Rue du Pourquoi Pas

La deuxième étape, c’est Boston, où je suis attendu par Marie. J’aime l’arrivée en ville. Je suis de plus en plus sensible à l’urbanisme et à certains concepts qui en découle… à première vue, la ville est magnifique. Boston… un nom parmi tout les autres, entendu fréquemment à Montréal, Après tout, c’est « juste à côté » (8 heures de bus). En habitude locale (que j’ai totalement adopté maintenant), ça s’envisage très bien sur une fin de semaine de 4 jours. Marie m’offre une rapide visite guidée ; express, nocturne, mais réussie. Les bâtiments sont magnifiques, la ville est super bien aménagée. Je me régale. Le « c’est sûr que je reviendrais » ne tarde pas non plus à se faire entendre. Marie est sympathique, accueillante, son canapé confortable ; je compte bien en profiter à nouveau !

Il y a, au centre ville de Boston, ce magnifique plan d’eau. Si simple, si beau, qui offre ce reflet si magnifique au milieu de la nuit.

Un roadtrip tout seul, c’est pas tout à fait un vrai roadtrip ; c’est un peu moins prudent, et c’est surtout beaucoup beaucoup moins amusant. Fran avait prévenu qu’il n’y aurait qu’une seule autre place dans la voiture ; j’avais donc proposé à Camille – une amie qui prévoyait d’aller au Mexique – de faire la route avec moi : c’était pas mal la bonne direction après tout. L’idée, pour des raisons pratiques, était de se retrouver à Boston, le 30 au matin. Nous sommes le 29 à midi (au milieu de Bar Harbor) quand je réalise soudain qu’il y a peut être moyen d’optimiser un peu le rangement de la voiture en fait. Après tout, c’est quand même l’une de mes spécialité.

« Allo Laurence ? Oui ? C’est Sébastien. Salut ça va ? Pas pire ; tu as quelque chose de prévu ce soir ? Non, pourquoi ? Ça te tente de prendre le bus avec Camille, et de traverser les États-Unis en voiture » ?

En guise de dernière minute, difficile de faire mieux !

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