Rue du Pourquoi Pas



Parce qu’il y a toujours une route qui, quelque part, m’attend.
Carnets de route, photos de voyages, et pensées vagabondes.

Écrit par : Sébastien ChionSeptember 4th, 2011
  • Une nouvelle aventure commence toujours mieux par un voyage en train

    Le train de nuit, j’avais essayé à deux reprises : Via Rail entre Montréal et Gaspé et Amtrak entre Tucson et Los Angeles. Les deux étaient très confortables, même si j’avais quand même préféré mon expérience Via Rail. Il manquait quand même à mon expérience un train de nuit version SNCF. Ici, ça s’appelle Lunea maintenant. Parce que la SNCF, ils aiment bien avoir beaucoup de noms différents pour être sûr que l’on ne s’y retrouve pas. Bref…

    C’est une nouvelle aventure qui commence, puisque je rejoins Iris pour de bon. On arrête de se courir après, on reste ensemble. Il était plus que temps. Et pour l’occasion, je ferais donc un Lyon-Toulouse en train. De nuit donc. Vous avez suivi.

    J’avais anticipé la conclusion. Je me doutais bien que la SNCF ne serait pas à la hauteur du confort des trains en Amérique du Nord. Pourtant, les conditions étaient les mêmes dans les trois cas : les places les moins chères possibles, sans aller dans des couchettes. Et sans voisin à côté pour pouvoir m’étaler le plus possible. Mais il faut bien le dire, si j’ai très bien dormi entre Montréal et Gaspé, si j’ai bien dormi entre Tucson et Los Angeles, j’ai horriblement mal dormi entre Lyon et Toulouse ! On a le droit à des sièges spéciaux, plus petit, plus dur, mais qui s’incline plus que les sièges habituels. À vrai dire, j’aurais préféré ces derniers. Bref… on dort mal ; maintenant je le saurais !

    [Intermède Kumpania

    Toulouse

    La voiture nous a ramené à Toulouse. On n’avait pas beaucoup de temps de disponible pour se promener en ville. En fait, notre emploi du temps est plus que bien rempli pour les jours à venir. La pause Toulouse ne durera donc qu’une petite après midi, qui se révèlera quand même des plus agréables.

    Je n’étais pas venu à Toulouse depuis bien longtemps. Une douzaine d’années environ. Je retrouve donc la ville avec un regard complètement changé, et quelques souvenirs nostalgiques.

    Y’a pas à dire, cette ville dégage quelque chose qui me plait. Joyeuse, festive, animée, même en ce dimanche après midi un peu couvert.

    Les grandes villes nord américaines ont tous adoptés à un moment ou à un autre de leur développement le concept de « grand parc urbain ». Central Park, Mont Royal, Plaines d’Abraham, Stanley Park, Golden Gate Park, etc… des espaces verts suffisamment grand pour que, bien qu’en pleine ville, on puisse avoir l’impression d’être déconnecté complètement de celle-ci. Si on omet ceux de New York et Vancouver, ça marche plutôt bien. C’est quelque chose qui me manque dans les grandes villes françaises. La ville est toujours là ; impossible de l’oublier. En l’occurrence, j’ai découvert avec grand plaisir que Toulouse avait un petit endroit comme celui-ci : le jardin japonais dans le quartier de Compens est un havre de paix assez merveilleux. Typiquement le genre d’endroit où, si j’étais toulousain, on pourrait me retrouver régulièrement avec un livre…

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