Bali et Lombok

Volcans et plages, fonds marins et rizières, villes et cascades.

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Ça devait finir par arriver !

« Brasier » finira bien par être internationale !

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Plouf, bloup bloup, pschhh

Aujourd’hui, programme très simple : bateau + snorkeling. Encore une journée, donc, où je vais m’insulter d’avoir oublié mon appareil photo. Bon, c’est déjà dit ; pas besoin de le répéter pour la suite.

Après un matin plutôt relaxe, avec un excellent panecake au petit déjeuner, et quelques petites formalités internetiennes -comme, par exemple, confirmer l’ascension du Rinjani dans 48h ! – on a retrouvé un petit groupe de touristes. Départ à 11h, retour à 16h. Entre temps, le tour en bateau des deux autres Gilis, et trois séances de snorkeling de 30 minutes chaque. Sympathique, non ?

À bord, l’ambiance est bon enfant, même s’il n’y a pas vraiment d’échange entre les gens. On est un peu tous dans la même tranche d’âge, sauf un gars qui doit avoir dépassé la quarantaine, et avec qui on sympathisera un peu. La balade en bateau en elle même est vraiment sympa avec ses points de vues superbes sur les différentes îles, et une petite pause lunch sur Gili Air (celle qui est la plus à l’est, et donc la plus proche de Lombok. Pour votre culture personnelle, sachez que la troisième Gili du coin -il y en a d’autres ailleurs- s’appelle Gili Meno).

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Et les trois plongées alors ?

Je me console un peu en disant que de toutes façons, mon appareil photo n’aurait sans doute pas rendu la beauté de la chose. Que les photos n’auraient pas été à la hauteur, et que j’aurais été vraiment déçu.

La première n’était pas vraiment différente de ce que l’on avait pu voir la veille depuis le bord de la plage. Il n’en reste pas moins que c’est toujours un plaisir de brasouiller dans de l’eau aussi chaude !

Au deuxième point, on fait une sorte de « plongée dérivante », version snorkeling. Tout le monde derrière le guide, et on suit le courant, le bateau nous retrouvant plus loin. Le deuxième point s’appelle « Turtle Point » et il est bien nommé. Vers la fin de la dérive, on a suivi une tortue magnifique pendant une dizaine de minutes. Toute belle, toute tranquille, toute majestueuse ! J’ai hésité à plonger pour me rapprocher un peu, mais je me suis dit que j’allais éviter de donner de mauvaises idées aux autres. Quinze personnes qui la suivent en surface, ça ne doit pas trop la déranger. Dix qui lui plongent dessus, par contre…

Le troisième point, quand à lui, était particulièrement peu profond, mais très riche en coraux, contrairement aux deux premiers, un peu plus légers à ce niveau.

Et bien évidemment, des tonnes de poissons en tout genre, un peu partout. Petit, moyen, et même un peu plus encore. De toutes les couleurs également. Même des étoiles de mer bleues. Ça surprend quand même un peu ! Côté coraux aussi, la variété de l’ensemble était vraiment impressionnante ! Bref, un vrai moment de bonheur, et un retour avec tellement de vent et d’embruns qu’on a eut le droit à une douche gratuite !

Le temps de repasser rapidement à la chambre, et on était déjà reparti pour faire une tite balade pour explorer le sud de l’île. Et éventuellement monter au sommet de la mini colline du milieu pour avoir une vue d’ensemble. Pour cette option, par contre, on ne trouve pas le chemin donc…

Dans mes souvenirs, le Routard disait que la partie nord de l’île était plus dynamique, plus active. En réalité, c’est la partie sud où l’on retrouve les resto-bars-discothèques branchés. On s’en rend compte en traversant des lieux beaucoup plus huppés. Et surtout, beaucoup moins inspirant. Un petit coup de coeur, quand même, pour les « salles » de télé individuelles. C’est gratuit à partir d’un certains nombre de consommation (en gros, deux bières).

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Le soleil baisse tranquillement à l’hoziron. À priori, on n’est pas les seuls à s’en être aperçu ; même si ce n’est pas non plus un énorme exode, il y a quelques personnes réparties un peu tout le long de la plage, qui attendent le spectacle. Par contre, l’île en tant que telle n’est pas vraiment inspirante à ce niveau là. Elle semble à moitié abandonnée. C’est sans doute plus vivant en haute saison, mais là ça fait un peu moribon. C’est assez surprenant, d’ailleurs, ce côté mort alors qu’on a vraiment l’impression d’être en été !

