Rue du Pourquoi Pas



Parce qu’il y a toujours une route qui, quelque part, m’attend.
Carnets de route, photos de voyages, et pensées vagabondes.

Écrit par : Sébastien ChionJune 2nd, 2014
  • Je n’ai parlé ni d’Istanbul, ni de Berlin, ni du Maroc. J’ai oublié Lille, pas dit un mot sur Toulouse… j’espère que je pourrais me rattraper par la suite, mais le temps file, les voyages s’enchaînent (je devrais plutôt dire “les petites excursions sur des week-ends plus ou moins longs”) et je passe plus de temps à voyager qu’à écrire. Malheureusement, je passe aussi plus de temps à travailler qu’à voyager. Selon le bon vieil adage “qui a de l’argent n’a pas de temps, qui a du temps, n’a pas d’argent”…

    Quand on annonce à des proches, à des amis, que l’on part quelque part, la question qui arrive presque toujours en premier est “pourquoi ?”.

    Et quand on m’a demandé “pourquoi Copenhague ?” j’ai été bien en peine de répondre. Copenhague fait parti de ces villes qui, pour moi, on une “aura”. Le genre de ville que j’ai envie de visiter, sans trop savoir pourquoi. Une ville inspirante, sans que l’on puisse vraiment l’expliquer. La meilleure réponse que je puisse donner, pourtant, reste très simple : “parce que j’avais 5 jours de congé, et que le billet d’avion était à un prix des plus raisonnables”.

    On m’a aussi posé la question “est-ce que vous allez pour l’Eurovision” ? Parce qu’il se trouve que nous avions pris nos billets sans savoir. Nous sommes arrivés pour les finales de l’Eurovision. Juste une bien triste coïncidence qui, heureusement, n’a pas vraiment eu de conséquences, si ce n’est, sans doute, de bien animer le centre-ville.

    Je suis parti avec Solenn. On avait la même idée en tête. Découvrir la ville au hasard. On n’en savait pas grand chose, ni elle, ni moi. La première chose à laquelle les gens pensent quand on parle de Copenhague, c’est la petite sirène. Personnellement, j’ai pensé à des briques legos. J’ai aussi pensé à ce logo, réalisé dans un cours de typographie, il y a quelques années de ça. Bon, finalement, j’en avais bien quelques unes, de raisons, pour aller à Copenhague.

    Notre premier aperçu de Copenhague, ça sera la gare. Un bâtiment magnifique, des plus inspirants. Fidèle à moi même, je suis à peine arrivé que j’ai déjà des millions de destinations où j’ai envie de continuer. Depuis Copenhague, c’est toute l’Europe du nord qui se trouve à portée de train. Je me vois déjà faire un voyage Copenhague – Stockholm, par les rails. Je note l’idée pour plus tard.

    Et puis on sort de la gare, et là, j’ai un doute soudain. Et si nous nous étions trompés ? Et si nous avions pris l’avions pour Amsterdam ? Parce que ces parkings à vélos, remplis, partout, dans tout les sens, c’est exactement comme ça que j’imagine Amsterdam. Très vite, on découvre qu’il y a des pistes cyclables partout. En fait, la moindre rue un peu importante est doublée d’une piste cyclable bien démarqué. Les piétons que nous sommes prenons vite le réflex : plus que les voitures, ce sont les vélos qu’il faut surveiller avant de traverser ! Les automobilistes, tout comme les cyclistes, sont bien éduqués. Les uns ont l’habitude des autres, et réciproquement. Les attentes aux feux rouges me font un peu penser aux entassements de scooter à Bali. Et à plusieurs reprises je m’arrête alors qu’une horde de vélos défile devant moi cherchant des yeux la raison d’un tel attroupement, avant de comprendre que cet attroupement n’est que le trafic quotidien…

    Il parait que c’est un immanquable à Copenhague. Alors pour éviter d’oublier de mettre les photos plus tard, je les mets tout de suite. Oui, nous l’avons vue, la petite sirène. Je ne l’ai pas trouvée particulièrement belle. Je ne lui ai pas trouvé d’attrait spécial… mais le marketing fonctionne bien, alors les gens vont la voir la petite sirène. Tant mieux pour elle.

     

    Juste après : Copenhague architecturale

    Un commentaire

    1. […] que là aussi, il faut penser aux vélos. Je me souviens encore que j’avais écris “Parce que ces parkings à vélos, remplis, partout, dans tout les sens, c’est exactement comme ça…“. Paroles prophétiques, comme souvent, quand j’y pense…. au final, j’ai quand […]

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