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Down under wandering. Archipelagoes to islands; beaches to deserts; mountains to cities.

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Fast Boat ou Public Boat pour Nusa Lembongan ?

Il y a trois différences principales entre le « fast boat » et le « public boat » :

– le fast boat est destiné uniquement aux touristes. Vous ne verrez pas un seul Balinarien à bord. En l’occurrence, nous en n’avons pas vu à bord du public boat non plus ; il y avait quand même une grosse différence entre les deux : routards backpackers à bord de l’un, surfer australien hautain à bord de l’autre. Je vous laisse deviner qui prend quoi… Rien que ça, ça donne une ambiance différente. Beaucoup plus sympa dans l’un que dans l’autre.

– le confort : dans le public boat, vous serez assis sur une planche qui n’est même pas clouée au bateau. Dans le fast boat, vous aurez un fauteuil normal (mais qui fait quand même mal au dos après un moment). Par contre, de petites fenêtres qui ferment du côté du fast boat pour un côté grand ouvert dans le public boat. Du coup, beaucoup plus d’air frais dans ce dernier. Et une bien meilleure vue. Le public boat, par contre, secoue beaucoup plus alors que le fast boat, en bon hors bord qu’il se doit, saute de vague en vague. Ambiance parc d’attraction au programme. Plus de mal de dos, moins de mal de mer !

– le prix : évidemment, c’est souvent le principal argument qui va faire pencher la balance d’un côté ou de l’autre. Le public boat est bien moins cher ; par contre, pour le slow boat, on viendra vous chercher à votre hôtel (même un peu loin) et on vous déposera à votre autre hôtel (même un peu loin) ; ce qui peut quand même faire baisser les tarifs si vous êtes un peu loin de la zone d’embarquement.

– la sécurité : pour certains, c’est important. Pour d’autres, moins. Dans le fast boat, il y a un gilet de sauvetage par passager. Dans le public boat, j’en suis moins sûr. Je me souviens en avoir vu six, pour une vingtaine de passagers. Mais peut être qu’il y en avait d’autres cachés. Après, quels sont les rythmes de devoir finir à la nage ? Probablement très réduit dans l’un comme dans l’autre. En cas de grosse mer avec orage à l’horizon, j’oublierais probablement le speed boat. Mais même là… j’aurais tendance à dire que ce sont des capitaines assez expérimentés qui font le trajet…

La conclusion ?

J’ai été très content de faire les deux, histoires de pouvoir comparer. Au bout d’une heure et demi de public boat, le ventre un peu secoué, je me disais « ouais, peut être que finalement, le speed boat, c’est pas si mal que ça » ; mais après 5 minutes dans le speed boat, je regrettais déjà un peu. Le hors bord qui traverse le port à grande vitesse, en donnant l’impression de se foutre des petites embarcations donnent un peu le feeling d’être en train de faire le Paris Dakar dans un quatre x quatre flambant neufs, alors qu’on pourrait le faire tranquillement et dans le respect des gens autour. Pas sûr que l’image soit très explicite… en tout cas, moi elle me parle !

Et les pourboires, alors ?

C’est l’un des avantages de couchsurfing. On a une personne qui connait les habitudes locales a qui on peut poser toutes les questions. Là, on n’a pas vraiment le choix de le faire au feeling.

A l’aéroport, l’une des trois personnes qui nous a aidé à porter les bagages a fait un sourire gigantesque quand j’ai sorti un billet de 50 000. Le sourire n’est même pas parti quand j’ai dit de partager en trois.

Ce matin, on a recroisé le chauffeur qui est venu nous chercher à l’aéroport. Il s’est excusé pour le malentendu, disant qu’en fait le patron de l’hôtel l’avait déjà payé pour le trajet. La course nous était chargé 100 000 (pour 40 minutes environ). Évidemment, un pourboire de 50 000 sur ce montant, c’était trop. Mais ça veut dire, comme il n’a pas du tout protesté la veille, que 50 000 lui paraissait un montant parfaitement correct pour la course !

On s’est mis à laisser des pourboires de 5000. Ça aide d’avoir de la « petite » monnaie. Les gens continuent à nous faire de gigantesque sourire quand on ne laisse « que » ça.

Ça ne fait qu’un jour et demi après tout. Aucun doute que dans 3 semaines nous serons de parfait Balnigeois, parfaitement au courant de la moindre subtilité des prix !