Rue du Pourquoi Pas



Parce qu’il y a toujours une route qui, quelque part, m’attend.
Carnets de route, photos de voyages, et pensées vagabondes.

Écrit par : Sébastien ChionSeptember 18th, 2014
  • Bon, le coup de la bouillotte est pas encore tout à fait au point. Je pense que l’eau avait déjà un peu trop refroidi quand je l’ai mise dans la bouteille. Et puis un litre, c’est peut être pas assez… mais c’est pas grave, j’ai eu du tchaï tiède au matin, et c’était bien agréable. Et de toutes façons, il n’a pas fait froid cette nuit !

    La météo l’annonçait depuis plusieurs jours : aujourd’hui allait être une journée grise et pluvieuse. J’étais prévenu. J’aurais bien aimé avoir dix jours consécutifs de beaux temps à Yellowstone, mais on ne peut pas forcément toujours tout avoir. Et puis les prévisions n’étant pas à une pluie continue, mais bien à une alternance d’averses et de ciel dégagé, j’avais devant moi un très beau potentiel photographique. Entre deux gouttes d’eau. Ça m’allait bien.

    J’ai commencé ma journée en retournant au canyon. J’avais passé beaucoup de temps sur la partie sud hier, il était temps que je m’intéresse à la partie nord que j’avais juste observée rapidement, en fin de journée, avec une lumière pas forcément avantageuse.

     

    Yellowstone Canyon

    Brink of the Lower Falls

    J’ai retrouvé mon canyon magnifique, et ma cascade que j’adore. Les deux pour mon plus grand bonheur. J’ai commencé par un petit point de vue, donnant sur le haut des chutes. Et je confirme ce que je disais la veille, j’aurais été déçu de découvrir la cascade en commençant par là. Une cascade vue d’en haut n’a pas grand chose à voir avec ce qu’elle est vraiment. Il n’empêche : je suis content d’être là, et de profiter de la vue !

    Lower Falls lookout point 

    Mon deuxième arrêt ne se fera pas beaucoup plus loin. Comme du côté sud, il est possible de tout faire à pied. Mais j’ai beaucoup marché hier et je voudrais avancer un peu aujourd’hui. Et puis surtout, il n’y a pas de boucle possible de ce côté. Alors je triche, et je fais tout en voiture. Ce deuxième point de vue nous éloigne un peu, et permet vraiment de saisir la cascade dans son ensemble.

    Redrock point 

    Par contre, du même parking part une jolie volée d’escaliers, qui nous amène à Redrock Point : un point de vue sur la cascade, à côté… d’un gros caillou rouge, comme vous l’avez deviné ! Avec la vue depuis la ballade de l’oncle Tom de la veille, je crois que c’est mon point de vue préféré pour saisir la chute.

    Grandview

    Je continue d’avancer par tout petit saut de puce. Je préfère l’approche que j’ai eu la veille. Je trouvais bien plus agréable de marcher d’un point de vue à l’autre, de découvrir la cascade petit à petit, d’alterner les moments plein de gens et les moments tranquilles. Mais il faut bien reconnaître que ça prend plus de temps. En fait, je pense que je suis bien content d’avoir essayé les deux : ça me confire que j’ai fait le bon choix hier. Et que je refais le bon choix aujourd’hui !

    Inspiration Point 

    J’ai un dernier point de vue à aller voir, avant de passer à des choses un peu plus sérieuses. Parce que c’est bien beau de faire de la voiture, mais j’ai envie de marcher un peu aussi. Hors il se trouve que juste après Inspiration Point part une balade qui permet d’aller voir… la Silver Cord Cascade ! Celle là même que j’avais vu (ou plutôt pas vu) depuis le sommet la veille.

    Je ne suis pas sûr de trouver les lieux très inspirants. J’ai trouvé tout les endroits où je me suis arrêté avant plus inspirant que celui-ci. Mais bon, je ne fais pas mon difficile et je prends quand même quelques photos. Parce que il faut bien admettre que c’est quand même très joli !