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Quand au magnifique couché de soleil, une fois de plus, l’enfoiré nous fait le coup de se planquer derrière un nuage pour le final ! J’espère qu’on arrivera quand même à avoir un vrai de vrai couché de soleil Baligérant !

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On se fait une petite pause bière sur le chemin du retour, avant de commencer à chercher un resto. On commence à regarder les étalages de poissons, mais le sud de l’île est bel et bien plus snobe et plus cher. On continuera donc notre chemin, jusqu’à arriver à un petit marché. Ambiance beaucoup plus conviviale et agréable, avec un intéressant mélange de touristes et de locaux. Et des prix défiants toutes concurrences. On mange pour moitié moins cher que d’habitude. Quand on sait que l’habitude, déjà, c’est pas grand chose…

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Repus et un peu fatigués, on rentre tranquillement vers la chambre. Ce soir, il faut nous coucher tôt, pour être en forme pour mon cadeau d’anniversaire !

Gili Gili !

Alors que l’on cherchait un hôtel hier, Iris a eut la très bonne idée de voir un panneau « bateaux pour Gili Trawangan » ; exactement ce que l’on cherchait. Tarifs un peu plus élevés que l’avion, mais au moins, on est sûr que la plage ne soit pas fermée à l’arrivée. Et puis quand on a compris qu’il faut négocier, ça fait toujours baisser un peu les prix. On a donc un bus qui nous attend pour nous amener à Padang Bai, d’où partira le bateau. Pour l’occasion, comme le départ est très tôt et qu’on n’aura pas le temps de se prendre un petit déjeuner, on s’achète de quoi grignoter.

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Cute, non ?

La route jusqu’à Padang Bai est magnifique. Vers la fin, on commence à avoir plus de relief (le sud de Bali est très plat) ; en fait, le paysage ressemble énormément à comment j’imagine le Vietnam. On voit nos premières rizières, et je continue à prendre des notes sur comment conduire à Bali. Parce qu’à priori (ne le dîtes pas à ma mère), on louera une voiture pour les dix derniers jours. Faut être sportif dans la vie !

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On arrive à Padang Bai avec 30 minutes d’avance sur l’heure de départ du bateau. Ce qui nous permet de faire 10 minutes de shopping touristique ; on avait tout les deux besoins de lunettes de soleil, et Iris c’est offert un très joli chapeau.

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Et comme on avait encore un peu de temps, on s’est arrêté 5 minutes pour boire. Jus de « dragon fruit » ; excellent. Étrangement, j’ai trouvé ça bien meilleur qu’à Montréal ! Quoi qu’il en soit, il est bien plus facile de manger ses 42 portions quotidiennes de fruits et légumes à Bali, qu’au Québec ou en France.

On part à dix heures. Je surveille l’heure du coin de l’oeil. Pour le moment, on est dans les temps. Sisi !

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Et puis on embarque finalement. Sans même se mouiller les pieds. Au départ, on a même le droit à une explication sur comment mettre son gilet de sauvetage. On sait jamais ! C’est également l’occasion d’avoir un aperçu sur le ferry. Celui qu’on envisageait de prendre à un moment. Pas vraiment de regrets à ce niveau.

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Le bateau suit la côte pendant un moment ; le paysage est tout simplement magnifique. De grandes falaises recouvertes de palmiers et autres arbres tropicaux, qui tombent directement dans la mer. Malheureusement, assis du mauvais côté du bateau, je ne pourrais qu’admirer, sans faire de photos.

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Le trajet prend une bonne heure et demi, et brasse quand même pas mal. Là encore, je suis bien content de finalement arriver à destination. Surtout que Gili Trawangan tient ses promesses avant même que l’on ait mis pied à terre. Difficile de ne pas se laisser inspirer par une eau d’une telle couleur !

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J’abandonne Iris à une terrasse à côté de la jetée, et je pars en quête d’un hôtel. Un gars me saute dessus. Me propose un prix, je le fais baisser un peu. C’est très acceptable. C’est parfait. On a un toit. Et on se fait même un bon petit miam rapide.

