Rue du Pourquoi Pas



Parce qu’il y a toujours une route qui, quelque part, m’attend.
Carnets de route, photos de voyages, et pensées vagabondes.

Écrit par : Sébastien ChionMay 11th, 2019
  • Notre petit coin de parking avec vu sur la Mayenne nous plait. Du coup, on a décidé d’y rester. De là, on est à une heure à pied du centre ville d’Angers, en suivant la rivière par le chemin de halage. Alors même si la météo n’est pas des plus favorables, on décide pour notre deuxième jour ici d’aller se balader dans Angers quand même. Et c’est vrai que la promenade est bien agréable, malgré le temps.

    Angers, je m’y étais déjà promené une fois un peu rapidement ; et une autre fois en prenant un peu plus mon temps, après avoir posé ma maison à Bouchemaine. Ma première maison. Oui. Du coup ça date un peu. À cette époque, je m’étais surtout promené rive gauche. Autour du château et du centre-ville donc.

    Le château de Angers, il est assez connu. Il est assez impressionnant aussi. Plus massif que joli.

    Mais j’en avais profité pour le visiter lui aussi. Avec des petits jardins, des grands espaces, des jolis bâtiments, et quelques points de vue intéressants sur la ville et sur la rivière.

    Et j’avais donc un peu exploré la ville aussi. Rapidement. J’en avais gardé un souvenir agréable. D’une petite ville simple et agréable. Un peu animé. Assez vivante.

    Du coup, pour cette nouvelle exploration de la ville, on est parti se balader un peu plus sur la rive droite, car j’avais entraperçu quelques bâtiments qui pouvaient être intéressants lors de mes précédents passages en ville. Et c’est vrai qu’il y a de ce côté aussi quelques belles bâtisses. Un ancien grenier reconverti en salle de bal. Et un ancien hôpital (Saint Jean) converti en musée de la tapisserie avec un cloitre magnifique et un parc bien agréable lui aussi.

    La météo n’est quand même pas très propice aux déambulations citadines. On se pose quand même un petit peu dans l’ancien café préféré de Gaëlle à Angers, qui -ayant la bonne idée d’être toujours ouvert- reste le café préféré de Gaëlle à Angers, avant de reprendre la route tranquillement pour rentrer à la maison qui n’a toujours pas bougé.

    Il y a une bonne dizaine d’années de cela, j’ai hébergé Marie et Astride à Montréal. Deux françaises avec qui je m’étais très bien entendu, et avec qui j’ai gardé contact. Je savais que Marie était angevine, mais je la pensais au Québec. Quand à Astride, je la pensai à Paris. En fait non ; il se trouve que pour l’anniversaire de Marie, les deux se retrouvent chez les parents de cette dernière, à deux kilomètres de là où est garé le chamion. Nous pensions prendre la route le samedi, mais nous ne sommes pas pressés. On peut tout aussi bien partir le dimanche, et profiter d’un repas d’anniversaire bien sympa avec des amies pas vues depuis quelques temps maintenant. Les parents de Marie habite à un kilomètre de Terra Botanica, et ils adorent le concept (j’avoue que si je devais avoir un parc d’attractions comme voisin, je préférerai un jardin botanique aménagé à un empilement de montagne russe!). Le père de Marie nous en parle pas mal. Et il nous raccompagne, à pied, jusqu’au chamion, pour nous montrer un peu comment la zone a été urbanisée. Les « modes doux » sont à l’honneur. En plus du tram, il y a beaucoup de pistes cyclables et de chemin de balades, qui passent dans un parc assez agréable. L’endroit est habité, mais reste agréable et calme.

    De retour au Chamion, on se décide enfin à faire l’autre attraction du coin que l’on n’avait pas encore fait : prendre le bac, qui nous nargue depuis plusieurs jours maintenant, et aller faire le tour de l’île Saint Aubin.

    De l’autre côté du bac, on est accueilli par un magnifique platane.

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    De là, il y a trois chemins possibles : celui qui part à gauche, et fait le tour de l’île dans le sens horaire, celui qui part à droite et fait le tour de l’île dans le sens rétro-horaire, et celui qui va tout droit, et permet de faire que la moitié du tour de l’île. Courageux que nous sommes, nous prendrons la version intégrale, dans le sens horaire.

    L’île Saint Aubin est une zone Natura 2000. C’est une zone de balade peu connue des habitants d’Angers (malgré sa proximité : moins d’une heure à pied du centre ville). Pas de pont, donc, on y accède qu’en bac. Aucun véhicule sur l’île, si ce n’est parfois un tracteur. Il y a quelques pâturages pour les vaches, sinon, ce sont de grandes prairies. Qui sont en fleur en ce moment. Du coup, avec le soleil qui est revenu, c’est juste magnifique de s’y promener.

    Comme on est arrivé en fin d’après midi, une bonne partie des marcheurs est déjà partie. Du coup, on a l’île presque pour nous tout seul, et c’est bien agréable. On admire ses prairies. on compte les hérons et les canards, et on marche en prenant notre temps, ça fait du bien.

    Et puis on revient au bac. Au moment de terminer la traversée, le batelier demande « et c’est lequel de vous deux l’écrivain » ? Bon, faut dire que le chamion il est pas si discret que ça.

    Les jambes bien fatiguées, on retourne se poser à la maison. Ce n’est pas encore ce soir qu’on bougera. Mais demain, ça pourrait être pas mal. On commence un peu à réfléchir à la suite de l’itinéraire. On verra bien où ça nous mène !

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