    Je n’ai pas avancé très rapidement jusqu’à présent. Parce que mes balades sont entrecoupées de pause dans la voiture, à l’abris de la pluie. La météo n’a décidément pas menti : il s’agit bien d’une alternance d’averses et d’éclaircies. Donc j’avance à un rythme très serein. Une balade, quelques photos, un peu de musique. Une balade, quelques photos, un peu de musique… j’ai changé ma playlist sur mon iPod il y a quelques jours, ça me permet de redécouvrir plein de choses que j’aime bien. Comme d’habitude, tout est parfait.

    J’hésite juste un peu en ce qui concerne ma balade. Parce que certaines averses sont courtes et légères, mais d’autres sont quand même plutôt intenses. Et je ne suis absolument pas équipé pour la pluie. En plus, la balade courte connecte à une autre balade courte qui connecte à une troisième balade courte vers le sommet du mont Washburn. Cinq ou six heures de marche, en aller simple. Avec donc un retour à prévoir en stop. L’idée me plait. Si le temps se dégage. Donc pas aujourd’hui.

    La haute saison de Yellowstone a fini le 14 septembre. Oui, exactement. Le jour où je suis arrivé. Beaucoup d’activités ne sont plus offertes, les campings commencent à fermer… et même certaines routes, pour entretien et rénovation. En temps normal, les routes forment deux boucles l’une en dessus de l’autre. Ce que l’on appelle communément un huit. Mais avec les fermetures actuelles, c’est un huit (genre montre digitale) sans le tronçon en haut à gauche et en bas horizontal. Tout ça pour dire que je n’aurais de toutes façons pas le choix de repasser une fois par ici au moins. Probablement même deux, vu que mon objectif est de quitter le parc par le sud. Je mets donc l’idée de balade de côté, et me décide à dire « au revoir » à mon canyon. Il va me manquer… mais j’ai encore beaucoup de choses à voir !

     

    La route jusqu’à Mammoth Hot Springs

    Dunraven Pass (8859 pieds – 2700 mètres)

    Je reprends donc la route. Après une petite hésitation, je prends la direction du nord. Mammoth Hot Springs, donc. Seulement 60 kilomètres de route, je me disais que j’allais les faire assez rapidement, vu que la météo ne serait pas de mon côté, et donc que je n’aurais jamais envie de m’arrêter. Mais la météo a plutôt bien géré la situation. En gros, à chaque fois qu’il y avait quelque chose à voir, il y avait une éclaircie. Là encore, je me suis retrouvé assis sagement dans la voiture à écouter de la musique pendant quelques temps, en attendant que l’éclaircie se produise. J’ai aussi écrit un peu, essayant de développer mon « spectacle » de contes. Trouver dans quel ordre logique raconter les histoires, trouver des enchaînements qui marchent, et des façons d’introduire chaque histoire… ça a plutôt bien avancé. Plutôt très bien même… il va encore falloir que je me pratique, que je m’entraîne, mais je pense que mon objectif d’une heure est à portée de main…

    La route passe par le col de Dunraven, à 2700 mètres d’altitude donc. C’est que depuis que je suis à Yellowstone, je suis quand même assez haut là-haut. Ma balade autour du canyon s’est faite dans les 2300 mètres d’altitude environ. Ça explique un peu que je me sente facilement essoufflé, je dois bien le reconnaître.

    Depuis la route du col, on a une vue magnifique sur la vallée. Une chose que j’aime beaucoup à Yellowstone, ce sont ces nuages de fumée qui s’élèvent un peu partout où l’on regarde. Indication évidente non pas de feux de forêt en cours, mais d’endroits où l’on peut trouver des sources chaudes…

    Et puis du col, on a une jolie vue sur le mont Washburn. Du haut de ses 3122 mètres d’altitude, il me fait de l’oeil, avec sa tour de guet à son sommet… je me laisse presque tenter pour me le faire tout de suite, mais il y a pas mal de vent, la météo est très instable, et la vue ne sera probablement pas terrible. Je préfère attendre un beau grand ciel bleu bien dégagé. Mais ce n’est que partie remise. Je compte bien me faire au moins un vrai sommet pendant tout ce voyage !

