J7- la route des vins

J’avais complètement oublié l’existence des Auberges de Jeunesse. J’étais sur un mode camping/couchsurfing, et il me manquait quelque chose dans l’histoire !

La route après Kelowna continue presque tout le long en 4 voies, le long du lac Okanagan. Le lac est beau, mais la route ne donne pas vraiment le goût de s’attarder. Comme j’ai raté le centre-ville de Kelowna, je tente celui de Penticton, pour jeter un oeil rapide à mes mails au cas où, et pour prévenir mes éventuels lecteurs réguliers du changement de direction. Autant je suis parti très négativement sur Kelowna ou Vernon, autant j’ai un à priori des plus positifs en entrant dans Penticton. Je me dirige vers le centre d’informations touristiques, autres constantes dans le paysage touristique de la Colombie Britannique : on y trouve des connexions internet et des infos. Il y en a assez régulièrement sur la route, et ils sont super bien indiqués, toujours de la même façon (très belle constante graphique ) !

Je règle rapidement le premier point, avant de discuter avec une des personnes de l’accueil. Je pose quelques questions au sujet des possibilités de promenades un peu plus loin sur ma route puis, en voyage une photo qui m’intrigue (deux silhouettes d’enfants se découpant à l’entrée de ce qui semble être une grotte – une mini aventure spéléologique me tenterait bien) je demande si c’est loin. Il me répond que non (pas loin = 25 kilomètres, à côté = 40 kilomètres, je commence à maîtriser mon échelle de mesure). En fait, c’est un tunnel. Ancienne voie de chemin de fer reconverti en sentier de marche. J’embarque immédiatement sur l’idée. Il me faut remonter l’autre rive du lac, jusqu’à Naramata.

Du coin de l’oreille, j’écoute un touriste français demandant à se faire conseiller en français. Il ne parle pas anglais, mais explique que son fils travaille ici, dans un vignoble. Très diplomate, l’employée qui lui répond explique qu’elle n’a jamais goûté à leurs productions, mais qu’il a une très bonne réputation.

L’Okanagan, c’est la première région productrice de vin au Canada. Micro-climat, ensoleillement optimale, collines avec une inclinaison tout comme il faut, etc… je suis en effet sur la route des vins depuis un bon moment, mais je me reconnais malheureusement pas assez compétent pour vraiment profiter de la chose (et accessoirement seul conducteur du véhicule). Je fais donc juste regarder.

La route principale descend par le flan ouest des montagnes. L’autre rive se retrouve orientée est-sud est. La différence est impressionnante : en dehors des maisons et de la route, à peu prêt tout est recouvert, à 40% de vignes et à 60% de pommiers. Ceux-ci ont la bonne idée d’être en fleurs : le paysage est superbe ! On sent également le changement du type de propriété : ici aussi, il semblerait que vignobles et grosses maisons (le terme de « domaine » semble plus approprié) vont de paire.

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