoup de place. De quoi mettre une tour, un petit donjon, une chapelle et un bâtiment. Et puis un petit village, bien au chaud à ses pieds.
Le Viaduc de Millau
J’expliquais à Iris, alors que l’on regardait l’un des ponts d’Albi, que quand je vois un ouvrage d’architecture qui me plait, j’aime bien essayer de le voir sous le plus grand nombre de points de vue possible.
J’aime énormément l’architecture moderne ; celle-ci a de nombreux détracteurs, mais personnellement je trouve que l’acier, le béton et le verre peut donner d’excellents résultats entre des mains expertes. J’ai entendu quelqu’un expliquer, il y a quelques années, que les éoliennes avaient besoin du soutien des artistes pour être plus facilement accepté. Une fois qu’elles seraient regardés non plus comme des ouvrages technologiques mais comme des oeuvres d’art (et à mon sens, elles le sont), le rapport que l’on aura avec sera foncièrement différent. Les moulins à vent étaient ils teinté de romantisme il y a plusieurs siècles ? Ou était-ce simplement des bâtiments utilitaires et nécessaires qu’il fallait bien construire ? Je ne pense pas que les contemporains des moulins à vent trouvaient ça tellement romantique et rêvaient d’en avoir dans leur jardin. Et puis il y a eut ce gars qui, avec son écuyer, essayait de les mettre à terre. Et puis il y a eut les tableaux. Il y a eut les histoires… les moulins à vent sont devenus romantiques, symboliques. En vieillissant, ils ont pris de la patine, et sont devenus des oeuvres d’art.
Il faut que l’on s’habitue. Il faut que ces nouvelles constructions entrent dans nos vies, dans notre imaginaire, dans notre art. Non, en effet, le Viaduc de Millau n’a pas le cachet d’un viaduc en pierre, et je ne chercherais même pas à le comparer avec les ponts d’Albi. Mais je suis persuadé que dans un ou deux siècles, quand le temps aura fait son ouvrage, quand les artistes auront donné des lettres de noblesse à l’architecture moderne, celui là sera regardé autrement.
J’en avais vu des photos, bien évidemment. Et quand j’ai vu, sur la carte, que je ne passerais pas très loin, je savais que j’allais faire un détour. Parce que pour moi, c’est une oeuvre qui vaut définitivement le détour. Et quand il a surgit, comme ça, au milieu de nul part, j’en ai perdu mes mots. Je me suis contenté de l’admirer, dans toute sa splendeur, dans toute sa majesté. Et je n’ai eut aucun regret pour les quelques kilomètres supplémentaires.
Les gens qui sont nés quelque part
À en croire mon blog, je suis toujours à Agen. En fait, ça fait une semaine que je suis rentré, mais je tarde à mettre à jour. Beaucoup de choses à faire, pas beaucoup de temps pour ça… je vais me forcer quand même un peu !
J’ai repris la route le 11 août à l’aube, pour ramener Iris à son travail. Et puis j’ai continué. Petite pause à Roquefort, petite pause à droite, petite pause à gauche. J’ai pris mon temps… il résulte de tout ça une impression très nette. J’ai « la ballade des gens qui sont nés quelque part », la chanson de Brassens, dans la tête pendant les deux jours que dureront le retour. Ça correspond quand même beaucoup à ma vision de la France. Un pays magnifique. Un vrai bonheur pour photographe. Des raisons de m’arrêter, j’en avais toutes les dix minutes. Dans le Massif Central, le moindre petit village présente des maisons splendides, quand aux paysages, ils se suivent, ne se ressemblent pas, et je veux tous les mettre dans la petite boite. Aucun changement à ce niveau là : la France est toujours aussi belle, ça n’a pas changé. Mais il y a toujours les gens… et c’est encore et toujours là que ça bloque.
C’est d’autant plus ironique que quand j’ai quitté Montréal, les personnes dont je me sentais le plus proche étaient majoritairement françaises. J’ai rencontré énormément de français avec qui je m’entends super bien. Je n’arrive pas à me l’expliquer. C’est peut être un phénomène de masse ? Une impression d’ensemble ? Je ne sais pas vraiment…
Pour ce qui est de la conduite, par contre, c’est l’Amérique du Nord qui l’emporte largement. Il suffit de passer 20 minutes bloqué derrière trois caravanes au fin fond de l’Ardèche pour comprendre que l’on parle de deux univers complètement différent. Le confort de conduite n’a rien à voir. Et si faire 6h de route en Amérique du Nord ne me dérange pas plus que ça, en France c’est moins sûr. Bon, faut dire aussi que j’ai décidé de remonter les gorges du Tarn. Vous savez, le genre de route où on prit avant chaque virage qu’il y ait personne de l’autre côté. Ça use un volant une route de même ! Et ça use aussi les nerfs !