     

    Tower Falls 

    La route redescend tranquillement dans la vallée suivante. Un parking débordant de voiture indique l’arrivée à « Tower Falls ». D’autres chutes à voir absolument. Et facile à aller voir, vu qu’elle ne sont qu’à 150 yards. Alors là, par contre, je proteste. J’ai fait des efforts. Je me suis habitué aux pieds, je maîtrise les pouces. Les miles commencent à me parler. Mais des yards ? Franchement ? Qu’est-ce que ça vient faire ici ? Déjà que je n’ai jamais vraiment réussi à saisir pourquoi des fois on devait faire un quart de miles et pourquoi des fois c’était 1500 pieds. Mais là, 150 yards… non, ça ne me dit rien du tout. Enfin… après estimation de la distance parcouru… je dirais que ça fait à peu prêt 300 mètres. Ou un cinquième de miles. Ou plutôt 1100 pieds. Système impérial stupide dans lequel il est impossible de s’y retrouver… (après vérification, 1 yard = 0,9 mètre – bon, la conversion est facile, ça va).

    Tower Falls, elle, elle fait 132 pieds. Enfin 40 mètres quoi. Et elle est très belle. Alors je suis bien content d’avoir marché mes 150 yards pour venir la voir.

    Et puis il y a ce petit chemin qui descend. Avec deux panneaux. Le premier annonce que le chemin s’arrête dans 400 mètres environ. Le deuxième annonce qu’il ne permet pas d’avoir d’autres points de vue sur les chutes, ou d’en voir le bas. Bon… la combinaison des deux panneaux est efficace. Presque personne ne descend. Une personne juste devant moi fait la remarque « s’il y a un chemin, c’est quand même qu’il y a sans doute quelque chose à voir ». Je souris parce que je pensais exactement la même chose. Et je m’engage dans la descente. En fait, le chemin permet de rejoindre la Yellowstone River, qui coule là en bas. Et qui est magnifique, comme toujours. Nous sommes plus ou moins vers la fin du canyon. C’est beaucoup moins escarpé. Mais ça me plait beaucoup. Notamment le contraste entre le bleu vraiment bleu de la rivière, et le jaune vraiment jaune de la falaise…

    Il y a un panneau qui indique « au delà de ce point, le sentier n’est pas entretenu. À vos risques et périls ». J’aime vivre dangereusement. Je décide donc de descendre sur le bord de l’eau. Et puis tiens… pourquoi ne pas remonter le cour d’eau un peu. Non pas de la Yellowstone, mais de la Tower… en effet, ça n’est pas entretenu du tout, mais on peut quand même évoluer dans cette sauvagerie. Moi je chante à tue tête, pour le plus grand bonheur de tous les ours qui me regardent passer.

    Je savais que j’avais raison d’insister un peu. Je me doutais bien que Tower Falls elles avaient bien un bas. Et qu’on pouvait voir ce bas. Et même les chutes en entier. Je suis content de ma petite balade improvisée, tiens ! Ça en valait la peine ! Je n’ai pas mon bâton de tortue ninja avec moi, par contre, alors je ne m’éterniserais pas trop en bas.

     

    Silicate Springs 

    Juste après les chutes, un autre parking avec pas mal de voitures, et un panneau « Silicate Springs ». Je me dis que c’est sûrement joli et que ça en vaut la peine. Alors je me gare. Je vois un attroupement de photographes, tous hyper concentrés vers un modèle que je n’identifie pas tout de suite. Mais vu la quantité, je parierais plutôt pour un bison. Les gens seraient sans doute moins détendus pour un ours… en fait, il s’agit simplement d’un groupe d’une demi douzaines de chèvres, qui a décidé de prendre la pose pour un moment, histoire de se faire admirer par les touristes.

    Je laisse donc tout ce monde à leur photo, et moi je vais plutôt admirer le magnifique point de vue qui s’offre à moi.