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La suite du programme est simple : on met nos déguisements de sportifs, direction : la plage. Parce qu’à Gili, pour le snorkeling, pas besoin d’aller bien loin ! On marche 100 mètres, et plouf. On est sage, alors on a les combi, et plein de crème solaire.

Les promesses d’une eau à 27 degrés minimum me paraissent tenues. Je n’ai aucun soucis à rentrer. C’est que du bonheur. Et en effet, il suffit de s’éloigner à 10 mètres du bord, pour admirer plein de poissons magnifiques. Fond plutôt sablonneux, sans trop de coraux, mais des tonnes de poissons pour compenser. Et même un banc de milliers de mini truc tout mignon, qui me tournent autour, et avec qui je m’amuse comme un fou en apnée. C’est juste superbe… et, évidemment, je m’insulte de ne toujours pas avoir mon chargeur pour vous communiquer quelques photos.

On reste dans l’eau un long moment. Jusqu’à ce qu’on se décide à sortir, pour aller se balader un peu. Objectif : aller réserver mon cadeau d’anniversaire. Celui que mes parents vont me faire, même s’ils ne le savent pas encore. Tout est réservé pour lundi matin. C’est parfait. Cadeau d’anniversaire avec une semaine d’avance, mais qui devrait être vraiment le fun. Chouette !

Et c’est déjà à nouveau le temps de manger. À Trawangan, la mode consiste aux restaurants de mettre un étalage de poisons devant chez eux. Vous choisissez celui que vous voulez, ils le passent au barbecue, et gloups ! Livré avec quelques légumes, parce qu’il faut que ma maman soit bien rassurée sur ce que je mange !

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Un autre couché de soleil et une récompense bien méritée.

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Aujourd’hui, on roule !

Non, cette fois, pas de concours ; même si cette phrase grandiose pourrait très bien se retrouver dans Taxi 8 !

La virée en bateau a duré moins longtemps que prévu. Il est tout juste midi quand on pose nos affaires sur la terrasse de notre hôtel. Ça nous laisse une après midi pleine d’opportunités !

En fait, le planning est déjà prévu. Maintenant que je suis un pilote de course expérimenté (la veille, il m’est arrivé de dépasser le 30 kilomètres heures !), on loue à nouveau un scooter, et on fait le tour des deux îles, par l’intérieur cette fois.

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On récupère donc un scooter, avec deux casques s’il vous plait, et c’est reparti pour un huit, en partant par en haut à droite. Il n’y a pas beaucoup de routes, mais quand même quelques croisements. Mais jamais de panneaux de signalisation. Des fois, on arrive à deviner. Des fois, c’est une pub accroché à un panneau qui nous dirige. Et des fois, on fait demi tour parce qu’on est rendu au bout d’une route…

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On se demandait à quoi allait bien ressembler le « pont suspendu » qui rejoint les deux îles. On s’imaginait bien un pont à la Indiana Jones, au dessus d’un précipice, avec des crocodiles au fond. C’était possible, après tout ! Sauf peut être pour les crocodiles.

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Il s’agit en fait d’une magnifique réplique du Golden Gate Bridge. À une échelle différente. Dans une couleur différente. Selon un modèle différent. Mais sinon, on pouvait y croire.

Évidemment, les lattes en bois ne sont pas toutes fixées, alors forcément, elles sautent un peu dans tout les sens quand on passe dessus. Parce que téméraire que je suis, je m’y suis engagé sans me poser de question. Pour comprendre à l’arrivée de l’autre côté que j’aurais du faire attention : c’est un pont à voie unique ; il faut donc laisser la priorité au véhicule déjà engagé. Par chance, c’était moi.

On s’arrête au bout du pont, quand même. À l’aller, à marée pas trop haute, et au retour, à marée pas mal basse. C’est tout simplement magnifique. Avec une couleur d’eau digne de certains lacs des Rocheuses Canadiennes. Euh… enfin oui, si, c’est ça. J’ai vu les rocheuses en premier !

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Et il y a, encore, les grandes questions existentielles des voyageurs. Par exemple, comment on fait arriver un scooter sur l’île ? Réponse ? Avec beaucoup d’amis sympas, motivés, et waterproof !

