Rue du Pourquoi Pas



Parce qu’il y a toujours une route qui, quelque part, m’attend.
Carnets de route, photos de voyages, et pensées vagabondes.

Écrit par : Sébastien ChionSeptember 24th, 2018

[Tous les posts techniques sur El Chamion et sur le Pourquoi Pas ?]

Bon, d’accord, je passe beaucoup plus de temps à construire ma maison qu’à parler de la construction sur mon blog. C’est sans doute mieux ainsi, non ? Pour autant, je n’oublie pas les gens qui suivent l’avancée ici. Il est vrai que comme c’est mon deuxième chantier, je me pose peut être un peu moins de questions, j’avance peut être de façon un peu plus sûre que pour le premier… et du coup, j’ai moins besoin de poser ce que je fais à l’écrit pour prendre du recul. Toujours est-il, donc, que ça avance. Le camion a passé le contrôle technique et a été recalé. Rien de grave. Juste deux trois réparations à faire. Le garage n’a pas le temps de faire les réparations pour le moment, mais ils pourront les faire avec la maison sur le camion. Et moi, je veux que ça avance. Donc je m’y remets !

J’ai profité de la présence de deux tasmaniens, en work away chez mes parents et d’une amie passée jeter un oeil sur le chantier, pour poser les murs. Et du coup, c’est assez impressionnant, parce que ça va super vite ! Là où ça avait été assez compliquée avec la première maison de poser les murs avant et arrière bien d’équerre, puis de construire les murs latéraux entre les deux, là, ça s’est fait tout seul, les murs se servant d’équerre les uns aux autres pour que tout soit droit ! Une quarantaine de tirefonds dans tous les sens, et hop, ça tient, c’est magique !

structure

Histoire de faire à nouveau pas comme pour la première maison, j’ai construit la structure du toit directement sur place. Il faut dire qu’avec un seul pan de 4m75 de long, ça commençait à faire long et encombrant. Quelques chevrons dans la longueur, quelques traverses pour solidariser et solidifier tout ça, et c’est parti !

toit

Comme je ne travaille pas sous abri, l’objectif est à nouveau le même. Arriver à être hors d’eau (étanche à l’eau) le plus rapidement possible. Même s’il faut bien dire que la météo est plus que clémente avec moi. Pour mon plus grand bonheur, certes, mais pour le plus grand malheur des jardiniers. Jamais un mois de septembre n’a été aussi sec par ici… oui, ça aussi ça m’encourage à vivre minimaliste… très vite, donc, même s’il n’y a aucun stress, la maison se retrouve toute empaqueter de la tête au pied. Avec les plupart des ouvertures déjà ouvertes, histoire d’avoir un peu de lumière à l’intérieur.

empaquetee

La pose du pare pluie fait parti des étapes visuellement intéressantes, vu que c’est la première fois que l’on peut commencer à visualiser le volume intérieur de la maison. Évidemment, ça sera encore plus petit. Mais au moins, on commence à saisir !

L’étape qui suit est la même : le bardage. Cette fois-ci, ça sera du mélèze. Acheté déclassé, à un prix défiant toute concurrence. Mais à une épaisseur un peu trop imposante à mon goût. C’est pas grave. Les planches de 4m passent dans la raboteuse. Deux millimètres en moins sur une face, trois sur l’autre. Bilan de l’opération : entre 50 et 80 kilos d’économisés, et 1 cm de large en moins pour la maison (bon, d’accord, j’ai quand même un peu de marge en largeur, mais c’est pas une raison !). Autre bilan : environ un demi mètre cube de copeaux. De quoi faire plaisir à l’ami/voisin qui peut les passer dans sa chaudière à bois broyé !

copeaux

Autre décision aussi pour cette deuxième construction, sortir un peu des formes classiques ! Et y a pas à dire, le bardage aide pas mal en ce sens !

Oui, y a pas à dire, j’en suis fier de sa forme aérodynamique de maison de course ! Comme j’ai très soigneusement noté tous les pleins que j’ai fait avec la première maison, et tous les kilométrages correspondant, j’ai une idée très précise de sa consommation d’essence (17,0673 litres au 100). J’ai hâte de voir si son profil plus aérodynamique (et en théorie son poids moindre) vont considérablement changer la donne, ou pas.

Une fois le bardage posé, je peux poser les tôles sur le toit. J’en ai trouvé de 5 mètres de long. C’est parfait. Pas de raccord dans la longueur ; uniquement dans la largeur. Les tôles seront rapides à poser. Mais avant, petite anticipation : je visse en dessous les cales qui serviront à fixer les supports de mes panneaux solaires. Car cette fois-ci, les fixations pour les panneaux seront faits maison (une économie de 150 euros non négligeable, et pas de prise de tête pour cause de problème de livraison !

support

Et les supports maisons, ça ressemble à ça donc :

support_panneaux

Et les panneaux (que j’ai commandés une fois de plus longtemps à l’avance, mais qui cette fois-ci ont été livrés dans les délais !!!) sont installés immédiatement après :

panneaux

Entre temps, les fenêtres et vitrages fixes ont aussi été posés (temporairement pour les vitrages). Cette fois-ci, l’étanchéité à l’eau est complète ! Il reste évidemment des petits ajustements à faire sur les extérieurs. Les angles à terminer, de l’huile de lin à passer un peu partout… mais déjà ma maison ne craint plus la pluie. Et moi, je peux m’attaquer aux intérieurs !

2 commentaires

  1. Commentaire de Lilou

    Waaaaah j’ai hâte de venir faire la visite en vrai !! Elle est super rigolote avec sa forme de super-chamion ! Et puis les copeaux tu peux les réutiliser pour tes toilettes sèches ;) Des bisous joyeux !!

  2. Commentaire de Sébastien Chion

    En même temps, un mètre cube de copeau, j’allimente un petit festival avec ça :P et puis j’ai pas fini d’en produire !

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