     

    Petrified tree

    Et puis le paysage change d’un seul coup. On arrive dans la plaine, dans un paysage très reposant. Un peu plus loin sur la route, un petit embranchement nous emmène voir « Petrified tree ». Un arbre fossile. Ils étaient trois au départ. Les deux autres ont été « volés » il y a des années de cela. Il ne reste que lui. Depuis plusieurs centaines de milliers d’années, il est là, et il attend. Il regarde. Il pense, peut être… je me demande bien à quoi on peut occuper son temps pendant plusieurs centaines de milliers d’années… c’est un Redwood. Oui, comme ses cousins que l’on retrouve sur la côte Californienne et Oregonaise. Il y a quelques centaines de milliers d’années, le climat n’était pas vraiment le même dans le coin… et les Redwood se plaisaient à Yellowstone !

     

    Forces of the Northern Range

    Je continue d’avancer beaucoup moins vite que je le pensais. Mais bon, en même temps, au retour je pourrais aller plus vite, vu que j’aurais déjà vu tout ça. Je repère aussi quelques départs de balades qui semblent très prometteurs. J’aurais du mal à faire tout ce que je veux faire, il faudra bien que je l’admette. J’avais l’impression avant d’arriver qu’une semaine pour faire Yellowstone et Teton, ça serait suffisant. Là, je suis en train de me demander si je vais avoir le temps de voir ce que j’ai vraiment envie de voir de Yellowstone en une semaine… faut dire qu’il est grand ce parc !

    Je roule encore un peu, avant de m’arrêter pour faire une courte balade auto-guidée sur le « Northern Range ». La partie nord du parc, où je suis désormais. Comme d’habitude, je ne sors pas tout de suite de la voiture. J’attends la fin de cette séance de petites goutes. Le soleil sort de derrière son nuage, et moi de ma voiture. Je sais, ce blog manque de zeugme, et celui-ci est limite en plus…

    Je regarde tout autour de moi. Le paysage en tant que tel n’est pas forcément inspirant. Par contre, le ciel est de toute beauté. Peu importe où je le regarde, il est complètement différent. Je trouve qu’il explique très bien ma météo du jour. Et pour que ce soit bien clair, j’ai même le droit à un arc-en-ciel. Parce que bon, quand même !

     

    North Entrance

    Gardener

    Mon objectif est enfin en vue. Là bas, sur la colline d’en face, se trouve Mammoth Hot Springs. Je m’arrête quand même une dernière fois après avoir passé un pont magnifique, puis je me retrouve dans les embouteillages. A priori, un troupeau d’élans à élu domicile dans le coin. Ce genre de choses perturbe toujours un peu la circulation.

    Je commence à être fatigué. Encore une grosse journée derrière moi… j’ai décidé de laisser de côté deux cascades et une petite balade, que je me garde pour le retour. J’en ai eu assez pour aujourd’hui. En fait, ce que j’aimerais bien faire, c’est simplement me poser tranquille avec mon ordinateur, et aller sur internet. Sauf que je n’ai pas envie de payer pour aller sur internet. Une solution, peut être : sortir du parc, et aller à Gardener, le petit village juste à l’entrée. Là bas, je trouverais peut être un bar avec wifi.

    Je pense à tout ça en regardant devant moi les bassins et les formations calcaires qui font la célébrité de Mammoth. J’hésite un peu, mais non. Plus de tourisme pour aujourd’hui. Alors je redémarre, et descends dans la petite vallée qui m’amène à Gardener et me fait faire un deuxième détour dans le Montana.

    La route est jolie, mais assurément pas aussi belle que depuis Cody. Et Gardener, par contre, est absolument sans intérêt. Je tourne pendant un moment, ne trouve pas de connexion internet, mais un autre arc-en-ciel. Je ne suis donc pas venu pour rien… mais je ne m’éterniserais pas. Je décide de retourner dans le parc.

