On rentre au Tennessee, sans rien comprendre. L’heure de correspond pas. Je comprends finalement : on a passé un fuseau horaire (ça je le savais) mais on a aussi fait le changement d’heure. Ça, je ne le savais pas. Deux heures gagnées dans la journée ? Et pourquoi pas ! Suite à une inspiration soudaine, on s’arrête dans un centre d’information touristique, qui nous suggère une petite balade dans un parc local. Après la nuit à rouler et à dormir bizarrement, ça réveille, et ça fait du bien. D’autant plus qu’avec les couleurs de l’automne, les arbres sont magnifiques.
En fait, ce qui me surprend le plus, c’est le paysage : je n’imaginais pas le Tennessee. Mais si j’avais eut à l’imaginer, je ne l’aurais pas imaginer comme ça ! Je ne suis pas dépaysé le moins du monde. Dans les bois, j’ai limite l’impression d’être dans la forêt juste en dessus de chez mes parents (avant qu’ils ne la fassent tomber, évidemment). C’est étrange et agréable, de retrouver un mini bout de son chez soit à plusieurs milliers de kilomètres.
Eh oh ! C’est pas nous qu’on a fait tomber la forêt comme tu sembles le dire, hein, c’est “eux”. Je m’aperçois qu’il y a urgence à rétablir la vérité vraie !
Bon, c’est un peu long d’attendre quatre ans et cinq mois pour se justifier, mais encore eût-il fallu que mon attention fût attirée sur ce point.