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Une fois le pont traversé, on peut explorer l’île selon un hasard semi contrôlé. Ça permet d’arriver dans un endroit que « magnifique » serait un peu faible pour définir…

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Une fois de plus, un gars vient nous parler. Lui aussi, vraiment très sympa, agréable, avec un contact facile. Mais lui aussi, encore, à de quoi à nous vendre… on reste quand même un peu à lui parler, mais malgré toute la gentillesse et la sympathie, il y a quelque chose qui me bloque. Et ce n’est pas la différence de langue…

Si vous regardez plus précisément la quatrième photo en partant de la fin, vous y verrez une échelle. Une échelle qui descend vers la mer. Ici, c’est le seul endroit d’où l’on peut sauter dans l’eau. 50,000 roupies (4 euros) pour un maximum de trois sauts. L’échelle, c’est pour remonter. Les vagues, le courant ? Pas un problème. Ça vous tente ? Moi, personnellement, j’ai fait ma moumoune.

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Aujourd’hui, on plonge !

Un bon point à la première personne qui trouvera de quel grand (?) film français est tiré cette superbe phrase. Après un nombre indéfini de bons points, vous gagnez une carte postale. La classe, non ?

Dans le coin de Bali, on peut observer des Raies Manta. Il y a un endroit officiel pour aller les voir. C’est un peu loin, c’est un peu cher, et pas vraiment garantis. L’hôtel nous a trouvé un capitaine qui nous propose d’aller moins loin, pour moins cher. Pis d’aller faire du snorkling ensuite. Et si jamais on ne voit pas de raies au premier spot, on fera du snorkling dans deux endroits différents. C’est moins cher, et personnellement, j’ai plus envie de faire confiance au capitaine suggéré par l’hôtel plutôt qu’aux deux gars qui sont venus nous parler d’eux même dans le port.

Depuis la veille au soir, le photographe s’insulte copieusement. La batterie de mon petit appareil photo est vide. Je ne l’ai pas remplie avant de partir. Et je n’ai pas le chargeur avec moi. Je ne pense pas l’avoir oublié en France (sinon, vous verrez d’autres séries d’insultes à chaque fois qu’on parlera de plonger) mais simplement dans les bagages laissés sur le continent. Enfin à Bali. Parce que Bali, c’est une île. Pas un continent. Mais depuis Nusa Lembongan, c’est quand même un peu le continent. Vous suivez ?

Après un petit déjeuner simple et plutôt moyen, mais avec un grand jus de fruits (ma maman serait fier de savoir que je fais présentement une overdose de vitamines) on embarque sur le bateau du capitaine. Un vrai bateau traditionnel de pêcheur. Oui oui, c’est bien celui là même.

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Et vogue la galère ! Enfin non… ronfle le moteur. On est parti. La côte est magnifique et les vagues vraiment impressionnantes par moment, mais Narixa tient très bien la route.

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Et puis soudainement, le bateau s’arrête. En pleine mer. Avec les grosses vagues, et les falaises pas loin. Et le capitaine qui nous sort « pour les mantas c’est ici. Vous pouvez vous mettre à l’eau. Hésitations. On se regarde. Et si en fait c’était un grand méchant qui n’attendait que ça pour se débarrasser de nous. « Cons de touristes, noyez vous, moi je garde vos sous ». Mais non, il a l’air gentil. Il insiste. « C’est en dessous ».

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Oui, mais en dessous, c’est sombre et profond alors bon… en même temps, il n’a pas l’air si méchant. Iris n’est pas à l’aise du tout. Moi, avec la combi flottante et mes palmes géantes, ça va. Mais je me verrais pas rentrer à la nage jusqu’à la maison ! Enfin, je me mets à l’eau. Iris hésite encore un peu ; se met à l’eau à son tour. Mais trop de vagues, trop profond, trop sombre, elle ne se sent pas bien. Je patauge un peu ; regarde en bas à droite, regarde en bas à gauche ; ne voit rien. L’eau est froide. Le fond pas inspirant. Je préfère remonter à bord. On fera plus de snorkling à la place. Ça me convient tout autant.

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Le capitaine semble être déçu que l’on ne reste pas plus. Je lui explique que je n’ai rien vu. Il me dit « il faut aller plus là bas. Plus loin ». Oui… alors bon… avec le courant qu’il y a, personnellement, quand on me dit « va jouer au bord des falaises », j’entends un peu un « va jouer sur l’autoroute ».