Enfin, les photos valaient la peine. J’en envoie tout plein, comme ça, brute de coffrage.
Albi
Quand j’ai traversé Albi lors de mon covoiturage Toulouse-Lyon, je m’étais dit « ça a l’air vraiment super jolie comme ville, faudrait quand même que je m’y arrête pour jeter un oeil ». D’autant plus que Albi, c’est un nom qui m’interpelle depuis que je me suis intéressé aux Cathares et à la croisade Albigeoise. Ah, on aime un pape qui a suffisamment de cran pour dire « tuez les tous, dieu reconnaîtra les siens ». Au moins, c’est simple et radical ; et puis ça évite les hésitations qui font baisser les performances.
Bref, Albi se trouvant sur la route qui nous ramenait à Agen, et Iris ayant bien envie de découvrir la ville elle aussi, on s’y est arrêté une paire d’heures. Quelques considérations :
– la ville est, en effet, magnifique. La vieille ville mérite de se perdre un peu au hasard.
– la cathédrale est impressionnante. De l’époque où « beaucoup trop » voulait dire « pas encore ». D’autres appellent ça le mouvement Gothique. Les tailleurs de pierres ont du s’amuser à l’intérieur
– Albi, c’est hyper touristique, mais ça reste supportable et agréable. Le plan d’urbanise du centre ville semble bien tenir la route, et on s’y promène avec plaisir
– trois heures, c’est sans doute assez pour un aperçu rapide. Deux jours, je verrais peut être pas l’intérêt. Par contre, de nuit ça doit valoir la peine. Et il ne faut pas oublier de traverser les ponts !
La traversée du Massif Central
Prendre le train jusqu’à Grenoble m’a permis, même si ce n’était qu’un trajet de 45 minutes, de me rappeler des retards de la SNCF (quand un train est tellement en retard que c’est mieux de prendre celui qui part après et qui, bien que plus lent, arrivera quand même avant) et de redécouvrir les djeuns débiles juste comme ils m’énervent. Qui se croient intelligents et intéressants parce que provocateurs, et qui se mettent en mode « drague horriblement lourde » dès qu’il voit une fille passer… bref, le genre de personnes qui ne me manquait vraiment pas.
Par contre, le train jusqu’à Grenoble, c’est toujours aussi sympa, et la vue sur les Alpes est quand même belle. Il faudra que je passe une ou deux journées à Grenoble avant de partir.
J’ai récupéré la voiture de location. Ils m’ont donné une Punto diesel, qui fait un bruit de tracteur, et qui a un truc bizarre au milieu. Au lieu d’écrire PRND12, y a écrit 12345R. Pis en plus, y a une pédale en trop dessus.
J’ai traversé le Massif Central. J’aurais préféré avoir une boîte automatique. C’est tellement plus confortable ! Et oui, même sur les routes de montagnes qui zigzaguent dans tout les sens.
Et puis j’ai répondu à la question existentielle « est il possible de dormir dans un siège de Punto ? ». La réponse est « non, même quand les sièges arrières sont basculés. Rien de tel que de dormir sur le siège avant d’une voiture pour se rappeler à quel point le lit est une grande invention (ou alors le van aménagé). Si je dois dormir sur le chemin du retour, ça sera pas dans la voiture.
Le Massif Central, c’est beau, les ponts canal, ça me fait tripper, et les éoliennes, j’adore.
Et puis j’ai retrouvé Iris.
Dragonneries 2011 – du 29 au 31 juillet (environ)
Les dragonneries, pour faire un résumé succinct et rapide, c’est une fin de semaine de jeux qu’organise mon père, à chaque année, à la fin du mois de juillet. Il s’agissait, au début, des collaborateurs de la revue de jeux de rôles, le Dragon Radieux, que mes parents ont créés en 1985 et qui a fait faillite quelques années après. Depuis, tout ce beau monde se retrouve à chaque année…
Il y a d’abord eut la soirée d’échauffement. Gilles, Laurence et la bière sont arrivées jeudi en fin d’après midi. Pendant des années, pour moi c’était l’arrivée de Phiphi qui marquait le début prochain des dragonneries. Il arrive désormais avec trop d’avance pour que ça marche. L’arrivée de Gilles et Laurence avait donc, pour moi, un petit côté « enfin, ça recommence ». Parce que si je ne me trompe pas, mes dernières dragonneries (drageonneriez d’après le correcteur orthographique, je savais pas que ce mot existait) datent d’il y a cinq ans. Pour moi, ce sont donc moult souvenirs qui remontent à la surface, et une attente impatiente qui n’a que peu changée depuis mes premières dragonneries il y a une quinzaine d’années maintenant…
La soirée sera simple. Cinq à tables, puis cinq autour de la table de jeux pour la première partie. On commencera par le test de « Cargo Noir ». Le système me plait bien. Je terminerais premier exa eco avec Gilles, mais les règles de départage lui donnent la victoire. Pas de beaucoup ; ça ne me dérange pas : concéder une victoire à Gilles est toujours un plaisir.
