Retour dans le sud
Une fois de plus, on nous a proposé une petite balade pour aller voir des cascades. Une fois de plus, on a accepté, même si on est toujours un peu court dans le temps. Ce soir, on doit être de retour dans le sud, afin de pouvoir prendre l’avion demain.
La région de Munduk est connue pour ses cascades, et ses plantations ; c’est le programme qui nous attend. Longue balade pour voir des cascades, du café, de la vanille, etc… balade assez raide, au demeurant, qui nous fait quand même faire un beau dénivelé. Mais ça vaut vraiment la peine. Le paysage est magnifique, et une fois de plus, dans un monde un peu irréel, que l’on n’a pas vraiment l’habitude de voir tout les jours.
La balade a également été l’occasion de goûter à une graine de café, directement mangé sur l’arbre. C’est dur, pas vraiment mangeable mais, et c’est surprenant, l’écorce de la graine est sucrée. Comme quoi…
On rentre à la voiture avec une heure de retard sur ce que l’on pensait. En même temps, il ne nous reste pas tant de route que ça à faire. Et ça roule bien. On retraverse donc tout Bali, du nord au sud, avant d’arriver au temple de Tanah Lot. Un temple magnifique, sur un rocher, donnant plein ouest. Donc juste parfait pour les couchers de soleil.
L’arrivée sur le temple me fait un peu un choc, avec une ambiance un peu disney land. Encore plus de boutiques que d’habitude (c’est peu dire) un parking gigantesque, plein de gens de partout… petit moment d’inquiétude, qui passera finalement assez vite. Même s’il y a beaucoup de monde, beaucoup semblent occupés dans les boutiques, et quand on arrive au temple, ou plutôt en vue du temple, même s’il y a beaucoup de gens, ça reste supportable. Vu les nuages bas sur l’horizon, on oubliera le coucher de soleil. C’est pas plus mal : ça m’évitera un peu de conduite de nuit. On reste quand même un petit moment au temple, à admirer. On ne peut malheureusement pas rentrer dans le temple lui même. Il faut dire que vu la taille et le nombre de gens, ça ne serait juste pas gérable.
On reprend la route une dernière fois ; direction Jimbaran. C’est juste au sud de l’aéroport. Il y a une grande plage magnifique, avec de nombreux restaurants avec viviers. Vous choisissez votre poisson, on vous le prépare, et on vous le sert. Ça nous fait bien envie pour notre dernière soirée quand même !
La traversée de Denpasar est un magnifique cauchemar. Voitures dans tout les sens, rues saturées de trafic (à priori, on est à l’heure de pointe) et comme d’habitude, des panneaux de directions difficiles à voir, ou incertains. Si sur la carte la route paraissait simple (à droite, tout droit, à gauche) en réalité, on se retrouve à tourner pendant un long moment avant de finalement se retrouver là où l’on veut. Il n’empêche que pour l’occasion, je suis à deux doigts de perdre patience !
On profite de passer juste à côté de l’aéroport pour récupérer nos bagages. Comme ça, on pourra tout refaire ça demain matin à l’hôtel, ça sera plus simple.
L’hôtel… parlons en… en débarquant dans un endroit bien touristique, on pensait trouver un hôtel sans problème. Après avoir tourné un peu en rond pendant un long moment, en n’ayant trouver que des villas de luxe en location, on finit par demander un peu des tarifs. Par curiosité. Mais vu les prix, on se dit qu’on va vite oublier ça. Il commence à être tard ; je suis fatigué. On essaie aussi de demander des adresses pas cher, mais ils ne sont pas capables de nous en donner. Les deux premiers endroits où l’on s’arrête, les prix sont tout simplement hallucinant, et l’accueil pas agréable du tout. Et puis au troisième, je trouve les gens plus sympathiques. Je prends le temps de discuter un peu, d’expliquer la situation ; ça permet de faire baisser encore les tarifs. Ça reste très cher par rapport à tout ce que l’on a payé jusqu’ici, mais c’est quand même acceptable. J’en ai marre de rouler ; pas envie d’en rajouter encore. On prend donc l’option hôtel grand luxe. On pose la voiture, on pose les bagages, on remonte dans la voiture, et on va manger nos poissons.
On s’arrête dans un restaurant où ils offrent une option « goûtez un peu à tout » qui à l’air très sympa. Au final, on a goûté un peu à tout, mais on ressort un peu déçu. « Tout » a un peu le même goût. Cuisson barbecue à chaque fois, ça a tendance à uniformiser un peu l’ensemble ! Au final, ça ne vaut pas ce que l’on a goûté à plusieurs reprises sur la route. Pas bien grave non plus. On rentre à l’hôtel, bien fatigué, pour notre dernière nuit balinière.