    North Entrance

    L’entrée nord est l’entrée historique du parc. Et il y a l’arche de Roosevelt pour nous le rappeler. Roosevelt, on voit son nom dans à peu prêt tous les parcs nationaux, vu que c’est lui qui en a créé la plupart, il me semble. En tout cas, il a créé tous les plus anciens… Je sais pas ce qu’il a fait d’autres, mais ça, en tout cas, c’est quelque chose de bien qu’il a fait.

    Je passe sous l’arche, et me retrouve de nouveau dans le parc. Je passe aussi à côté d’un panneau m’indiquant que je viens de franchir le 45e parallèle. Je me croyais beaucoup plus au sud…

    Boiling and Gardener Rivers

    Et puis il y a ce parking, avec quelques voitures. Et un début de balade, qui longe la rivière. Envie soudaine de m’arrêter. Pour une dernière petite balade, sans doute. Je réfléchis, mais je ne sais pas quoi faire de ma soirée. Me poser tranquille quelque part ? Sans doute…

    Je lis le panneau explicatif au début de la balade. Je comprends la présence des ces personnes en maillot de bain… la rivière me paraissait pourtant bien froide. J’ai l’impression que l’endroit que je cherche n’est pas très loin. Alors je longe la rivière, en me demandant tout les 5 mètres pourquoi je n’ai pas pris mon maillot moi aussi.

    Je finis par arriver à l’endroit indiqué. Sur la gauche, la Gardener, que j’aurais envie de qualifier de torrent de montagne. Un truc avec beaucoup de courant, donc, et de l’eau très froide. Du genre qui fait pas envie. Sur la droite, la Boiling River. Qui sort d’une fissure dans la grotte. Elle fume, elle fait des bulles. Elle est beaucoup trop chaude pour s’y baigner. Oui mais… et si les deux rivières se rencontrent ? Que se passe-t-il à la confluence ?

    La réponse est là, sous mes yeux : les gens se baignent !

    Je m’en veux de ne pas avoir apporté mon maillot. C’est quand même bête de ma part, alors que je savais très bien où je m’en allais. Et puis un panneau explique que « s’exposer de façon indécente » est interdit. J’en déduis que nous ne sommes pas en Oregon, et que le port du maillot de bain est obligatoire.

    Je finis par craquer. La voiture n’est qu’à dix minutes de marche. J’y retourne. Pose l’appareil photo, me met en maillot de bain, et reviens jusqu’aux sources.

    Imaginez deux rivières, qui se rejoignent. Imaginez à quel point les courants peuvent aller dans tous les sens. L’une est beaucoup trop chaude, l’autre est beaucoup trop froide. Et vous, eh bien vous devez rentrer là dedans, et trouver un endroit qui vous convienne.

    Le défaut de cet endroit est aussi ce qui en fait son côté absolument unique pour moi jusqu’à présent. La température n’est jamais la même. Un petit courant un peu trop froid de temps en temps, un petit courant un peu trop chaud juste après. Ça prend un moment pour s’habituer, un autre pour trouver un endroit où l’on se sente bien… mais du coup, il n’est pas évident de vraiment se détendre et se relaxer. Mais c’est pas grave. L’endroit est quand même magique. Il y a pas mal de monde, mais ils finiront par partir, les uns après les autres, me laissant mon « bassin » pour moi tout seul pendant un moment, avant que je me décide enfin de sortir. Sortie qui devient une épreuve intéressante. Parce que le corps bien réchauffé, bien habitué à l’eau très chaude, on traverse des courants d’eau brulante… et d’autres d’eau glacée. En sortant des sona, au Spa où Virginie m’avait invité, je n’avais pas réussi à me tremper dans l’eau froide juste après. Mais là, je n’ai pas eu le choix (juste les jambes heureusement !). Et je dois bien reconnaître que ça fait un bien énorme. Je suis ressorti de l’eau gonflé d’énergie. Et, bien évidemment, heureux !

    Ne me restait plus qu’à rentrer à Mammoth. Trouver un endroit discret pour garer la voiture à côté de plein d’autres voitures pour la nuit.

    Et profiter d’une succession de magnifiques orages. Ça fait du bruit, dans la voiture. Mais tout ces éclairs… c’est de toute beauté !

     

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