Au moins, ça commence bien ces dragonneries. Je n’avais pas joué depuis un bon moment, c’est parfait.
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Le jeudi passera tranquillement, rythmé par l’arrivée de Xavier, puis de Philippe, puis des nains. Je commence à me faire aux coups de vieux. Avec Lilou, ma cousine devenue ado à Noël, puis avec Lucie, que j’ai connue enfant et qui est rendue étudiante, ou Corwin, connu bébé et qui fait maintenant deux têtes de plus que moi. Je me retrouve à la place des participants des dragonneries, qui pour certains me connaissent depuis que j’ai 5 ans. Chacun son tour, j’imagine !
Le repas du soir d’abord prévu pour 10 se fera finalement pour 11, et se terminera à 12. Pascal, un nouvel arrivant, se joint à nous. Parce que c’est aussi ça les dragonneries : il y a le noyau dur, plus ou moins constant, et puis les nouveaux, qui arrivent par pistonnage. Certains restent et deviennent des habitués, d’autres ne font leur apparition qu’une ou deux années. Les visages se suivent, ne se ressemblent pas toujours.
À force de tergiversation, discussion, attente, et hésitations interminables, on arrive finalement à se retrouver autour d’une table de jeux. On commencera dans un joyeux délire, avec « Oui, seigneur des Ténèbres » qui permettra un certains nombre de rigolades, et qui prouvera que Pascal, bien que nouveau, est digne de confiance quand il s’agit de remplir des missions. On enchaînera ensuite sur deux parties de « Cash N Guns ». Encore une fois, tout ça s’annonce plutôt bien !
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Le rythme « joueur » des dragonneries convient assez bien à mon rythme naturel : couché tard, levé tard. Sortir du lit à 10h, moi j’aime bien. Le vendredi matin voit encore un certains nombre d’arrivées, et on approche de la trentaine de participants dès le repas de midi. À partir de là, la fin de semaine se poursuit sur un rythme assez régulier : je me lève en fin de matinée, j’aide comme je peux pour le repas de midi qui s’éternise jusqu’à 14h-14h30, on enchaîne sur un ou deux jeux dépendant de la durée de chacun, et on recommence le soir : repas qui s’éternise et jeux qui durent jusque tard.
En fait, les dragonneries s’orientent autour de plusieurs grands axes :
– les jeux sont évidemment à la base de tout. Si il m’arrivait encore de jouer un peu à Montréal, c’était à des jeux pas très complexes, avec des gens pas nécessairement habitués à jouer. Pas de stratégies à réfléchir à long terme, pas de mal de tête, pas de règles compliquées… alors pour moi, les dragonneries, c’est quand même une excellente occasion de me fatiguer un peu le cerveau. Réfléchir aux meilleures stratégies possibles quand on est face à des joueurs redoutables est un vrai plaisir. C’est également l’occasion de découvrir plein de nouveautés sympathiques. Panthéon sera définitivement la plus intéressante découverte cette année. J’ai pu avoir ma dose, ça fait du bien ! Les jeux de ces dragonneries 2011 :
– les repas. Avoir trente personnes à table pendant trois jours demande une logistique impressionnante. Calculez vite : en 3 jours, vous êtes déjà pas loin des deux cent services. Ça demande une certaine habitude, et une cuisine rodée. Le rodage, c’est mon père qui l’a. Au final, il passe quasiment les trois jours à préparer les repas, organiser tout ça, faire les courses, compléter, ranger, calculer… un travail assez titanesque pour lequel on est quelques uns à l’aider autant que possible. Les autres donnent juste un petit coup de main rapide pour débarrasser en fin de repas. La nourriture semble se faire toute seule, apparaître directement dans leurs assiettes, et ça leur convient. J’avoue que je trouve dommage que les gens ne soient pas plus conscients de la masse de travail demandée en cuisine. Cette année, j’ai décidé de rendre hommage aux plats préparés. Ils passeront tous (à l’exception de certains, tels que les melons) devant l’objectif de mon appareil photo. Les gens ne semblent pas comprendre pourquoi je fais ça. C’est ma façon à moi de rendre hommage au cuisinier, et de rappeler que la nourriture est l’un des éléments clés des dragonneries. Les menus :
