Tête en bas

Down under wandering. Archipelagoes to islands; beaches to deserts; mountains to cities.

About australian legends and culture


  • English: About australian legends and culture
  • Français: About australian legends and culture

It was a legend before it even exists. Scientists, explorers, all agreed that there must be a land in the middle of the never-ending indian ocean. There should be something to equilibrate the mass in the Northern Hemisphere. Terra Incognita Australis. Lots of people have been looking for it. Some even find it without knowing it, following coast they believe was some islands. It took a long time before a english ship finally arrive in Sydney Harbor. It was just the beginning of the legend.

I finally understand one of the thing that I was fascinated by in Australia, without really noticing it. Red Dog, the most trustful dog in the world, Stuart the crazy explorer, Pharlop the horse who wan all the races, Jon Lasseters’s Gold… I don’t really feel that there’s an australian history. Instead, there’s hips of australian histories. Like if Australia was just a never ending flows of anecdotes. Normal people, normal animals, becoming legends by the way the act, by the way the behave, by what they do, by what they find. It’s not the way event follow one after an other that interest people. It’s all those little piece of time, who are part of a collective memory, and who build australian history, culture and identity.

“There’s no culture in Australia”. I’ve heard that a couple of time. It was one of the main argument to explain why someone was not interest by the country. Each time I heart it, I feel perplex. First, because by saying so, you deny 40,000 years of aboriginal story. The oldest still alive culture on earth. Also, because each time I want to ask “but what’s culture exactly ?”. And I still wonder… is it when you have old building in every city? Statues in your park? Famous artists? Creativity everywhere? Festivals all year long? Museum? Except for the old building -obviously- I’ve fond everything else in Australia. Maybe it’s not as obvious as in other place. You don’t have Le Louvre and La Joconde every street corner. There was no philosopher “des lumières” neither there was a renaissance. Does having culture mean “being old?” I’ve been in contact with stories, books, movies, places, museums, festivals, cities, bands, that all give me the same feeling: australian are creatives too, they have imagination and idea.

Of course, here, everything is new. Despite the sand and the desert, australian histories are not covered with dust. They are still alive, you can still touch them. All is fresh in peoples memories. Time didn’t carved all that. And because it’s so young, legends seem brighter, nicer, truer. We can still live them. When was the last european legend? How many centuries of dust covered the stories of the old continent? Why giving so much importance to a dusty past when future is waiting for you? Not having a past doesn’t mean that you don’t exist!

Man has been talking about american dream for a long time. You could go to the states, start a new life, win a lot of money. We never talk about the australian dream, and I just start to feel it. Here, legends are so young that they are still alive. So young, that you still have new legends coming to life. If you take the time to come here, listen, feel, discover, you’ll see that australians still have hips of place for new legends. And you can even be one of them if you want!

The storyteller in me loves the lightness of australian History. You’re not overwhelmed by its omnipresence. He likes this anecdotic feeling. He likes talking about australian stories instead of History. He likes to discover that Australia is a little bit what Fred Pellerin is doing for St Elie de Caxton. But at the scale of a continent.

6 Responses to “About australian legends and culture

  1. July 25th, 2012 at 10:34 am

    iris says:

    Je crois tout de même qu’il y a quelques confusions entre patrimoine culturel, culture et histoire. Tu utlises plusieurs fois le mot “histoire” pourtant. Tu te réfères au passé, aux légendes, mais quelles en sont la place dans la vie actuelle?
    On parle de culture dans un sens plus moderne (désolée mes vieilles crampes attrapées à force de croiser et décroiser les jambes sous les bureux de fac à écouter mon prof de socio se réveillent peu à peu!)

    Je crois que le débat est un peu le même à l’heure actuelle pour la Nouvelle Calédonie. J’ai entendu plusieurs fois “bof je vois pas l’intéret d’aller là bas, c’est la France”. La culture kanak est omniprésente, mais il faut se donner la peine d’aller la chercher, de partir en brousse, de faire abstraction de Nouméa… On voit au premier abord le côté négatif d’une frontière difficile à franchir entre deux cultures. On ne voit pas un dépaysement mais des barrières. Même problème qu’avec les aborigènes : l’alcool chez les mélanésiens par exemple. Et le côté “fermé” des tribus qui n’accueillent pas toujours les gens à bras ouverts. Il n’empêche…Il faut savoir dépasser les clichés je suis d’accord.

