« C’est l’histoire de gens qui s’aiment »
« En Oregon, tourne en rond » est le deuxième tome de la trilogie des aventures du Pourquoi Pas ? Il fait suite à « À Vancouver, tourne à gauche ». Le troisième tome de la trilogie est toujours en cours d’écriture.
Extraits
Vous voulez un avant goût du livre ? Tout ces extraits sont en format pdf.
Lisez un des extraits suivants (attention : ces extraits peuvent vous dévoiler une partie de l’histoire)
Médias
25 octobre 2014 :
L’Helvête Underground consacre un article sur le tome deux de la trilogie.
17 août 2014 :
Le Dauphiné libéré consacre un court article sur mon voyage en Amérique du Nord, dans le but de finir la trilogie.
16 juin 2014 :
Le Dauphiné libéré consacre un article à mon retour en dédicace, suite à la sortie de « En Oregon, tourne en rond ».
15 juin 2014 :
La feuille charbinoise consacre un petit article à la sortie de « En Oregon, tourne en rond ».
[…] Comme je sais que vous n’êtes pas très soigneux, je me permets de vous donner à nouveau l’adresse du site où je vous invite à vous rendre pour sponsoriser les jeunes écrivains tal…. Comme c’est une page web qui est très bien conçue (par quelqu’un du métier), il y a […]
Je viens de terminer la 2° lecture de ton livre, Sébastien, et je trouve qu’il est aussi bon que le 1° tome. On ne s’ennuie jamais au fil des pages.
Il faudra qu’on fasse une relance courant juillet dans le Dauphiné-Libéré. Appelle moi quand tu es dans le coin !
Jacques
Vous vous souvenez du Tome 1 : A Vancouver, tourne à gauche ? Voici donc la suite de cette auto-fiction de voyage.
Pour vous rappeler les règles du jeu, une auto-fiction, c’est un peu une biographie, mais elle est pas tout à fait vraie. L’histoire est bien arrivée au narrateur, mais pas tout à fait comme ça. Dans ce cas, je dirais que les motivations et les émotions du narrateur sont sans doute bien celles décrites dans l’histoire mais les éléments déclencheurs, les péripéties ne sont pas tout à fait exacte, ce qui n’a pas la moindre importance, par rapport à l’histoire.
Je vous rappelle le tome 1. Le narrateur était parti de Montréal avec un van, baptisé le Pourquoi pas ? avec comme but d’aller tout droit jusqu’à Vancourver et là, de tourner à gauche.
S’il a tout quitté, c’est parce qu’il a envie de savoir où il va, ce qu’il a envie de faire de sa vie et surtout, avec qui il peut vivre, avec qui il a envie de vivre.
La première partie de son voyage était faites de rencontres : parti pour voyager seul, il ne cesse d’avoir des passagers. Il finit par être amoureux de Gabrielle qui ne reste pas. Elle lui dit qu’elle l’attendra, mais que d’abord, il doit savoir ce qu’il cherche, pourquoi il roule et surtout, il doit finir son voyage, c’est à dire voyager jusqu’à ce qu’il sache que son voyage est fini.
Comment le saura-t-il ? Est-ce qu’il finira par comprendre qui il est et ce qu’il cherche, afin de pouvoir finalement se poser auprès de la femme qu’il aime ?
On retrouve dans ce récit de voyage le même charme que le précédent. On y entre avec plaisir et on se laisse promener dans les paysages de l’Orégon. Dans cette histoire, d’ailleurs, on voyage assez peu, puisqu’on tourne en rond dans l’Orégon, et on comprend bien que le narrateur nous a décidément leurrer, en se leurrant lui-même : ce n’est vraiment pas une histoire de voyageur solitaire, de traveller qui ne s’attache à personne. C’est l’histoire de quelqu’un qui ne cesse de vouloir aller à la rencontre de gens lumineux qui lui permettent très certainement d’approcher du terme de son voyage sans pour autant quitter l’Orégon, ni de savoir quel est ce terme.
C’est un livre qu’on lit en souriant, on avance dans le récit avec plaisir, on admire le paysage avec le narrateur, on prend plaisir à rencontrer ses compagnons et compagnes de route. Si ça fonctionne, c’est parce que tout se passe bien, les rencontres sont toutes heureuses et enrichissantes, les paysages sont beaux et rien n’est plus grave qu’un jour de pluie.
Evidemment, on sait que ce n’est pas vrai. Il y a forcément eu des jours de doute, de fatigue, de déprime et d’angoisse, des jours où il s’est demandé ce qu’il foutait là et si c’était pas le moment d’arrêter ces conneries et de rentrer à la maison, enfin, à une maison.
Mais ce n’est pas ce genre d’histoire qu’on a envie de lire. C’est un conte, un fable initiatique où finalement, ce qui importe, ce n’est pas les aléas, les mauvaises rencontres et les obstacles, mais plutôt, tout ce qui va faire avancer.
[…] ai déjà parlé. Pour les retardataires ou les nouveaux venus, on trouve toutes les infos dans le blog de l’intéressé. Si ce n’est déjà fait, on peut même acheter les deux premiers volumes […]