Montpellier est une ville que j’apprécie. J’ai eu plusieurs occasions d’y venir, et j’aime m’y promener. Notamment dans le dédale de petites rues du centre-ville. On découvre toujours de nouveaux passages, de nouveaux bâtiments, de nouvelles petites places. Petites boutiques inspirantes, lieux de vie… Mes explorations passées m’ont amené à quelques reprises à m’éloigner du centre ; dans ces directions, j’avoue avoir moins trouvé l’inspiration. Même si je trouve chouette de pouvoir prendre le tram pour aller à la plage ! (Bon, d’accord, ça ne vaut pas Saint Kilda, à Melbourne, mais c’est chouette quand même). Du coup, après avoir récupéré Gaëlle, on a passé un petit morceau d’après-midi à déambuler dans les rues.
Et puis nous avons repris le tram, qui nous a amené non pas à la plage, mais à la maison. Petite fin de journée très calme et tranquille dans le centre-ville très calme et tranquille de Lattes.
Le lendemain matin, après une petite balade rapide -pour découvrir, cette fois, le petit centre-ville de Lattes et son quartier résidentiel à tendance grand luxe- on a remis le Chamion sur la route.
Nouvel objectif : l’abbaye de Gigean (bon, d’accord, son vrai nom c’est « Abbaye de St Félix de Monceau » me rappellent tout autant l’Atlas que Gaëlle, mais abbaye de Gigean c’est plus court à écrire) . Ancienne abbaye, rénovée année après année par des bénévoles, celle-ci est un peu perdue dans les bois a dessus de Gigean. Ces bois et collines étant la prolongation des bois et collines où, quelques jours plus tôt, je me promenais pour admirer des cuves à haut peintes.
On devine déjà l’abbaye depuis la plaine. Prometteuse, là-haut sur sa colline. La route n’est pas large, elle monte parfois un peu sec. Mais rien que le Chamion ne saurait franchir en prenant son temps et en ronronnant un peu plus fort qu’à son habitude.
Le Chamion garé (et horizontalisé) nous allons faire un petit tour exploratoire des lieux. Le photographe ayant oublié que son appareil photo était en mode manuel vous propose tout de même une version surexposée et retouchée à la sauvage de l’abbaye de Gigean. Ca suffit pour se rendre compte, un peu j’espère, de la beauté des lieux !
Nous en profitions aussi pour repérer la balade que nous ferons le lendemain pour célébrer la nouvelle année ! Pour ce soir, c’est réveillon tout simple : petits jeux, fondue au fromage, et film. De quoi bien terminer l’année !
Et donc, comme prévu, après un début d’année très très tranquille, on part finalement pour une autre petite balade de 14 km (ça semble l’unité de base dans le quartier). Dès les premiers pas, nouveau point de vue magnifique sur l’abbaye :
Et après, on continue tranquille. À nouveau, le soleil est au rendez-vous, plutôt doux, plutôt agréable pour se promener. Je retrouve les paysages de ma dernière balade. Ces mêmes arbres, qui nous font croire que c’est encore l’été car ils ont encore leurs feuilles (et oui, ces arbres ne perdent pas leurs feuilles en hiver, saison la plus pluvieuse, et ça serait dommage de ne pas profiter de l’abondance d’eau à cette saison ; et comme le gel est loin -la plupart du temps- pas de risque).
Je n’ai pas trop étudié la carte exacte de l’itinéraire avant de partir. Pourtant, mon soupçon de base se voit confirmé, alors que nous rejoignons une partie de l’itinéraire que j’avais suivi précédemment. Et nous nous retrouvons donc de nouveau sur la piste d’atterrissage pour petits avions. Sans plus d’information sur le pourquoi du comment.
La balade continue, nous permet de découvrir une très jolie grotte (qui se termine en cul de sac après une dizaine de mètres). Puis sur la fin, elle nous amène au point culminant du massif (234 mètres, ça donne presque le vertige !). Et surtout, elle nous offre un point de vue absolument magnifique sur l’abbaye (bon, d’accord, plutôt que de faire 13,5 kilomètres pour arriver jusqu’ici, on n’aurait pu faire que 500 mètres en partant dans l’autre sens pour profiter du même point de vue).
Nous quittons les lieux, avec une petite pointe de regret. Elle est belle cette abbaye. Et cette forêt, elle est vraiment accueillante. Si ce n’était le panneau « interdit aux campings-car et véhicules aménagés entre 20h et 7h » nous nous serions vraiment sentis chez nous !
L’objectif pour la suite est optimiste : essayer de garer le Chamion sur le bord de la mer à Frontignan. On aura beau essayer, on finira vite par se rendre compte que ce plan n’est pas réalisable, la spécialité locale étant la barre limitant l’accès au parking au véhicule de moins de deux mètres. De toutes façons, l’endroit ne nous inspire pas plus que ça, et nous nous rabattons sur le plan B, objectif un peu moins optimiste : se garer tout pas loin de Sète, pour aller visiter la ville. Nous traverseras donc la ville, en passant en plein centre, pour être sûr de ne rien rater. Entre les barres de hauteur et les panneaux « stationnement interdit aux campings-cars » il n’y a strictement aucun lieu pour s’arrêter. Il y a peut-être un parking spécial campings-cars quelque part, mais on ne l’a pas vu… du coup, même si l’objectif n’était pas forcément de dormir au centre-ville de Sète, mais juste de s’y balader… bin on ne pourra pas. Autant je peux comprendre qu’il y ai des contraintes pour les campings-cars (notamment en pleine saison) autant découvrir qu’il est juste impossible de se garer pour aller visiter la ville, ça devient aberrant. Tant pis. Nous continuerons la route…
Nous finirons par trouver un parking rien que pour les campings-cars. À mi-chemin entre Agde et Sète. Donc inutile de s’y garer pour aller visiter l’une ou l’autre des deux villes. Mais bon, au moins, Gaëlle peut aller transmettre des salutations bretonnes à la méditerranée. Les campings-cars sont garés les uns contre les autres, mais on arrive à se garder une mini-bulle rien que pour nous. Si on ne compte pas les allers-retours réguliers des autres habitants temporaires du lieu, qui viennent jeter un oeil à la maison, et prendre des photos (en demandant, ou sans demander).
Bon, ça ne sera pas le meilleur endroit où dormir du voyage, mais au moins, on est posé et on a le droit. C’est toujours ça !
Salut Seb,
je suis ton périple depuis le début. Je vois que le Chamion ronronne bien.
En plein hiver ça fait envie de voir du ciel bleu.
Merci pour ces petits moments d’évasion.
S’il te plait, envoie tes récits, aussi sur: (…). Odile pourra aussi les lire sur sa tablette.
Bises.