Rue du Pourquoi Pas



Parce qu’il y a toujours une route qui, quelque part, m’attend.
Carnets de route, photos de voyages, et pensées vagabondes.

[ces réponses sont évidemment valables pour quand je voyage en mode sac à dos uniquement ; quand je voyage en Chamion, j’ai toute ma maison avec moi ; ça fait beaucoup plus de choses]

Toi qui cherche des conseils sur le voyage hyper léger, passe ton chemin. Je ne suis pas un voyageur « ultra light » et il y a énormément de choses dans mon sac à dos. Je ne sais pas voyager hyper léger. Je ne cherche pas  à voyager hyper léger de toutes façons. Et puis j’ai un certains nombre de « besoins » qui m’oblige d’embarquer certaines choses…

Coté vêtements, je m’arrange pour avoir deux semaines d’autonomie sans faire fuir personne, que je peux étirer à trois semaines en essayant de ne pas faire peur aux enfants dans la rue. Une paire de chaussure de marche. C’est universel. Pas besoin de plus. Si je n’ai pas les chaussures de marche au pied, c’est que je suis pieds nus.

Coté photo : incapable de voyager sans mon matériel photo. C’est d’ailleurs ce qui pèse le plus lourd dans mon sac en général.

Mon MacBook pro pèse aussi son poids. J’ai besoin de l’ordinateur aussi bien pour gérer les photos que pour tenir le blog à jour et faire avancer le livre en cours.

Mon didgeridoo de voyage. Par moment. Certes, un peu lourd, mais j’ai plaisir à l’avoir avec moi. Il fait toujours sensation quand je le sors, et il permet des soirées très sympa. Il me permet aussi de me relaxer, parfois. Et il m’arrive d’organiser des séances de méditation didgeridoo. Il me manque quand je ne l’ai pas avec moi. J’en suis donc arrivé à la conclusion qu’il fallait que je le garde à proximité.

J’ai toujours de quoi écrire. Un ou deux stylos, un marqueur et un cahier ou un carnet. J’aime beaucoup les blocs rhodia format A5 avec reliure spirale. Ils ne sont pas trop encombrants, pas trop lourds et, ouverts, ils offrent un bon format pour écrire des panneaux pour faire du stop.

Je me retrouve toujours à avoir un ou deux livres qui trainent. J’ai besoin d’avoir des livres avec moi. J’aime lire. J’ai plaisir à lire. J’ai besoin de lire, parfois, quand je suis sur la route. L’une de mes façons de me déconnecter un peu.

Je n’ai pas de trousse de premiers soins. Une erreur ? Je ne sais pas. Quasiment jamais malade. Je suis prudent, je ne me coupe pas, je ne fais pas n’importe quoi. Je ne prends jamais de médicaments… du coup je n’aurais pas la moindre idée de quoi mettre dedans ! J’ai quand même une brosse pour mes dents, une pour mes cheveux, et un tube de dentifrice. C’est déjà pas mal, non ?

Un camelback de 3 litres. Pas forcément plein au maximum, mais l’autonomie d’un trois litres est plutôt agréable. De vingt-quatre à quarante-huit heures dépendant des conditions…

Une tente. Ma fidèle compagne qui m’accompagnait depuis 14 ans a décidé de continuer la route toute seule. Je l’ai remplacée par un modèle hyper bas de gamme, sans double toit. Légère et montée en deux minutes, suffisante presque quasiment tout le temps. Un matelas auto gonflant 3/4. Pas besoin de plus pour mon confort. Un duvet assez résistant au froid, et un sac à viande en soie s’il fait très chaud, ou très froid. Ou pour pas salir les draps chez les gens.

Un mini réchaud de randonnée (parfois ça dépanne) et une petite casserole. Je n’ai pas de kit de randonnée grand luxe. Ou même petit luxe. Une casserole, une fourchette, on peut tout faire avec ça. Coté randonnée, je complète avec une lampe frontale, une couverture de survie (parfois). C’est hyper pratique, léger, non encombrant, pas cher.

Et bien sûr, ma fidèle compagne de voyage. Elle, ma flute qui m’accompagne partout où je vais.

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