Rue du Pourquoi Pas

Autant commencer tout de suite les changements de plan. Demain matin, comme prévu, on récupère la voiture, et puis finalement on fait un aller-retour avec Jane vers Saratoga et Santa Cruz. Au programme : restaurant et promenade en train touristique/panoramique dans Redwoods. Il me semble que c’est une bonne façon de souhaiter une bonne fête à mon papa qui a fort probablement déjà créé la « Saratoga et San-Francisco unlimited » à Railroad Tycoon ! Saratoga transfert, deux minutes d’arrêt. Bonne fête papa

Début de journée tranquille en ce début de fête des pères : on doit rejoindre la famille de Jane, donc, pour une tite promenade en train. Mais sa famille semble aussi encline que nous à prévoir à l’avance, donc on prend ça relaxe. On commence par aller récupérer la voiture, pour se rendre compte qu’elle a exactement tout le confort qu’il va nous falloir pour traverser le désert. On reste surtout béa d’admiration devant les sièges en cuir chauffant. C’est pas gagné, mais bon, pourquoi pas ! Au moins y’a la clim pis une entrée USB pour brancher le iPod de Fannie. En plus, la voiture est blanche, et ça me paraît quand même une plutôt bonne nouvelle nouvelle. On roule donc vers le sud en direction de Santa Cruz, ce qui nous prend une petite paire d’heures. La voiture est une Ford. Quiconque a déjà conduit une Ford sait ce que ça veut dire. En gros, on dispose d’un véhicule de deux tonnes, que l’on va sagement poser à 120 kilomètres/heures, et on va avoir un camion citerne qui va nous suivre en permanence pour assumer la consommation.

C’est la première fois que je conduis en Californie, même si j’ai expérimenté un certains nombre d’états américains. Je trouve les autoroutes 5 voir même 6 voies extrêmement pénibles et stressantes à conduire. Les voitures doublent à gauche, à droite, ils le feraient par au dessus ou en dessous s’ils en avaient la possibilité. Bref, une conduite un peu raide en zone urbaine. Par contre, le paysage devient très vite magnifique, quand on s’enfonce dans Redwoods. Et encore plus sympa quand on quitte l’autoroute.

On se garera finalement dans un petit parc régional. On va acheter les billets pour la balade en train, on retrouve la famille de Jane, et on se promène quelques instants dans une reproduction de village historique. Le tout est touristique, mais somme toute agréable. Et puis la loco se fait annoncer. Elle apparaît au détour du chemin dans un immense jet de vapeur qui plairait assurément à Paul. C’est une vraie, une authentique, magnifiquement bien restaurée. Bruyante au possible. On embarque dans les wagons pour une tite promenade qui durera un peu moins de deux heures, avec une pause d’une demi heure au milieu. Au milieu des arbres géants, de toute beauté.

Le train donc :

Et les arbres géants :

En descendant du train, on remonte dans la voiture, direction Santa Cruz. Se promener aux États Unis, c’est toujours aussi particulier. On se retrouve à croiser tout ces noms, déjà entendu, qui semble mythique. Santa Cruz, le nom sonne « grande classe » et « starlettes » pour moi, mais je n’ai aucune idée du pourquoi du comment… d’autant qu’une fois sur place, si la ville est belle, je ne vois aucune star, ni rien s’y rapprochant. Erreur d’interprétation ? Peut être… je ne sais pas. On commence par aller chez le cousin de Jane, qui loue une chambre dans une résidence victorienne… oui, c’est à la mode en ce moment. Maison grande classe. On s’arrête le temps d’un thé, et de décider ce qu’on fait ensuite. Direction la plage de « Natural Bridge », pour une tite promenade. On essaiera également de se tremper les pieds dans l’océan… mais ça n’ira pas plus haut que les chevilles. C’est froid, l’océan, en juin !

Depuis qu’on est arrivé, on n’a pas eut un moment seul à seul avec Fannie. Comme on a la suite du programme à préparer, on décide d’abandonner tout le monde, pour une petite promenade dans les rues de Santa Cruz et un petit restaurant en tête à tête. Il semblerait que Santa Cruz soit particulièrement connue pour ses maisons de types victoriennes. Personnellement, j’ai limite l’impression d’évoluer dans l’univers de Lovercraft. Mais difficile d’imaginer des grands anciens se promener dans les rues sous ce grand ciel bleu et ce soleil magnifique. Comme restaurant, après quelques hésitations, on se dirigera vers un mexicain… mexicain qui s’avère excellent, et dans lequel je mange un saumon vraiment délicieux.

Le retour sur San Francisco se fera de nuit, avec à nouveau le plaisir des autoroutes 5 et 6 voies quand on arrive en zone urbaine. Rien de tel pour s’exploser les yeux, avec des lumières dans tout les sens ! On se couche pas trop tard, vu qu’on doit partir tôt le lendemain matin !

Défi numéro 1 : « rapporter un thé inconnu, bon et rigolo… »

Sur la boîte, il est possible de lire « Men Plus King Power » que l’on pourrait éventuellement traduire par « Homme Plus Roi Puissance » avec dans les ingrédients « Dried Indian Bread » ou encore « root of Mangolian Mikvetch ». Pour la partie « bon », il faudra attendre pour être sûr.

Réussi ?

Défi numéro 2 : « se déguiser pour une soirée »

Proposé par Jane, avec le résultat suivant (avant la soirée « pré burning-man » de San Francisco) :

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