    Ceci étant dit, le débat reste entier. Dans quelle mesure la culture aborigène est véritablement intégrée à la culture australienne? (je repense aussi au paradoxe d’Uluru et de l’escalade du monolithe dont je reparlais avec quelqu’un il n’y a pas si longtemps)

    Je pense qu’en se donnant la peine d’aller au coeur du pays, d’interroger les gens et de découvrir par soi-même pendant une année on voit les choses différement. On prend le temps de découvrir un rêve australien qui n’est pas celui de monsieur ou madame tout le monde né à Perth, Darwin ou Sydney.

    Mais qu’en est-il après 5, 10 ou 15 ans dans une ville moderne d’Australie où les relations entre australiens et aborigènes ne sont toujours pas si évidentes?

  2. July 28th, 2012 at 5:58 pm

    Alex says:

    Quand on parle des contes, cela me fait penser aux contes québécois que j’aime tant… Ah que j’ai hâte de revoir Fred !!

  3. July 30th, 2012 at 2:45 pm

    Sébastien Chion says:

    @Iris : Il y a en effet peut être une petite confusion de ma part entre patrimoine culturel et culture. Le premier faisant quand même parti du second, je pense. De patrimoine culturel, donc, l’Australie ne possède pas grand chose (quoi que, l’Opéra, le Harbour Bridge… et notre ami le gros caillou rouge, reconnu au patrimoine culturel de l’Unesco). Pour ce qui est de la culture, je pourrais revenir sur mon expérience Melbourne, où si j’avais eu les moyens, j’aurais pu assister à des concerts et des festivals. Il y avait des soirées contes micro ouvert, et autres soirées des plus inspirantes. Alice Springs déborde de galerie d’art et de musée. Sydney n’est pas non plus en manque côté musée. Donc c’est pour ça que je m’interroge sur cette culture soit disant absente, alors que personnellement, j’ai réussi à la voir. Elle n’est peut être pas aussi étalé, aussi présente, aussi visible. Elle ne saute pas aux yeux, mais elle est quand même là. Quand à la culture aborigènes, oui, en effet, il faut aller la chercher, et ce n’est pas à Sydney ou à Melbourne que l’on peut la trouver (Darwin a une importante communauté aborigène).

    Puis-je te demander plus de détails sur le paradoxe de l’escalade du monolithe ? Genre de débat auquel je me sens tout à fait prêt à participer en ce moment 😉 Le sujet est encore frais dans ma mémoire 🙂

    @Alex : bon retour ici 😉 Pour un petit résumé rapide : je suis allé en haut, je suis redescendu, je suis remonté un peu plus, puis je suis redescendu, ensuite je suis remonté un peu, puis là je remonte encore. Bientôt je serais tout en haut du “top end” et je ne pourrais plus monter du tout, à moins de prendre l’avion ou le bateau. Il faudra que je trouve une solution ! Et puis je ne relèverais même pas le “revoir” Fred qui sous entend que tu l’as déjà vu une fois, et je suis pas jaloux, parce que je l’ai quand même vu un petit peu (dans un spectacle avec Mes Aïeux, Richard Desjardins, et Zachary Richard).

  4. July 31st, 2012 at 1:09 pm

    iris says:

    Et bien tout simplement que lorsqu’il est demandé de respecter un site qui est sacré, je ne comprends pas qu’on interdise pas l’escalade. Entre les crises cardiaques et les chutes un certain nombre de gens y ont laissé la vie. Je ne vois vraiment pas pourquoi on s’obstine à laisser des gens grimper. Enfin c’est surtout que ça va à l’encontre de ce que demande les aborigènes et c’est ça que je trouve le plus terrible.
    Je ne trouve pas l’info mais tu peux peut-être me répondre : est-ce que c’est payant?

