Rue du Pourquoi Pas



Parce qu’il y a toujours une route qui, quelque part, m’attend.
Carnets de route, photos de voyages, et pensées vagabondes.

Écrit par : Sébastien ChionJanuary 17th, 2013
  • Il n’y avait pas de thématique vraiment précise en arrière de ce voyage. Ce n’était pas juste de voyager en train (sinon, je n’aurais pas pris l’avion entre Prague et Rome), ce n’était pas juste de revoir des amis (je ne connaissais personne à Munich), je ne cherchais pas juste à boire de la bière (sinon j’aurais choisi Bruxelles plutôt que Rome). Bref, c’était un joyeux petit mélange de tout ça, à base d’inspiration sur le moment.

    Il n’empêche que j’aime beaucoup plus voyager en train qu’en avion. Alors au moment de quitter Rome, j’ai recommencé à regarder au niveau des rails plutôt que des nuages. La conclusion est aussi évidente que chagrinante : le plus économique était assurément de rentrer en avion. Pas grave, j’ai décidé de quand même privilégier le train. Surtout que grâce aux trains, j’avais la possibilité de m’offrir une autre escale imprévue ; j’ai décidé de choisir Milan. Je n’aurais que quelques heures, mais Hripsimé m’avait déjà dit que Milan n’en méritait guère plus…

    Après un départ à des heures qui étaient tout sauf raisonnables, j’ai traversé une partie de l’Italie enneigée, avant de finalement arriver à Milan sous un beau ciel bleu. Petite information en passant : il n’y a pas de consignes bagages à la gare Garibaldi. C’est dommage. J’arrivais et je repartais de là… et je me suis offert un aller retour en métro à la gare centrale pour me débarrasser de mes bagages. Je regrette quand même de ne pas avoir pris une photo de l’écran des rayons X lors du passage de mon sac à l’inspection. J’aurais aussi du prendre une photo du visage du vigile. Avec un grand sourire, il a regardé son collègue et lui a dit « attention, ce sac est très très fragile ». Faut dire qu’à part des bouteilles, on ne voyait pas grand chose d’autre dans le sac…

    Le coeur (et le dos) léger, j’ai pu finalement partir déambuler dans les rues de Milan. Une fois de plus, j’arrivais dans une ville dont je ne savais rien, et je pouvais donc partir un peu au hasard. J’ai trouvé un plan touristique, qui semblait indiquer quelques petits trucs à voir à un endroit, et je me suis dirigé par là bas.

    Comme Munich, comme Prague, comme Rome, Milan est aussi saturée par les voitures. Comme toutes les grandes villes que j’ai pu voir à vrai dire. On traverse les rues comme on peut, on essaie de ne pas se faire écraser, et de faire abstraction des bruits des moteurs, en se promenant dans une ville qui, par certains côté, fait un peu penser à Grenoble.

    Et puis on arrive soudainement dans une immense galerie couverte, qui débouche sur une grande place, avec une cathédrale magnifique. Si le bref aperçu que j’ai pu avoir de Milan ne m’a que moyennement inspiré, je dois bien reconnaître que la place du Duomo est de toute beauté.

    J’avais prévu de continuer mon chemin tranquillement, sans me poser de question. Et puis j’ai vu une silhouette sur le toit de la cathédrale. Puis une deuxième. J’en ai déduis que peut-être il y avait moyen de…

    À Prague, en admirant la cathédrale Saint Guy, je me disais que c’était quand même un peu dommage… tout ce magnifique travail d’architecture, toutes ces magnifiques sculptures, loin loin là haut, que l’on ne peut pas vraiment admirer dans le détail. On devine un peu, mais pas plus que ça. Mais voilà que soudainement, Milan l’offre ma possibilité d’aller faire un tour sur le toit d’une cathédrale. Je n’ai pas hésité une seule seconde. Pas plus que je n’ai regretté les 7 euros que l’on m’a demandé pour avoir le droit de monter tout en haut.

    Une façon magnifique de conclure mon séjour. Après ça, il ne me restait plus qu’à rentrer tranquillement jusqu’à la gare, en m’arrêtant pour boire un chocolat chaud, récupérer mon sac de bouteilles, prendre le métro, et monter dans le train qui devait me ramener à Grenoble, quelques heures plus tard…

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