Tête en bas

Down under wandering. Archipelagoes to islands; beaches to deserts; mountains to cities.

Le cricket


L’influence anglaise se ressent très fortement en Australie. Ce qui est assez intéressant, je trouve, c’est que malgré la différence de distance, elle se ressent beaucoup plus ici qu’au Canada. Peut être que la colonisation canadienne s’est faite de façon beaucoup plus large alors qu’elle était exclusivement anglaise en Australie, c’est une information que je ne connais pas… j’ai eut l’impression à plusieurs reprises, que ce soit à Melbourne ou à Sydney, de me retrouver dans des rues de Londres. Les petites maisonnettes à deux étages, avec balcon en fer forgé ouvragé en sont un exemple typique. Les puddings de Noël ont surgit dans toutes les épiceries. Chose que je n’avais jamais vu au Québec. Et dans toutes ces nombreuses influences « so british » que l’on retrouve ici, il y a le criquet. Ou cricket. Le correcteur orthographique semble être heureux avec les deux.

J’ai découvert le baseball et la balle molle (petite soeur plus tranquille du précédent) au Québec. Avec plusieurs personnes pour m’expliquer, j’ai fini par en comprendre le principe et même être capable d’apprécier. À petite dose. Mais c’est vrai que l’ambiance des petits matchs de quartier était sympa à vivre. Le match au stade olympique de Montréal était une autre histoire…

Juste après Noël avait lieu un match fort attendu à Melbourne entre l’équipe d’Australie et celle de l’Inde. Confronté à ce nouveau sport, intrigué, j’ai essayé de regarder un peu à la télé. Cela m’a laissé aussi perplexe que mon premier match de baseball. J’ai regardé un peu, en petite dose, à droite à gauche. Essayant de comprendre pourquoi des fois la foule criait, pourquoi elle restait parfaitement silencieuse. Sans succès. Mais je ne perds pas espoir.

Et puis le soir de ce grand match fort attendu, histoire de montrer mon intérêt pour les traditions autochtones, j’ai quand même demandé à Pete, notre hôte du moment, qui était le vainqueur. Après tout, ce sont des choses qui se font. Je suis resté un peu perplexe quand il m’a répondu « on ne sait pas ». Et devant ma perplexité, il s’est empressé d’ajouter « le match n’est pas terminé ». Ah… incident technique ? Révolution de dernière minute ? Grève des joueurs ? En fait, non. J’ai découvert qu’un match de criquet se déroule, en général, sur trois ou quatre jours. Ça doit demander une certaine patience ! Le premier jour, c’était l’Inde qui lançait. Le deuxième, l’Australie. J’imagine que par la suite, ils échangent à nouveau… Quoi qu’il en soit, je dois bien dire que je suis fasciné par ces gens qui sont capables de rester intéressé 5 jours de suite par un même match !

Et puis la bonne nouvelle, c’est que depuis, j’ai trouvé une affiche expliquant les règles. Le prochain match, je pourrais suivre !

Le criquet tel qu’expliqué à un visiteur étranger (en traduction approximative)

Vous avez deux équipes. Une dehors sur le terrain, une à l’intérieur.

Chaque homme qui fait partie de l’équipe qui est dedans va dehors. Et quand il est dehors, il revient dedans, et le prochain rentre en attendant d’être à nouveau dehors.

Quand ils sont tous dehors, l’équipe qui est dehors, rentre à l’intérieur, et l’équipe qui était dedans sort, en essayer de faire ressortir ceux qui viennent de rentrer.

De temps en temps, vous avez des joueurs qui sont encore dedans, et pas dehors. Quand les deux équipes ont été dedans et dehors, incluant ceux qui n’ont pas été sortis, c’est la fin de la partie.

One Response to “Le cricket

  1. February 1st, 2012 at 3:08 pm

    alexandra says:

    Hummmm ca fait mal à la tête !