Routes de France

Redécouvertes, exploration et vie au quotidien pour un ex-expat

Archive for the ‘Réflexions à tendance houblonneuse’ Category

Trappistes Rochefort

Au moins, avec un nom pareil, le doute n’est pas permis : c’est bien de Belgique que l’on parle. Bière dégustée dans l’après midi, au cours d’une discussion avec un ami. À vrai dire, je n’ai pas grand chose à dire à son sujet. Un peu trop légère à mon goût, avec un petit manque de personnalité. Sympathique, donc, mais qui m’a quand même laissé sur ma faim. Ou sur ma soif. Que dire d’autres ? À vrai dire, pour l’occasion, je sais pas vraiment…

Rince Cochon, Stout Crème Brûlée et vie à la campagne

Le petit gars de la campagne a repris le dessus. Plus souvent à bricoler et à être dehors qu’à être sur l’ordinateur à bloguer. Ça fait du bien. Petite vie tranquille à la campagne pour quelques temps, avant de nouvelles aventures qui se précisent lentement mais sûrement.

Iris, de son côté, semble ne pas trop avoir de mal à s’adapter.

  

Et bien évidemment, le programme de dégustation de bières plus ou moins belges continue.

 Il faut bien le dire, la « Rince Cochon » a un nom des plus inspirants. Je choisis souvent mes bières comme je choisis mes livres : en regardant si la couverture et le titre me plaît. C’est mal, paraît il, de faire ça comme ça. J’avoue ne pas comprendre. Les résultats sont souvent concluants. Celle-ci, c’est mon père qui l’a choisi pour nous, pour le plus grand plaisir d’Iris. Bière blonde, je suis pas nécessairement fan. Mais celle-ci, avec ses 8.5° d’alcool a une certaine personnalité, sans que le goût d’alcool ne soit trop prononcé. En fait, elle me fait penser aux bières d’Abbaye, un style que j’aime bien. Elle se rapproche un peu de la Maudite, en moins rousse, un peu moins sucrée, mais tout autant agréable.

 Un petit peu moins belge, j’étais persuadé que celle-ci venait de Winnipeg, mais une vérification de l’étiquette m’a informé qu’elle venait de l’état de New York. Bon, pourquoi pas ! Ça faisait un moment qu’elle m’intriguait, un moment que je voulais la goûter. Après tout, elle avait fait une bonne partie du voyage en van à mes côtés ! Ça fait donc quelques temps maintenant qu’elle m’accompagnait. Bière au goût de crème brûlée, y’a de quoi intriguer… ce qui est sûr, c’est qu’au niveau de l’odeur, il n’y a aucun doute. Ça sent la crème brûlée a plein nez. Un vrai bonheur à humer ! Elle laisse par la suite un léger goût de chocolat, qui dure longtemps sans pour autant être fatiguant. Le parfum de vanille est évidemment très présent également. Ajoutez ça au petit côté caramélisé de la stout et la crème brûlée n’est vraiment pas loin. Elle est juste parfaite pour accompagner un magnifique fondant au chocolat Made In Iris ! À boire, par contre, pas trop froide, comme la plupart des stouts. Les amateurs de Pêché Mortel du Dieu du Ciel sauront définitivement l’apprécier.

La blonde des Ursulines

Après 11h de route, une bière semble s’imposer. En fait, on se pose pas vraiment la question. Les Ursulines, c’était un couvent. C’est devenu une école. Et puis finalement une micro-brasserie. Ça se passe à Crémieux, à 25 minutes de chez mes parents. Oui, c’est encore raté pour la Belgique. Bientôt, sans doute !

Les bières des Ursulines n’ont toujours pas de noms, même si j’avais dis au propriétaire il y a quelques années que c’était dommage, et qu’il m’avait répondu que ça finirait par se faire. Il n’empêche que leurs bières sont agréables, et se boivent très bien. Il me semble que la qualité va en s’améliorant tranquillement, même si on reste avec une bière relativement simple. Une odeur très fruitée en premier abord (j’y ai même détecter un parfum de mûres) et une première attaque plutôt sucrée, qui ne dure pas très longtemps. Elle s’assagit très rapidement. Avoir le talent de mon amie Jane, je parlerais probablement d’une personne sautant sur un trampoline pas assez tendu. Le premier rebond est intéressant, mais n’entraîne malheureusement aucune suite…

Walsheim Weizen

Autant répondre de suite aux questions que vous vous posez assurément depuis que vous avez lu mon message sur les bières belges. Non, la Belgique ne sera pas le seul pays dont je compte honorer les bières cet été. La France compte aussi quelques micro brasseries intéressantes, et à d’autres voisins, plus ou moins direct, qui offrent également des brassins des plus intéressants.

La Walsheim Weizen est une blanche allemande très sympathique. Moyennement fan des bières blanches en général (la plupart sont aux bières ce que le rosé est au vin : on les apprécie bien fraiche pour se désaltérer sur une terrasse par un après midi d’été), celle-ci à l’avantage d’avoir du goût. Légèrement sucrée, pas trop houbloneuse, elle séduira facilement les personnes récalcitrantes à la bière. Et elle accompagnera très bien votre paella !

Une lambic belge

J’ose prétendre que le Québec est le paradis de la bière. Même si Portland compte le plus grand nombre de micro-brasseries par habitants et que l’Oregon se prétend le « Beervana » et même si je risque de voir ma tête mise à prix en Belgique.

Mes nombreuses pérégrinations dans l’Oregon m’ont confirmé que, même si on y trouve des bières excellentes, et que le choix dans la plupart des épiceries laisse rêveur, la qualité n’est pas à la hauteur des bières du Québec. Les américains sont trop timides avec leur brassin. Ils leur manquent souvent un petit quelque chose. Un peu plus de goût, un peu plus de personnalité, un peu plus d’alcool… quoi qu’il en soit, je pourrais sans doute vivre heureux, même si je ne devais boire plus que des bières de l’Oregon.

Mais qu’en est il de la Belgique alors ? Parce que malgré mes affirmations, j’avoue et reconnais que la bière Belge est un sujet que je ne connais que partiellement. Et c’est d’ailleurs l’un des objectifs de l’été. Me renseigner le plus possible sur le sujet. De là à aller faire un tour en Belgique ? Peut être. On verra.

Donc évidemment, à la terrasse du Temple de la Bière, dans une petite rue calme d’Agen, je n’ai pas pu m’empêcher d’aller vers la Belgique. Mon premier choix indisponible, je me suis orienté vers mon deuxième, un peu moins convaincu. Il me semble bien que les lambics ne rentrent pas dans la catégorie des bières que j’apprécie.

Et je le confirme très rapidement d’ailleurs. La bière -dont je ne me rappelle plus le nom- est un peu trop aigre à mon goût. Comme si elle avait mal vieilli. Légèrement sucré, cet ajout de sucre semble juste une vaine tentative de masquer son âpreté. C’est noté. Je laisserais peut être une deuxième chance aux lambics, mais n’insisterais probablement pas beaucoup plus.