    Pour en revenir à la question de culture, je ne crois pas que les gens reprochent à l’Australie d’en manquer, mais plutôt de ne pas avoir le dépaysement culturel qu’ils s’attendaient à trouver en parcourant des milliers de kilomètres. Nuance! C’est mon cas et celui des gens rencontrés en Australie qui partageaient cette opinion. C’est un peu exagéré que de dire que l’Australie n’a pas de culture, je sais qu’il m’est arrivé de le formuler comme ça mais pas parce que je ne trouve rien de culturellement intéressant là bas. Simplement que ce que j’en ai vu ne m’a pas toujours captivé. J’ai un peu retrouvé l’atmosphère de Londres à Sydney par exemple, mais sans le côté charmant-exubérant.
    Je pense qu’une année en Pologne ou en Turquie aurait sans doute été plus adaptée à ce que je recherche (je ne parle évidemment pas de paysages, puisque je me suis quand même régalée en Australie à ce niveau là)

    A mon sens la culture se trouve avant tout dans le contraste que tu peux vivre en passant d’une région à une autre. C’est notamment pour ça que je trouve que la France est un pays fabuleux, parce qu’aucune région ne ressemble à une autre et qu’on se régale en puisant d’incroyables trésors un peu partout!
    (Et que plus d’une fois j’ai eu envie de hurler en covoiturage en entendant des québécois me raconter leurs deux semaines de vacances à Nice et à Paris…une fois ok, quand c’est 5 ou 6…) 🙂
    Incontestablement l’Australie demande du temps. Tout le monde n’a pas la chance de pouvoir faire autant de chemin. Mais il le faudrait pour pouvoir profiter de tout ce que le pays a à offrir.

  5. August 5th, 2012 at 2:51 am

    Sébastien Chion says:

    Si je me souviens bien, le nombre de mort est de 32. Si tu as lu mon post, il y a quelques temps, sur mon deuxième passage à Uluru, j’expliquais que les aborigènes ne veulent pas interdire l’accès au sommet. Ils veulent que les gens comprennent leur culture et la respectent. S’ils l’interdisent, les gens ne respecterons pas les aborigènes, pas plus qu’ils ne respecteront l’interdit. Évidemment, il y aura moins de gens pour grimper, mais plus pour se plaindre. En demandant aux gens de faire un choix, ils permettent à certaines personnes de se renseigner. Au lieu d’un « pfff, on n’a même pas le droit d’escalader, c’est nul » il y a plutôt un « pourquoi nous demandent-ils de ne pas escalader, mais ils laissent le sentier ouvert ». L’accès au sommet est gratuit. L’accès au parc (Uluru + Kata Tjuta) coûte 25$ pour 3 jours. Je ne pense pas que l’interdiction complète de l’escalade diminuerait de beaucoup le nombre de visites : pour avoir une belle photo du rocher, il faut rentrer dans le parc. Sinon, on est trop loin.

    L’Australie demande du temps, en effet. Pas seulement parce que le pays est gigantesque à explorer, mais aussi parce qu’il y a tout un univers qui se dévoile très lentement. Je ne parle pas juste des aborigènes, mais aussi de l’histoire (et des histoires) du pays. Je ne suis pas un voyageur pressé. Il m’a fallu plusieurs années pour vraiment comprendre/vivre/ressentir le Québec. J’aurais aimé pouvoir faire de même en Australie. Ne pas m’arrêter à la Poutine du Ashton, aux Cowboys Fringants, à l’auberge de jeunesse de Tadoussac et au Sea Shack en Gaspésie. Je suis allé un peu plus en profondeur, mais pas encore assez à mon goût. Pour ça, il me faudra beaucoup plus de temps !

  6. August 5th, 2012 at 1:32 pm

    iris says:

    Je trouve le sujet très complexe, et je pense que je comprendrais mieux avec des photos seulement je ne veux pas en voir pour le moment.
    Je sais que j’y vais l’an prochain, c’est ma petite victoire donc je préfère garder un peu de mystère 🙂
    (rassure toi je ne compte pas escalader, puis déjà que je suis la première à glisser dans les rues de Québec en hiver, je ne veux pas tester un rocher où les gens se tuent!)

    Pour ce qui est du Québec, pense à tous les PVTistes qui arrivent à Montréal pour un an et passent tous leurs samedis à la Banquise et aux Foufounes. Chacun son truc hein?! Haha. Mais où est donc mon Técurueil?
    🙂