Rue du Pourquoi Pas



Parce qu’il y a toujours une route qui, quelque part, m’attend.
Carnets de route, photos de voyages, et pensées vagabondes.

Écrit par : Sébastien ChionMarch 20th, 2022
  • J’essaie comme je peux de me débrouiller en fonction des prévisions météo. Prévoir les balades plus longues quand il y a plus de soleil. Idéalement… et quand la météo est incertaine comme aujourd’hui, je pars sur une balade à géométrie variable. J’ai bien envie de retourner au mirador. De profiter à nouveau un peu du lieu, et surtout du point de vue sur les mallos. Et, si la météo est très favorable, poursuivre la balade vers les hauteurs (la Peña del Sol m’attend un de ces jours).

    Je pars sans me presser. Je prends ça calmement. Nous sommes samedi, il y’a plein de gens partout. Des vans, dans tous les sens, et aussi pas mal de voitures. En approchant des falaises, on entend les cris en échos des différents tandems de grimpe. Il y a du monde un peu partout. Il n’est même pas impossible qu’il y ai des embouteillages, avec des grimpeurs obligés d’attendre que la suite de la paroi se libère. Et nous ne sommes qu’en mars… ça fait envie…

    C’est petit, mais y’en a vraiment partout !

    Et donc, moi, je pars par là bas. Longer la vallée entre les deux gros cailloux, avant de remonter petit à petit, et revenir à l’avant du caillou de droite où se trouve le mirador.

    La marche est agréable. Ça commence plat. Puis ça grimpe. De plus en plus. Sans finir trop raide non plus. Le genre de dénivelé qui permet d’avancer confortablement, sans trop tirer les jambes, et sans y passer une éternité. J’avance en me retournant régulièrement, parce que c’est quand même très beau des deux côtés !

    J’arrive sur le plateau puis, peu après, au carrefour qui permet de rejoindre le mirador. À gauche, le château de Marcuello. À droite, ça monte jusqu’au Mirador. En arrivant ici, je rejoins la randonnée que j’ai faite il y a quelques jours maintenant depuis le château de Loarre. J’aime bien rejoindre / recouper / croiser / compléter mes itinéraires de la sorte.

    Et je retrouve le plaisir de voir Riglos, les mallos et le reste du paysage s’étaler devant moi. Pas de Chamion sur le parking du cimetière. Je suis caché un peu plus bas à cause du vent. Le ciel bleu n’a pas duré. Tout est gris. J’espérai avoir une belle vue… finalement, celle de la première visite était plus sympa.

    Et je refais un panoramique.

    Le vent s’est levé aussi. Froid, sinon c’est pas drôle. Je marche jusqu’au château, jusqu’à l’embranchement pour monter à la Piña del Sol. Voir tout ça d’un peu plus haut, avec un peu plus de recule. J’hésite un long moment. Mais finalement, l’envie n’y est pas. Grimper avec ce vent et ces nuages, je n’en vois pas l’intérêt. J’attaque donc la descente et le chemin retour.

    Je m’offre un mini détour par le village, pour explorer les deux dernières rues que je ne connais pas encore. Mais il n’y a pas grand chose à découvrir. Riglos, c’est deux restaurants, un refuge/bar/restaurant, et des maisons. Pas de boulangerie. Pas d’épicerie. Aucun endroit où faire ses courses. Il me reste encore un peu de stock, mais plus grand chose. Pas très pratique tout ça.

    Je retourne au Chamion sans me presser.

    La météo commence vraiment à me peser de plus en plus. Je n’arrive pas à profiter de mes balades, je rate une partie du paysage, je passe du trop chaud quand je grimpe au soleil au trop froid quand d’un seul coup le vent se lève. C’est fatigant. Très…

    Le dimanche n’a rien de mieux à proposer. Je me motive quand même, en milieu d’après midi, à aller faire une petite balade qui me fait envie. Elle permet de rejoindre le village d’à côté, Murillo de Gallego. Cinq petit kilomètres dans un sens, autant pour rentrer. Une rivière (le Gallego) à traverser. Et ça occupe les jambes.

    La première étape consiste à descendre jusqu’à la gare. Puis à continuer jusqu’à la rivière après. Marcher me fait du bien. Comme d’habitude, la météo n’est pas au rendez-vous, mais je commence à connaître ce paysage, je ne découvre rien, donc je fais avec le ciel gris. Je profite aussi de cette mini balade pour faire quelques expérimentations technologiques qui pourront être intéressantes et/ou amusantes pour la suite.

    Petite déception au moment de traverser la rivière. J’espérais un pont en liane à la Indiana Jones ; un pont de singe ; ou une passerelle tenue avec de simples câbles et qui ferait la balançoire dans le vent. J’avais envie de vive une expérience de traversée. Enfin, au moins comme ça, je peux traverser. Sans avoir le vertige. C’est pas plus mal.

    Arrivée dans Murillo… que dire… le village est tout petit. Pas grand chose à voir, et rien à faire. Aucun magasin alimentaire ici non plus ? A priori, les gens dans la région ne mangent pas.

    Je monte jusqu’au point de vue en haut du village, râle contre la météo, redescends et attaque le chemin retour. Je fais quand même un panoramique avant. Par principe, on va dire…

    Le retour se passe tout aussi tranquillement que l’aller. J’ai même le droit à 3m24s de soleil. Alors j’en profite !

     

    Un commentaire

    1. Commentaire de Kaly

      Avec tous ces poulets que tu croises à tous les coins de rue, c’est même pas possible de te mitonner un barbec’?

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