Rue du Pourquoi Pas



Parce qu’il y a toujours une route qui, quelque part, m’attend.
Carnets de route, photos de voyages, et pensées vagabondes.

Écrit par : Sébastien ChionMarch 18th, 2015
  • Je crois que c’est à Singapour que j’ai vraiment découvert l’importance de manger en voyageant. Je n’ai malheureusement jamais rien écrit sur les quelques jours que j’ai passés là-bas et, forcément, je le regrette un peu… sachez simplement que les singapouriens ont deux passes-temps favoris : le magasinage et la nourriture. Comme  le magasinage c’est pas trop mon truc, j’avais passé cinq jours à manger, matin, midi et soir, sans trop m’arrêter.

    J’ai toujours aimé bien manger en voyage. J’ai toujours aimé me faire plaisir. Découvrir les spécialités locales, les habitudes, les plats traditionnels… pour ça, Bali avait été un vrai bonheur. L’Italie s’était révélée une très très bonne surprise. Et j’ai fini par découvrir que l’on pouvait bien manger absolument partout. Les personnes qui reviennent d’un voyage aux États-Unis ou en Australie en disant « mais qu’est-ce qu’on mange mal par là-bas, ça fait du bien d’être de retour en France » ont tendance à me faire doucement rigoler. Peut-être que j’ai un sixième sens… mais j’ai toujours su me faire plaisir. Mes quelques jours à Barcelone n’ont pas fait exception…

    Il y a avant tout les marchés. Grands marchés couverts, tels les marchés Atwater et Jean Talon à Montréal. Il faut être prudent. On ne rentre pas là dedans le ventre vide. Ou peut-être que si, justement. Parce que tout est tellement inspirant, partout ! Je me suis retrouvé à explorer trois marchés :

    El Merkat del Clot

    Tombé dessus complètement par hasard au détour de mes errances. Je n’avais évidemment pas le choix d’y entrer.

     

    El Merkat St Josep (de la Boqueria)

    Probablement le plus célèbre marché de Barcelone. Absolument incontournable, vu qu’il donne directement sur la rue de Les Rambles, en plein coeur des Ramblas barcelonaises. Assurément une destination touristique débordant de monde, on y trouve quand même un peu de calme quand on s’éloigne de l’entrée principale. À partir de là ce n’est que ravissement pour les yeux, qu’il s’agisse de fromage, de charcuterie, de fruit ou de légume. Un véritable bonheur à explorer.

     

    El Merkat de la Abaceria (de Grácia)

    J’étais passé à côté alors qu’il était fermé, pendant que ma première hôte me faisait découvrir rapidement Grácia de nuit. J’avais décidé d’y revenir de jour. J’y suis passé un peu trop tôt dans la journée. Il commençait juste à s’éveiller.

     

    El Merkat del Encants

    Bon, d’accord, je m’égare. On n’est plus dans les marchés alimentaires, mais plus dans un genre de grande braderie à ciel ouvert. Enfin non, pas vraiment ouvert, puisque c’est couvert. Mais c’est quand même ouvert, vu qu’il n’y a pas de mur. J’ai été intrigué par le bâtiment, de loin. Il se passait des choses étranges. Des reflets que je ne comprenais pas. Il m’a fallu m’approcher pour voir de quoi il s’agissait vraiment. Alors j’ai exploré. Je me suis promené, et j’ai profité d’un bâtiment à l’architecture très sympa.

     

    Bref, tout ça pour dire que j’ai plutôt bien mangé pendant ce bref séjour à Barcelone. Ah, oui, j’ai bien bu aussi. Parce que mon sixième sens détecteur de microbrasseries, il marche très bien lui aussi !

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