Et après 10 heures de train, arrivée à Los Angeles. À l’aube. On laisse les bagages à la gare, on se promène un peu au centre ville, on récupère les bagages, on prend le bus direction Venice Beach.
Une heure et demi après (oui, c’est la cata les bus à LA, comptez pas dessus !), on arrive. On se pose sur la plage, je cours dans le sable, je saute dans l’eau. C’est con, j’avais mon maillot de bain, j’aurais pu prendre le temps de me changer… mais non. Premier bain dans le pacifique, en plein novembre, sans soucis. Tout habillé. Po grave, ça sèche vite au soleil.
On est définitivement sur la côte ouest. Les palmiers, les filles qui font du roller en maillot de bain. Ambiance vacances garantie. On est à Venice Beach, donc, que tout le monde nous a recommandé comme étant le coin le plus sympa de LA. C’est beau en effet ; petits restaurants, petits magasins, ambiance très sympa sur le bord de la plage… mais sans être transcendé non plus.
Même quand le soleil se couche, ça fait très côte ouest !
On retrouve Kyle, qui nous héberge Camille et moi. Laurence, elle, nous quitte : elle s’en va rejoindre une amie à elle, qui habite LA. C’est étrange de la voir partir… on a un peu été tous les trois ensemble tout le temps sans arrêt pendant les derniers jours. On a quand même eut le temps de partager énormément de choses… Kyle nous emmène sur les hauteurs de LA, pour une magnifique randonnée de nuit, au dessus de LA. La balade finit de m’achever : je n’ai dormi que deux heures dans le train. Je suis parfaitement conscient que je suis en manque de sommeil depuis le départ, et que je tourne à l’adrénaline. Le stress de devoir livrer la voiture, d’organiser tout, gérer les hébergements, les étapes, etc… ma plus longue nuit pendant les 9 derniers jours aura été de 7 heures. La plus part sont plus courtes. Il y en a deux de 2 heures seulement. Pas de chance : demain je prends l’avion à 6h. Je dois me lever tôt également… encore raté pour le sommeil donc.
Je fais finalement mes adieux à Camille. Elle continuera vers Mexico. Moi je monte dans un taxi pour l’aéroport. Je suis complètement perdu au niveau horaire. On perdait une heure tout les deux jours environ. Avec la fatigue, je ne sais plus vraiment quel moment de la journée on est, quand le soleil se lève ou se couche… et je n’ai pas tout le temps pensé à mettre à jour mon réveil. J’arrive à l’aéroport une heure plus tôt que prévu. En même temps, ça prend quand même du temps donc je n’ai pas tant de marge que ça. Et c’est limite si je ne m’endors pas en attendant d’embarquer. Je m’allonge confortablement dans l’avion, persuadé que je vais dormir sous peu, et me réveiller seulement dans une heure et demi, à l’arrivée. C’était sans compter l’information soudainement envoyé par mon cerveau : le soleil n’est pas encore levé. Nous allons voler vers le nord. Je suis à droite de l’avion. Oui, côté est ; côté soleil levant. Et du coup, j’ai assisté à l’un de mes plus beau levé de soleil… pas moyen de se rendormir après ça évidemment. Je suis parfaitement réveillé rendu à San Francisco ! Il n’est même pas 8h du matin.