Rue du Pourquoi Pas

J’ai quand même l’impression que ce monde manque de plus en plus d’amour. Tant pis pour le côté hyper hippie-bobo de ce genre d’affirmation. Je l’assume. C’est le bordel ; il y a de plus en plus de tensions entre les gens ; j’ai l’impression que la colère prend de plus en plus de place. J’ai toujours voulu éviter de tenir des propos trop politiques sur ce blog, et je n’ai pas l’intention de changer cela. Alors je ne détaillerai pas plus (un mode de vie valant bien mille images de toutes façons).

Je souhaiterai simplement à chacune des personnes qui lira ce texte d’aimer, et d’être aimé.e. Plein. Beaucoup. Énormément. Parce que de l’amour, on en a jamais assez. C’est une énergie renouvelable assez magnifique qui fait que plus y’en a… et plus y’en a. Plus vous aimez, plus vous avez d’amour à donner. Plus on vous aime, plus vous avez d’amour à donner. Alors aimez, encore, et encore, et toujours. Sans limite. Sans vous poser de question. Et puis c’est tout ! Parce que l’amour c’est beau, l’amour ça vend du rêve, et qu’il y a tant et tant de façons d’aimer !

Je parle beaucoup d’amour ; j’écris beaucoup sur l’amour (tiens, par exemple, ici, au Guatemala, ou là, au Mexique). Après tout, l’amour n’est-il pas le point central de la trilogie du Pourquoi Pas ? L’histoire d’un narrateur voyageur qui apprend à (s’)aimer (par exemple, dans cet extrait du tome 2). Il n’est jamais très loin non plus quand on voyage au côté de « la jeune fille de l’Alaska ». Il est au cœur des relations entre les personnages dans « les Ombres ». Et il est toujours l’un des points centraux de ma vie. Une de mes thématiques préférées. Je continue à explorer, découvrir, m’émerveiller. Et je compte bien ne jamais m’arrêter.

Les choses ont été compliquées ; et c’est toujours difficile pour moi d’écrire quand les choses sont compliquées. Cela paraît sur le blog (sans mise à jour pendant longtemps), mais aussi dans l’avancement de mes projets d’écriture. Pour autant, il ne s’agit que de pauses d’une durée plus ou moins indéterminées. Mais la vie passant par là, les choses étant ce qu’elles sont, les événements se succédant… petit à petit, les choses se remettent en place. Nouvel ordre, nouvel équilibre, nouveaux projets… et dépoussiérage d’anciens projets. Tout cela coïncidant avec une nouvelle année, n’est ce pas merveilleux comme le hasard sait bien faire les choses ?

Pour ceux qui n’ont pas suivi, depuis que j’ai quitté les Landes, il y a eu un petit tour rapide dans le Pays Basque. Puis le Chamion a été posé pour hiberner, pendant que je faisais un retour (hélas raté pour raisons personnelles) à Montréal. J’ai donc récupéré le Chamion, avec dans l’idée de ne pas reprendre la route tout de suite, mais plutôt de m’installer dans une région qui me plaisait. Parce qu’elle m’avait bien plus cette fleuve Charente ! Et puis il s’est avéré que finalement, ça aussi ce serait compliqué. Et que peut-être que si j’avais des roues sous ma maison, c’était pour la faire rouler un peu ?

Alors voilà ; 2022 est bien là ; que les choses soient claires, pour l’instant, je n’ai aucune idée de où je m’en vais. Pour autant, je vois plein de routes qui se dessinent à l’horizon, et je commence à réfléchir à laquelle je vais choisir. Des projets potentiels qui apparaissent, et à un moment, il y en a un que je choisirai ! Avec aussi l’idée de redonner un peu de place et de visibilité à l’écriture. Et à mes livres (passés, présents, et futurs).

Et donc… allez tous vous faire aimer !

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