Routes de France

Redécouvertes, exploration et vie au quotidien pour un ex-expat

Agen – Toulouse – Lyon – Bourgoin – Charbinat


Je continue à être fasciné par le train. Ça reste mon moyen de transport préféré. Comme je le disais avant de quitter Montréal, si j’avais pu faire Montréal-Paris en train sur 6 jours, je l’aurais fait sans hésitation. C’est un confort de voyage impossible à égaler. Tiens, d’ailleurs, en parlant de confort, Via Rail remporte la palme selon moi. Amtrak arrive en deuxième, et la SNCF en troisième. Exaeco avec les chemins de fer suisses, pour ce que je m’en rappelle. Les fauteuils de Via Rail sont tellement confortable… on s’enfonce dedans, et les trains longues distances (j’ai essayé sur Montréal – Gaspé) ont des wagons panoramiques ! L’espace pour les jambes est tout simplement gigantesque. Amtrak arrive juste après ; l’espace entre les sièges me paraît un peu plus petit, les fauteuils un peu moins moelleux. Mais on peut quand même s’enfoncer bien confortablement. La différence, au niveau de la SNCF, c’est qu’on privilégie l’efficacité du transport. On ne vous offre pas une expérience de vie, simplement un moyen d’aller rapidement et confortablement partout où vous le voulez. Ça marche, même si on pourrait s’enfoncer 10 centimètres de plus dans les fauteuils !

C’est la première fois que je prends le train avec Iris. On passera une bonne partie du voyage à dormir tout les deux (quelle idée de partir à 7h15 du matin !), mais il n’empêche que ça a un petit côté symbolique qui nous plait. Le début de nombreuses aventures !

On reste ensemble à Toulouse le temps d’un chocolat chaud et d’une chocolatine. J’avais prévu de réadapter mon vocabulaire en commandant un pain au chocolat, mais on dirait que dans le sud ouest, ils mangent des chocolatines… tant mieux, je trouve que ça goûte meilleur avec ce nom là !

Je saute ensuite dans le métro pour rejoindre mon covoiturage direction Lyon. Iris, elle, fait un petit détour par Marseille. On se retrouve dans quatre jours.

On quitte Toulouse à 3 dans une Citroen Saxo. On récupère un quatrième passager à Albi. C’est loin d’être l’extase côté place ; j’ai même le bodhran sur les genoux pendant tout le voyage, mais ça reste raisonnable. Je trouve les échanges plus sympathiques lors de ce voyage. Benjamin et Xavier sont amis, tout deux thésards en mathématique. Le premier étudie les statistiques, et la façon dont évolue notre signature à chaque fois que nous la faisons. Sa thèse étudie l’efficacité de la signature comme système d’authentification. Sans trop de surprises, ça ne vaut rien. Xavier, lui, étudie les nouveaux modèles mathématiques utilisés pour les nouveaux appareils médicaux destinés à remplacer les rayons X. Je me retrouve à l’arrière avec Alban qui, après avoir fait 4 années d’étude en Biologie/Géologie est devenue charpentier. Il est ensuite devenu guide de randonnées dans la région d’Albi, et en septembre il attaque une formation de facteur/réparateur d’instruments à vent au Mans. La seule école qui existe en France pour les instruments à vent. Il regarde d’ailleurs Solly (ma flute en bambou) avec beaucoup d’intérêt. Échange sympa, la route avance bien, on ne s’arrête pas plus que ça, et on arrive même en avance à Lyon sur ce que j’avais anticipé. Un autre petit vingt minutes de train, je retrouve mes parents, vingt minutes de voiture, et hop, maison !

One Response to “Agen – Toulouse – Lyon – Bourgoin – Charbinat”

  1. July 22nd, 2011 at 13:21

    Simon G. says:

    Salut!

    Qu’est ce que j’avais trouvé, perso, concernant les trains de la sncf, c’est que le confort était très variable selon la ligne. Autant la ligne Paris-Rennes pouvait être le contraire, c’était tout le contraire pour ce qui est de Paris-Dijon!

    Bonne continuité de voyage les amoureux, amusez-vous bien! 🙂

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