Un bon plan drague sur Agen
D’après les stats, je sais que la grande majorité de mes lecteurs sont des hommes célibataires de 75 ans et plus. J’en conclue que l’information suivante pourra grandement les intéresser. Pour les autres, je ne doute pas un seul instant que vous saurez à qui faire suivre.
Tout les mercredis d’été, à 17h, la Cathédrale d’Agen présente des concerts de grandes orgues. Outre le fait que c’est une occasion idéale de se retrouver confronter à l’humour du présentateur ( « je suis vraiment heureux, aujourd’hui, de pouvoir dire que Jesus est parmi nous » ; bin oui, dis donc, l’organiste il s’appelle Jesus !) c’est surtout un événement parfait pour faire des rencontres. En effet, si l’on omet les deux enfants amenés (de force ?) par leurs (arrières arrières ?) grands parents, la personne la plus jeune dans la Cathédrale avait probablement le double de mon âge, et le public était composé de femmes à 90%.
Si vous n’avez pas l’occasion de vous déplacer jusqu’à Agen, je suis sûr que vous trouverez des concerts d’Orgues pas loin de chez vous. À n’en point douter, l’assistance aura le même profil ! Et puis un peu de Mendelssohn de temps en temps, ça fait du bien !
Walsheim Weizen
Autant répondre de suite aux questions que vous vous posez assurément depuis que vous avez lu mon message sur les bières belges. Non, la Belgique ne sera pas le seul pays dont je compte honorer les bières cet été. La France compte aussi quelques micro brasseries intéressantes, et à d’autres voisins, plus ou moins direct, qui offrent également des brassins des plus intéressants.
La Walsheim Weizen est une blanche allemande très sympathique. Moyennement fan des bières blanches en général (la plupart sont aux bières ce que le rosé est au vin : on les apprécie bien fraiche pour se désaltérer sur une terrasse par un après midi d’été), celle-ci à l’avantage d’avoir du goût. Légèrement sucrée, pas trop houbloneuse, elle séduira facilement les personnes récalcitrantes à la bière. Et elle accompagnera très bien votre paella !
Pharmacie
Aujourd’hui, je suis rentré dans une pharmacie. Je n’ai pu y acheter ni des bonbons, ni de la crème glacée.
Pour me consoler, j’ai fini les deux derniers petits suisses !
Sur le bord du canal du midi
Je me suis offert une autre petite fin d’après midi dans les rues d’Agen. J’aime bien le centre, qui est quand même assez joli.
Et puis d’errances en errances, je me suis retrouvé sur le bord de la Garonne, pour ensuite rejoindre le canal du midi (le canal qui relie la Méditerranée au Pacifique) et son pont, relativement impressionnant, qui enjambe la rivière. Carrefour de cours d’eau, c’est inhabituel ! Quand à la batterie de l’appareil photo, elle a décidé de s’arrêter, donc vous n’aurez pas tout. Voilà.
Agen – Toulouse – Lyon – Bourgoin – Charbinat
Je continue à être fasciné par le train. Ça reste mon moyen de transport préféré. Comme je le disais avant de quitter Montréal, si j’avais pu faire Montréal-Paris en train sur 6 jours, je l’aurais fait sans hésitation. C’est un confort de voyage impossible à égaler. Tiens, d’ailleurs, en parlant de confort, Via Rail remporte la palme selon moi. Amtrak arrive en deuxième, et la SNCF en troisième. Exaeco avec les chemins de fer suisses, pour ce que je m’en rappelle. Les fauteuils de Via Rail sont tellement confortables… on s’enfonce dedans, et les trains longues distances (j’ai essayé sur Montréal – Gaspé) ont des wagons panoramiques ! L’espace pour les jambes est tout simplement gigantesque. Amtrak arrive juste après ; l’espace entre les sièges me paraît un peu plus petit, les fauteuils un peu moins moelleux. Mais on peut quand même s’enfoncer bien confortablement. La différence, au niveau de la SNCF, c’est qu’on privilégie l’efficacité du transport. On ne vous offre pas une expérience de vie, simplement un moyen d’aller rapidement et confortablement partout où vous le voulez. Ça marche, même si on pourrait s’enfoncer 10 centimètres de plus dans les fauteuils !
C’est la première fois que je prends le train avec Iris. On passera une bonne partie du voyage à dormir tout les deux (quelle idée de partir à 7h15 du matin !), mais il n’empêche que ça a un petit côté symbolique qui nous plait. Le début de nombreuses aventures !
On reste ensemble à Toulouse le temps d’un chocolat chaud et d’une chocolatine. J’avais prévu de réadapter mon vocabulaire en commandant un pain au chocolat, mais on dirait que dans le sud ouest, ils mangent des chocolatines… tant mieux, je trouve que ça goûte meilleur avec ce nom là !
Je saute ensuite dans le métro pour rejoindre mon covoiturage direction Lyon. Iris, elle, fait un petit détour par Marseille. On se retrouve dans quatre jours.
On quitte Toulouse à 3 dans une Citroen Saxo. On récupère un quatrième passager à Albi. C’est loin d’être l’extase côté place ; j’ai même le bodhran sur les genoux pendant tout le voyage, mais ça reste raisonnable. Je trouve les échanges plus sympathiques lors de ce voyage. Benjamin et Xavier sont amis, tous deux thésards en mathématique. Le premier étudie les statistiques, et la façon dont évolue notre signature à chaque fois que nous la faisons. Sa thèse étudie l’efficacité de la signature comme système d’authentification. Sans trop de surprises, ça ne vaut rien. Xavier, lui, étudie les nouveaux modèles mathématiques utilisés pour les nouveaux appareils médicaux destinés à remplacer les rayons X. Je me retrouve à l’arrière avec Alban qui, après avoir fait 4 années d’étude en Biologie/Géologie est devenue charpentier. Il est ensuite devenu guide de randonnées dans la région d’Albi, et en septembre il attaque une formation de facteur/réparateur d’instruments à vent au Mans. La seule école qui existe en France pour les instruments à vent. Il regarde d’ailleurs Elle (ma flute en bambou) avec beaucoup d’intérêt. Échange sympa, la route avance bien, on ne s’arrête pas plus que ça, et on arrive même en avance à Lyon sur ce que j’avais anticipé. Un autre petit vingt minutes de train, je retrouve mes parents, vingt minutes de voiture, et hop, maison