Le bateau repart. Il y a trois îles dans le coin. Nusa Lembongan, d’où nous venons., Nusa Ceningan, une toute petite reliée à la première juste par un pont, et Nusa Penida, une beaucoup plus grosses, séparée des deux premières par un bras de mer plus important. C’est là que nous nous engageons.

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Paysages, il faut le dire, assez magnifique grandiose. Nous laissons passer Crystal Bay, et ses hordes de bateau de plongeurs. Dommage. J’adore faire de l’apnée au milieu des plongeurs. Ça les surprend toujours de voir qu’il n’y a pas besoin de bouteilles pour faire ce qu’ils font ! On s’arrêtera dans une deuxième baie, beaucoup plus tranquille. En fait, nous sommes seuls au début. Un autre bateau rejoint un peu plus tard. À priori, les gens profitent des prix bas pour faire surtout de la plongée. Nous, la plongée, ça sera plus tard.

On se remet à l’eau. Cette fois, le fond est moins loin ; plein de coraux, et de poissons de toutes beautés (oui, au pluriel, parce que plusieurs types de beautés différentes). Je me réinsulte copieusement. J’espère pouvoir recharger ce maudit appareil rapidement !

Iris se sent un peu plus à l’aise, mais pas encore complètement. C’est encore un peu profond, il y a encore pas mal de courant, et elle a encore le stress de la tentative précédente qui reste. J’admire le paysage pendant un moment, en faisant la course avec certains poissons, et en regardant fixement certains coraux, à qui ça ne fait ni chaud ni froid. Moi, ça me fait faire de l’apnée, je suis dans l’eau, je suis heureux, et j’aime ça ! Bon. Mon masque prend l’eau, par contre, et c’est de l’eau à haute teneur en sel. J’ai beau essayé plein de solution, ça ne marche pas. Il faudra que je m’en achète un neuf. Celui là à 12 ans après tout !

On reprend la route. Toute la pointe nord est de Nusa Lembongan est occupée par une mangrove, au large de laquelle il y a un autre point magnifique pour observer les fonds marins. Fonds marins qui, en effet, se trouvent entre 2 et 5 mètres de profondeur, avec une visibilité magnifique. D’ailleurs, cette fois Iris se met à l’eau sans le moindre problème.

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Je vous aurais bien montrer des photos d’un autre fond marin, complètement différent du précédent. Certains poissons identiques, d’autres complètement différents ; pareil pour les plantes… j’ai les yeux complètement explosé à cause de mon masque pas étanche. Ça commence à être dur. Alors cette fois, pendant qu’Iris batifole, c’est moi qui remonte me relaxer sur le bateau. En même temps, j’en ai eut pour mon argent, alors je suis bien content. Iris aussi, quand elle remonte.

Le capitaine nous propose une petite extension contre un petit supplément. Lui, avec son petit bateau de pêcheur, il peut, contrairement aux hors bord, aller faire un tour dans la mangrove. Et bien soyons fous ! Allons y !

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Visite plutôt rapide… mais en même temps, une mangrove, ça devient vite répétitif !

Et le gentil capitaine nous ramène à bond port !

Couché de soleil à Mushroom Beach

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À la découverte de Nusa Lembongan

On est sur une île, la plage est magnifique, la mer est bleue, l’eau est chaude. La suite du programme est assez évidente. Trouver un resto, parce qu’il est l’heure de manger ! Et juste après, trouver un endroit où l’on peut se baigner, parce que là où on est, il y a quand même beaucoup de bateaux partout, et ce n’est pas vraiment idéal…

La promenade nous donne un nouvel aperçu de la culture locale. On retrouve encore les portes monumentales avec leurs sculptures impressionnantes ; on retrouve également les hôtels pour touristes. Mais c’est quand même moins luxueux. Nusa Lembogan n’est pas, paraît il, une destination très touristique. Elle vit, à la base, de la cueillette d’algues, qui sont ensuite séchées à des fins thérapeutiques. Comme nous on n’a pas besoin d’être thérapeuté, on a préféré passer notre tour sur la dégustation d’algues séchées !

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Ensuite, on a longé l’océan, espérant trouver une plage. On est allé loin. Très loin. Très très loin. Sans rien trouver d’autres que des champs d’algues. Bin oui, l’algue ça se cultive ! Vous plantez à marée basse, j’imagine. Tout comme j’imagine que vous ramassez à marée basse également. Pour l’arrosage, je crois que ça se fait tout seul. Technique d’irrigation moderne assistée par marée motrice.

