Rue du Pourquoi Pas



Parce qu’il y a toujours une route qui, quelque part, m’attend.
Carnets de route, photos de voyages, et pensées vagabondes.

Été 2010. Je m’achète un van, et pars sans trop savoir où sur les routes du Canada et des États-Unis, pour plusieurs mois.

Je commence la rédaction de « À Vancouver, tourne à gauche » après une dizaine de jours seulement. Je suis encore sur la route, mais loin de moi l’intention d’écrire une biographie, ou de raconter mon voyage. Je préfère m’en inspirer. Reprendre les décors, faire revivre certaines rencontres. Mais au final, le livre est beaucoup plus proche de la fiction. Le voyage du narrateur est devenu une excuse pour créer des rencontres, et pour regarder les gens interagir.

Il m’aura fallu deux ans pour en finir la rédaction, et encore plusieurs mois de relecture, pour arriver à quelque chose qui me plaise suffisamment. Et pour me rendre compte que ce n’est qu’un début. Si « À Vancouver, tourne à gauche » se suffit à lui même, il n’en reste pas moins le premier tome d’une trilogie. Le deuxième tome, « En Oregon, tourne en rond » m’aura pris un an et demi d’écriture, relecture et réécriture, avant d’être imprimé en mai 2014. Le troisième tome, « À Portland, tourne la page » sort un an plus tard, en mai 2015. Il vient conclure la trilogie.

J’aurais hésité longtemps, et démarché un certains nombre d’éditeurs, avant de me décider finalement pour l’autoédition, encouragé par tous les retours positifs de mes lecteurs de la première heure. Je ne vois pas l’autoédition comme l’aveu d’un échec. Au contraire. Je pense avoir réussi à écrire un livre de qualité, qui saura plaire à son lectorat. L’autoédition me donnant un certains nombre de libertés dont j’ai bien l’intention de profiter.

Un commentaire

  1. Commentaire de Odette Laplaze-Estorgues

    Au premier tiers de ma lecture de “À Vancouver, tourne à droite” qui me plaît vraiment, grande envie de te poser une question qui va te sembler anodine, sinon idiote : “Qu’as-tu fait du chat-dog invité dans ton van avec des amis de rencontre?” J’imagine que ta rencontre de Sally a la priorité, mais moi je me sens frustrée. À ce soir, au fil d’une lecture qui m’apporte un air d’ailleurs…
    Odette, amie de Kaly et, à ce titre, un peu la tienne.