Tête en bas

Down under wandering. Archipelagoes to islands; beaches to deserts; mountains to cities.

Un peu plus en profondeur dans les rues de Sydney


Le temps passe à la fois vite et lentement. Le plus important a été fait. On est sûr de ne pas dormir sous les ponts. Mais il en reste encore pas mal à faire dans la liste des choses pratiques. Accès internet, téléphone, changer l’abonnement pour l’électricité, ouvrir un compte en banque… et trouver du travail. Parce que sans travail, il est possible qu’on ne garde pas notre appartement bien longtemps !

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Alors pendant que j’apprends à servir de l’alcool de façon responsable, Iris, de son côté, apprend à faire le café dont vous aurez besoin le lendemain matin, si je ne me montre pas assez responsable.

Responsable, d’accord, mais encore ? Le gouvernement australien a décidé d’essayer de diminuer les effets de l’alcool sur sa population. La consommation de bières semble, d’après nos premières observations, un passe temps assez répandu. L’Australie se classe 12e au monde en terme de consommation d’alcool par habitant. Loin derrière un certain nombre de pays d’Europe… une loi, la Liquor Act 2007 a donc été adoptée. En 2007, comme vous l’avez sans doute devinez. Son objectif : rendre les consommateurs plus raisonnables. Par la responsabilisation des serveurs. Toute personne ayant à vendre ou à servir de l’alcool en Australie doit donc passer le RSA (Responsible Service of Alcohol) ; ça consiste en une formation de 6 heures, au cours de laquelle on vous parle des effets de l’alcool, et de toutes les lois qui l’entourent. Six heures relativement longues et ennuyeuses dans l’ensemble, mais qui sont désormais derrière moi. Me voilà rendu un serveur responsable. Ouf !

En fait, la chose la plus notable dans la loi australienne, et l’interdiction de servir/vendre de l’alcool a une personne ayant trop bu. Il est de la responsabilité du serveur/vendeur de dire « non, désolé, vous avez trop bu, vous devez vous en aller maintenant » ; et dans le même temps, proposer d’appeler un taxi, ou insister pour prendre le bus. Dans les faits, je n’ai pas encore vu comment ça se passait. On verra bien.

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Moi, en tout cas, j’ai mon RSA, et j’ai donc pu porter mon CV dans la petite épicerie fine / restaurant simple qui vend du fromage, du vin et de la bière, à deux minutes d’ici. Je passe en test jeudi après midi. On verra si ça abouti sur quelque chose ou pas !

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À côté de ça, l’immersion dans Sydney continue. Je commence à ressentir la ville. La façon dont elle vibre, dont elle vit. Je n’en ai que des aperçus pour le moment. Un peu flous et indistincts. Donc je préfère continuer d’attendre avant d’en parler plus. Pouvoir traverser Sydney en moins de 30 minutes à pied depuis l’appart, ça fait que j’ai déjà effectué la traversée un certain nombre de fois. À prendre le pouls de certains quartiers, à regarder les immeubles qui gratouillent les immeubles tout la haut. Et simplement à regarder, respirer, écouter… le plan commence à être assez précis dans ma tête également. Bref… fidèle à mes habitudes, je prends le plus de temps possible pour découvrir…

Et puis Sydney, c’est une ville où il y a des feux d’artifices certains soirs, alors forcément, en temps que montréalais, je ne peux pas vraiment rester indifférent !

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Et on continue à découvrir tranquillement la faune de Sydney. Avec un modèle local d’écureuil :

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3 Responses to “Un peu plus en profondeur dans les rues de Sydney

  1. November 1st, 2011 at 5:05 pm

    alexandra says:

    super l’écureuil et les pigeons ! ca fait changement 🙂

  2. November 3rd, 2011 at 9:46 am

    Fred says:

    Finalement, ça ne m’étonne pas cet “amour” de la bière des australiens. n’ont ils pas plus de 1000 expressions signifiant vomir ? Comme “chanter son 4 heures”, “Bailler en technicolor” etc …

    Le côté faune australienne m’inquiète plus par contre, j’ai vu tellement de documentaires où on décrit une ribambelle de bêtes venimeuses ! (serpents, méduses et cie …)

    En tout cas merci de nous faire partager ce beau voyage down under !

  3. November 4th, 2011 at 1:20 am

    Sébastien Chion says:

    @Alexandra : c’est vrai que ça fait changement un peu. On se moque des français qui font des photos d’écureuils sur le Mont Royal ; j’imagine que les australiens se moque aussi des français qui font des photos de leurs gros rats bizarres 😉

    @Fred : la faune plus hostile du bush, pour le moment, on n’a pas encore essayé. Et on n’est pas trop trop pressé de voir. Tu as oublié les requins, aussi, qui sont pas mal populaire un peu partout sur les plages ici !