D’îles en îles
Il y a bien évidemment Bali. Il y a aussi Lombok, l’autre grosse île à côté. Et puis il y en a beaucoup de petites. Les îles Gili, par exemple, où nous irons bientôt, ou encore Nusa Lembogan, où nous partons aujourd’hui. Pour se faire, il y a deux options : le bateau « public » qui met une heure et quart et ne coûte pas cher, et le « speed boat », qui met 30 minutes mais coûte cinq fois plus cher. En bon aventurier que nous sommes, c’est évidemment le moins cher que nous prendrons.
Le « quai » est un magnifique rassemblement de deux roues. On se croirait à Burning Man, s’ils n’étaient pas motorisés.
On achète nos billets, et on va à l’hôtel d’à côté pour laisser une partie de nos bagages. On les abandonne pour deux jours, en espérant bien les récupérer à notre retour… et on découvre notre bateau !
Bon, en même temps, s’il en coulait un par mois, ça se saurait sans doute quand même un peu !
L’embarquement se fait à la sauvage : quelques pas dans l’eau, puis on monte par l’arrière du bateau. Évidemment, les vagues sont conséquentes. Sinon, ça aurait été trop facile.
[Iris essayant de monter à bord en se cachant des paparazzis ; paparazzis qui se fera d’ailleurs engueuler pour avoir paparazzer au lieu d’aider, non mais franchement !]
Je m’étais dit que prendre un bateau moins cher, ça permettrait peut être d’être plus en contact avec les habitants ; d’être dans une ambiance plus « authentiques ». À priori, tout les autres touristes à bord du bateau devait penser comme ça… finalement, ce sont peut être les locaux qui prennent le « speed boat », pour éviter les touristes !
La traversée a quand même été un peu sport. Ça secoue un peu. Pas trop. C’est raisonnable. Assez pour donner un peu le mal de mer quand même. Mais on arrive à bon port, en vie. Juste bien trempé. L’eau rentre de partout dans le bateau… vous prendrez le temps, évidemment, de noter la couleur de l’eau sur la dernière photo. J’en ai les palmes qui me démangent.
Et on rejoue au même jeu pour la descente.
Réserver son hôtel à l’avance, ça a quand même un côté sympa : il y a toujours quelqu’un qui vous attend avec une pancarte à votre nom. En même temps, on découvre juste après que l’hôtel où nous allons, le Bunga Bungalow, est juste à 50 mètres. Au moins, ça évitera de se perdre !
On s’installe dans une chambre très belle, avec une magnifique vue sur la mer. Ce soir, on dormira bercés par les vagues.