J18- Considérations vancouveroises

Je reste sur mon opinion initial : Vancouver est une ville magnifique (encore plus, cette fois, avec le soleil) ; les rues sont belles, agréables, et on aime s’y promener. Mais la ville est plastique. Il lui manque une personnalité à elle ; il lui manque une atmosphère ; il lui manque des gens qui vivent dans ses rues. Et les vancouveroises ? Après tout, il faut bien répondre à cette question également (je ne suis pas assez bon juge pour les vancouverois) : elles sont à l’image de la ville ; d’une beauté que, personnellement, je n’aime pas : inspirées par un même miroir, par un même modèle. On croise exactement le même genre de personnes au centre ville de Vancouver que sur Crescent un samedi soir. Beauté plastique, vêtements griffés, visage trop maquillé.

On est samedi soir, il fait beau, c’est le début de l’été. J’imagine l’ambiance exaltée de Ste Catherine, la foule sur St Denis, les terrasses débordant de monde… ici, les gens sont sages : ils sont dans la rue, ils marchent. Sur Robson, il y a quelques amuseurs de rue ; les gens sont extatiques devant un homme statue… pourquoi pas…

Je rentre dans un bar où il semble y avoir du monde. Il y en a. Des télés dans tous les coins diffusent des images de courses de voiture. Le petit écran semble le seul intérêt : un peu plus tôt, le monde était tassé sur une belle terrasse… pour regarder un match de boxe. Quand je repasserais, vers 23h15, le match fini et la télé éteinte, la terrasse est vide… en fait, l’endroit le plus animé que j’ai trouvé était l’entrée d’un cinéma…

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