Dernière journée
Dans un hôtel grand luxe, avec un lit gigantesque, et une salle de bain où l’on pourrait presque se perdre, on dort bien. Mais pas spécialement mieux que dans le bungalow huit fois moins cher de la veille… par contre, on a un choix de petits déjeuners assez sympa, alors on en profite et on apprécie ! Et puis c’est pas tous les jours que j’ai l’occasion de dire que j’ai payé un million pour une nuit d’hôtel !
Et puis on retourne à la chambre, histoire de refaire tout les bagages. Cet énorme tas de bordel doit tenir dans un nombre limité de sac… et on y arrive. Après une bonne heure quand même ! Un petit tour rapide en photo de l’hôtel avant de reprendre la route.
Aujourd’hui, le programme est simple et chargé : on doit prendre l’avion à 22h. Donc être à l’aéroport à 20h. Il reste un temple que l’on veut voir dans le sud : Uluwatu. Temple réputé pour les spectacles organisés à la tombée du jour. Généralement vers 18h. Pour une durée d’une heure. Le tout étant situé à une demi heure de l’aéroport environ. Bon, bin si on calcule, ça se tient. Dans la théorie. Dans la pratique, on verra bien !
Quand à ce que l’on va faire pour meubler l’après midi, c’est assez simple : essayer de se trouver une ou deux jolies plages avec des jolies vagues, et en profiter au maximum.
La presqu’île du sud de Bali est hyper touristique et ça paraît. Construit dans tout les sens. Hôtels, restaurants, resorts gigantesques… rien de très inspirant en fait ! Jusqu’à ce que l’on arrive à quitter la route principale pour se diriger vers la plage. On en trouve une qui nous plait. Avec des jolies vagues. Des vagues assez énormes en fait. On a un peu du mal à se mettre à l’eau ; pas à cause de la température, mais de la taille des vagues. Et puis on y arrive. Je m’écarte un peu du bord pour m’amuser dans les rouleaux. Iris regarde de loin. Je me fais brasser un peu ; avant de finalement ressortir de l’eau, complètement crevé.
Une plage, ça fait du bien. Mais deux, c’est mieux, non ? Alors après une petite pause repas, on se dirige vers une autre plage : celle de Padang Padang. Plage très connue. Si si, je vous assure. C’est la plage où se balade Julia Roberts dans « Mange prie aime ». Plage assez jolie, et surtout très familiale. Ambiance agréable, eau chaude, petite vague. On adore !
Et puis le temps passe. Vite. Le soleil commence à baisser à l’horizon. On prend donc la route d’Uluwatu. Il y a pas mal de gens au temple. Pas mal de singes aussi. On arrive juste à temps pour le coucher de soleil, et le spectacle qui commence juste après.
L’emplacement du temple est magnifique, avec la falaise qui tombe dans la mer, et la lumière de fin de journée qui est tout simplement superbe. On regarde un peu a l’accéléré par contre, pour ne pas rater le début du spectacle. On réalise très rapidement que l’on va voir un autre spectacle de Kecak Dance ; comme à Ubud. En fait, on va revoir exactement la même histoire. Bon, bin c’est parti alors !
En fait, on accroche un peu mieux pour l’occasion. Mieux joué ? Mieux dansé ? Je sais pas trop. Moi, ça continue à me fasciner. Et puis avec le mode d’emploi (on a un résumé de l’histoire sur une feuille écrite presque en français) on comprend quand même mieux !
Et puis quand vient le moment de s’amuser avec le feu, ça ressort mieux. Et le photographe, là, il est tout simplement heureux !
Voilà qui vient conclure à merveille cette dernière journée balistique ! On suit la horde de gens qui retournent aux voitures. On embarque dans la notre, on s’engage dans le trafic. Une heure pour faire 25 kilomètres ça devrait le faire en principe. Sisi, on y croit… ça avance, plus ou moins vite. Plutôt moins que plus… Je finis par m’inquiéter un peu ; à tord. On arrive à l’aéroport avec 3 minutes de retard. On a quand même mis un peu plus d’une heure !
On rend la voiture, on enregistre les bagages. Je passe à deux doigts de m’engueuler avec le type de la sécurité qui refuse que j’amène ma flute dans l’avion. Consigne de sécurité jetstar. Ma flute est un objet dangereux. Évidemment, s’engueuler avec un type de la sécurité, c’est la meilleure façon de ne pas prendre l’avion. Je range donc ma flute dans mon sac.
On passe la sécurité, on prend le temps de manger un peu. Comme d’habitude dans les aéroports : on enchaine période de stress où tout doit aller vite, et attentes longues et chiantes.
Et puis finalement, on est dans l’avion. On s’installe comme on peut. Demain, on se réveille à Sydney. Je ne m’y suis pas encore fait je crois. Et pourtant, ça va se faire pour de vrai !
Bali, version cartographique :
(Un clic sur la carte pour une version plus grande)
En rouge, c’est la voiture. En vert, c’est le bateau. Et en bleu, c’est à pied.
se baigner en plein mois d’octobre… :)