Au final, on s’est retrouvé à faire une assez belle balade, qui nous a complètement éloigné du centre touristique, pour arriver dans un petit village de pêcheurs. Pauvre mais probablement authentique, avec ses maisons simples en bois…

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De guerre lasse, pas très motivé à faire le chemin retour, et avec quand même l’envie de trouver une plage avant la nuit, et même avant le coucher du soleil, histoire de faire une ou deux photos, bin oui, quand même, on s’est dit qu’on pouvait louer un scooter. Ici, c’est le mode de transport motorisé de 98% des gens. Il y a bien quelques petites camionnettes qui circulent, mais elles sont bien rares. Quand on voit l’état des routes, on comprend facilement. Bien rares sont les endroits où deux camionnettes peuvent se croiser !

Le loueur a commencé à nous demander si on savait conduire. Je me suis permis de lui demander comment démarrer. Quand je lui ai demandé une paire de casques, il m’a répondu que ce n’était pas nécessaire, que la police ne surveillait pas. J’ai donc du le rassurer en lui disant que ce n’était pas à la police que je ne faisais pas confiance, mais bien au chauffeur.

Au traumatisme de Iris, qui jouait la passagère arrière, j’ai mis un moment à maitriser la bête. Faut dire que c’es tassez nerveux comme engin ! Ça veut pas démarrer, puis ça saute d’un coup. Le moindre petit mouvement de l’accélérateur vous fait sauter dans tout les sens. Ça a été long. Il m’a ensuite fallu comprendre comment monter les côtes : prendre le plus d’élan possible, en espérant se rendre en haut. Certes…

Mais malgré tout, on a survécu. Et on a même réussi à trouver une première plage. Dream Beach. Pas de bol, elle n’était pas baignable à marée basse.

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Quand à Mushrom Beach, la suivante, c’était plus un port qu’autre chose. Il en fallait plus pour me faire peur. Ils ont mis de l’eau froide. Il en fallait plus pour faire peur à Iris. Je l’ai donc regardé se baigner tranquille.

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Iris semble bien aimer l’automne en tout cas.

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D’îles en îles

Il y a bien évidemment Bali. Il y a aussi Lombok, l’autre grosse île à côté. Et puis il y en a beaucoup de petites. Les îles Gili, par exemple, où nous irons bientôt, ou encore Nusa Lembogan, où nous partons aujourd’hui. Pour se faire, il y a deux options : le bateau « public » qui met une heure et quart et ne coûte pas cher, et le « speed boat », qui met 30 minutes mais coûte cinq fois plus cher. En bon aventurier que nous sommes, c’est évidemment le moins cher que nous prendrons.

Le « quai » est un magnifique rassemblement de deux roues. On se croirait à Burning Man, s’ils n’étaient pas motorisés.

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On achète nos billets, et on va à l’hôtel d’à côté pour laisser une partie de nos bagages. On les abandonne pour deux jours, en espérant bien les récupérer à notre retour… et on découvre notre bateau !

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Bon, en même temps, s’il en coulait un par mois, ça se saurait sans doute quand même un peu !

L’embarquement se fait à la sauvage : quelques pas dans l’eau, puis on monte par l’arrière du bateau. Évidemment, les vagues sont conséquentes. Sinon, ça aurait été trop facile.

[Iris essayant de monter à bord en se cachant des paparazzis ; paparazzis qui se fera d’ailleurs engueuler pour avoir paparazzer au lieu d’aider, non mais franchement !]

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Je m’étais dit que prendre un bateau moins cher, ça permettrait peut être d’être plus en contact avec les habitants ; d’être dans une ambiance plus « authentiques ». À priori, tout les autres touristes à bord du bateau devait penser comme ça… finalement, ce sont peut être les locaux qui prennent le « speed boat », pour éviter les touristes !

La traversée a quand même été un peu sport. Ça secoue un peu. Pas trop. C’est raisonnable. Assez pour donner un peu le mal de mer quand même. Mais on arrive à bon port, en vie. Juste bien trempé. L’eau rentre de partout dans le bateau… vous prendrez le temps, évidemment, de noter la couleur de l’eau sur la dernière photo. J’en ai les palmes qui me démangent.

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Et on rejoue au même jeu pour la descente.

