Rue du Pourquoi Pas



Parce qu’il y a toujours une route qui, quelque part, m’attend.
Carnets de route, photos de voyages, et pensées vagabondes.

Écrit par : Sébastien ChionOctober 21st, 2015
  • Nous avons continué vers San Miguel de Allende. Laurie m’explique que c’est un incontournable d’après les guides touristiques. L’Unesco l’a classé au patrimoine mondiale en 2008.

    La route entre San Luis et San Miguel est plutôt jolie. Je découvre, assez surpris -c’est ça l’avantage de voyager dans un pays dont on ne connait quasiment rien- que le Mexique est très montagneux.

    Nous sommes arrivés en ville « par en haut », descendant tranquillement dans une rue pavée, étroite, avec pas mal de véhicules en tout genre, et déjà quelques jolis bâtiments… juste après, nous arrivons sur un magnifique belvédère surplombant la ville. Tout autour, les murs sont colorés. Nous ne sommes probablement pas très loin du centre-ville, et tout est déjà magnifique !

    Notre plan d’action est simple : trouver un hôtel, ranger la voiture, et continué à pied. Le premier où nous jetons un oeil à des tarifs plutôt raisonnables, mais on se dit que l’on trouvera peut être mieux. Plus on descend vers le centre, plus les prix augmentent. On décide assez rapidement de se rabattre sur le premier. Nous perdons notre temps à faire le tour des hôtels avec la voiture alors que tout est magnifique autour !

    Retour à l’hôtel. Baragouinage. La fille essaie de m’expliquer quelque chose que je ne comprends pas. Du coup, elle m’invite à visiter la « chambre ». Quand on rentre, je bloque totalement. Je demande confirmation. 450 : le prix est bien en pesos, pas en dollar américain ? Elle confirme. Conversion faite : moins de 30 euros (à diviser en deux) pour un salon, une cuisine, une grande salle de bain, une chambre avec un lit double et une chambre avec deux lits simples. Sans oublier le balcon avec une vue magnifique sur la ville ! Au moment de payer, je tends un billet de 500 pesos. La fille m’explique qu’elle n’a pas la monnaie, mais qu’elle me la rendra plus tard. L’expérience me plait. Je parie trois euros que je peux lui faire confiance. Je remplie les papiers, et reviens avec Laurie, lui faire visiter notre palace. On range la voiture, et on part visiter la ville. Et faire chauffer les cartes mémoires des appareils photos.

    Nous sommes donc situés en hauteur par rapport au centre-ville. Nous descendons par la rue principale (dans le bruit des moteurs de bus qui montent comme ils peuvent). De nombreuses ruelles partent dans toutes les directions. Elles sont toutes des invitations à aller se perdre.

    San Miguel de Allende est une ville « over typique ». Ça se dit ça ? Ça se comprend ? Sans doute. Les villes mexicaines sont habituellement colorées. Celle-ci l’est juste encore plus -beaucoup plus- que la normale.

    Nous arrivons au Jardin Allende. Là où je me sens si bien. Nous continuons de regarder, d’observer, d’admirer.

    Nous marchons encore un long moment, explorant les villes du centre un peu au hasard, sans la moindre lassitude. Chaque coin de rue, chaque carrefour, a un potentiel de carte postale.

    Nous finissons par nous faire sauter dessus par un buffet à volonté. Je continue à expérimenter mon espagnol, avec succès. On se pose quelques temps pour manger, découvrant nouvelles saveurs et nouvelles odeurs sur un fond pas trop pimenté des plus agréables.

    Et puis nous retournons marcher encore un peu en ville de nuit. Quelques coins de rues, quelques points de vue, avant de rentrer à l’hôtel.

    Nous nous sommes offert une autre séance carte postale le lendemain matin (et aussi un bon morceau de pains et du bon manger local !). Un long moment à se promener dans les rues, avant de reprendre la route. Pour une dernière étape.

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