+ Jeudi soir : Salade, sauté de porc au curry et ratatouille
+ Vendredi midi : Tête de moine et pizza en apéro, filet mignon en croûte et patates au four
+ Samedi midi : salades variées, gigot d’agneau, petit pois et pommes dauphines
+ Samedi soir : croquants à la tomme des Bauges, daube à la dauphinoise et crozet de Savoie
+ Dimanche midi : saucisses (parfois maison), merguez et gratin de courgettes
– les gens. Au début, il n’y avait que les collaborateurs de la revue. Et puis certains ont arrêté de venir. D’autres ont amené des amis. Certains sont devenus des habitués, d’autres ne sont apparus qu’une seule fois. Certains des visages des dragonneries ont toujours été dans ma vie. Ils y sont entrés quand j’avais 5,6 ou 7 ans et sont là depuis. J’ai parfois l’impression d’avoir grandi entouré d’adultes qui jouaient. Forcément, c’est un univers étrange mais passionnant pour un enfant. Même si j’ai réalisé par la suite que les « adultes » n’avaient même pas vingt ans, pour certains, quand je les ai vus pour la première fois. Bien plus jeunes, donc, que je ne le suis aujourd’hui. Il y a quelques années, nous n’étions que quatre (plus mon père évidemment) à n’avoir jamais raté les dragonneries. Et puis la distance aidant, j’ai quitté ce petit groupe de privilégiés. Je me suis rendu compte, en revoyant tout ces gens après plusieurs années d’absence, que la pause m’avait fait du bien. J’ai pu regarder les gens autrement, j’ai pu me défaire de certaines opinions négatives ou renforcer certaines plus positives. Il me semble avoir toujours observé les gens, mais mon regard a changé depuis quelques années, et redécouvrir les participants aux dragonneries a été un vrai plaisir, même s’il était un peu étrange de découvrir des habitués que je ne connaissais même pas ! Les personnes qui viennent aux dragonneries (à de très rares exceptions) sont tous des joueurs ; beaucoup sont fans de jeux de rôles, et ça paraît. Avec le temps, un bon nombre de participants se sont créés des « personnages dragonneries ». Bâtis à base de morceaux de leur personnalité, souvent caricaturisée. L’observation est intéressante. Année après année, les gens se sont spécialisés dans leur rôle et, à bien y regarder, ne semblent pas pouvoir en sortir. Même moi, en m’observant, je me rends bien compte du personnage que je joue. Et que je ne peux pas changer. Les dragonneries seraient elles, en réalité, un grandeur nature de 3-4 jours ?
À quoi ressemblent les gens des dragonneries ?
– la bière. 30 personnes, 3-4 jours, 154 litres de bière. L’arrivée des fûts de 5 litres simplifie énormément le travail des personnes qui vont à la benne à verre pour le recyclage !
– le tarot. Une année sans tarot ? Je serais bien surpris que l’on ait déjà vu ça ! Il y a toujours une soirée (ou deux) ou un groupe de 5 personnes se retrouvent autour d’une table, des grandes cartes à la main. Voilà une éternité que je n’avais pas joué, il faut bien le reconnaître, ça fait du bien !
Certains disent que les dragonneries ne durent que 3 jours. En fait, les premières arrivées se faisant le mercredi soir, et le dernier départ le mardi matin, on pourrait éventuellement dire que ça dure un peu plus que ça. Il y a, derrière l’événement, un exercice d’endurance qui me plaît particulièrement. Entre les soirées jeux qui se terminent très tard, et les excellents repas qui s’enchaînent, il faut savoir trouver un équilibre entre sommeil, digestion et jeux qui n’est pas forcément des plus évidents ! Cette année, en tout cas, j’aurais bien réussi. Pas de siestes, et aucune soirée jeux raccourcie pour cause de fatigue. Bref, de magnifiques dragonneries que celles-ci, après une pause aussi longue. Et puis il fallait que j’en profite, puisqu’à priori, j’ai déjà trouvé une excuse pour ne pas venir en 2012 et en 2013 !