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Réserver son hôtel à l’avance, ça a quand même un côté sympa : il y a toujours quelqu’un qui vous attend avec une pancarte à votre nom. En même temps, on découvre juste après que l’hôtel où nous allons, le Bunga Bungalow, est juste à 50 mètres. Au moins, ça évitera de se perdre !

On s’installe dans une chambre très belle, avec une magnifique vue sur la mer. Ce soir, on dormira bercés par les vagues.

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Ma première journée à titre de millionnaire sur une île dans le sud

C’est pas tout les jours que l’on se réveille millionnaire ! Pourtant, c’était le cas aujourd’hui. Enfin non. je ne me suis pas réveillé. J’ai été réveillé par les voisins qui discutaient. Pendant un moment, j’ai hésité à leur demander de parler un peu moins fort, ou plus loin. Mais, trop bien allongé, je n’ai pas osé. Et puis finalement, quand je me suis levé quinze minutes plus tard et que j’ai vu qu’il était 11h30, je me suis dit que je leur en voulais pas trop. Ma première journée comme millionnaire a commencé par une grasse mat’ et un tour de cadran.

Elle a continué par un petit cocktail aux fruits frais, en guise d’apéro et un autre petit repas traditionnel

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Une petite promenade nous a amené jusqu’à la mer, où on a trouvé deux chaises longues. Donnez une paire de chaises longues, une plage et des palmiers à un couple de nouveaux millionnaires en décalage horaire, et vous obtenez une belle petite sieste !

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La sieste sera finalement interrompue par trois gamins qui nous tournent en rond, nous regardent, rigolent, et répètent sans arrêt un truc genre « Ouanepomi Mongato ». On n’arrive pas à savoir s’ils se moquent gentiment, s’ils insultent gratuitement, ou s’ils complimentent pour avoir un billet. Finalement un peu tanné, et puis parce que quand même, on n’est pas là juste pour se reposer, on retournera marcher sur la plage. L’endroit est quand même assez magnifique, et c’est le paradis pour hôtels magnifiques aux grandes terrasses avec piscine intégrée. On ajoute dans notre liste de choses à faire « siroter un cocktail en étant assis dans la piscine ».

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Sanur n’est pas un endroit idéal pour se baigner. La mer n’est pas profonde du tout. Mais c’est un endroit idéal pour se tremper les pieds. À une température qui laisse présager le meilleur. Et qui confirme que l’on a eut bien raison d’amener des palmes !

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L’idée de base, c’était de se poser avec un cocktail sur une chaise longue. On a eut la chaise longue, mais pas le cocktail. Nouvel arrêt, donc, quelques minutes plus tard. Là encore, deux euros (oui, on est sur la plage là, quand même) le cocktail de jus de fruits frais, difficile de dire non ! En plus, ça fera plaisir à ma maman de savoir que je prends des vitamines ! Jus de mangues, c’est pas mal, même si je n’ai toujours pas réalisé mon rêve de croquer sur une mangue que je viendrais de cueillir au soleil !

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On profite aussi de l’accès internet pour planifier un peu plus les jours prochains. Le millionnaire, tout en sirotant son jus de fruits frais, achète deux billets d’avion pour aller visiter l’île voisine, réserve son hôtel sur Nusa Lembongan et sa voiture pour un peu plus tard. C’est chouette d’être millionnaire.

Et puis ensuite, il y a eut la gentille madame, qui a bien vu que l’on était heureux, joyeux et sympathiques. Et qui voulait absolument nous vendre des sarongs. Parce que des sarongs, il faut absolument que vous en portiez un pour visiter un temple. Et puis c’est beau, et ça fait un beau souvenir ! Et nous, on avait prévu d’en acheter un.

C’est écrit dans les guides, et même la madame me l’a dit à la fin : on vous donne un prix, ensuite vous négociez. Si jamais vous avez besoin de quelqu’un pour négocier, ne pensez surtout pas à moi. Certes, le billet d’avion n’était vraiment pas cher, mais j’ai réussi à payer deux sarongs et deux écharpes pour le même prix. En même temps, je n’ai à peu prêt aucune idée des tarifs pratiqués, alors ça aide pas du tout. Je suis parti vexé, en disant qu’on m’y reprendra plus. Mais quand même content, parce qu’ils sont beaux nos sarongs ! Vous pourrez les voir dès qu’on fera des photos de nous en train de visiter un temple.