Dernière journée à Bali
Dans un hôtel grand luxe, avec un lit gigantesque, et une salle de bain où l’on pourrait presque se perdre, on dort bien. Mais pas spécialement mieux que dans le bungalow huit fois moins cher de la veille… par contre, on a un choix de petits déjeuners assez sympa, alors on en profite et on apprécie !
Et puis on retourne à la chambre, histoire de refaire tout les bagages. Cet énorme tas de bordel doit tenir dans un nombre limité de sac… et on y arrive. Après une bonne heure quand même ! Un petit tour rapide en photo de l’hôtel avant de reprendre la route.
Aujourd’hui, le programme est simple et chargé : on doit prendre l’avion à 22h. Donc être à l’aéroport à 20h. Il reste un temple que l’on veut voir dans le sud : Uluwatu. Temple réputé pour les spectacles organisés à la tombée du jour. Généralement vers 18h. Pour une durée d’une heure. Le tout étant situé à une demi heure de l’aéroport environ. Bon, bin si on calcule, ça se tient. Dans la théorie. Dans la pratique, on verra bien !
Quand à ce que l’on va faire pour meubler l’après midi, c’est assez simple : essayer de se trouver une ou deux jolies plages avec des jolies vagues, et en profiter au maximum.
La presqu’île du sud de Bali est hyper touristique et ça paraît. Construits dans tout les sens. Hôtels, restaurants, resorts gigantesques… rien de très inspirant en fait ! Jusqu’à ce que l’on arrive à quitter la route principale pour se diriger vers la plage. On en trouve une qui nous plait. Avec des jolies vagues. Des vagues assez énormes en fait. On a un peu du mal à se mettre à l’eau ; pas à cause de la température, mais de la taille des vagues. Et puis on y arrive. Je m’écarte un peu du bord pour m’amuser dans les rouleaux. Iris regarde de loin. Je me fais brasser un peu ; avant de finalement ressortir de l’eau, complètement crevé.
Une plage, ça fait du bien. Mais deux, c’est mieux, non ? Alors après une petite pause repas, on se dirige vers une autre plage : celle de Padang Padang. Plage très connue. Si si, je vous assure. C’est la plage où se balade Julia Roberts dans « Mange prie aime ». Plage assez jolie, et surtout très familiale. Ambiance agréable, eau chaude, petite vague. On adore !
Et puis le temps passe. Vite. Le soleil commence à baisser à l’horizon. On prend donc la route d’Uluwatu. Il y a pas mal de gens au temple. Pas mal de singes aussi. On arrive juste à temps pour le coucher de soleil, et le spectacle qui commence juste après.
L’emplacement du temple est magnifique, avec la falaise qui tombe dans la mer, et la lumière de fin de journée qui est tout simplement superbe. On regarde un peu à l’accéléré par contre, pour ne pas rater le début du spectacle. On réalise très rapidement que l’on va voir un autre spectacle de Kecak Dance ; comme à Ubud. En fait, on va revoir exactement la même histoire. Bon, bin c’est parti alors !
En fait, on accroche un peu mieux pour l’occasion. Mieux jouer ? Mieux danser ? Je sais pas trop. Moi, ça continue à me fasciner. Et puis avec le mode d’emploi (on a un résumé de l’histoire sur une feuille écrite presque en français) on comprend quand même mieux !
Et puis quand vient le moment de s’amuser avec le feu, ça ressort mieux. Et le photographe, là, il est tout simplement heureux !
Voilà qui vient conclure à merveille cette dernière journée balistique ! On suit la horde de gens qui retournent aux voitures. On embarque dans la notre, on s’engage dans le trafic. Une heure pour faire 25 kilomètres ça devrait le faire en principe. Sisi, on y croit… ça avance, plus ou moins vite. Plutôt moins que plus… Je finis par m’inquiéter un peu ; à tord. On arrive à l’aéroport avec 3 minutes de retard. On a quand même mis un peu plus d’une heure !
On rend la voiture, on enregistre les bagages. Je passe à deux doigts de m’engueuler avec le type de la sécurité qui refuse que j’amène ma flute dans l’avion. Consigne de sécurité jetstar. Ma flute est un objet dangereux. Évidemment, s’engueuler avec un type de la sécurité, c’est la meilleure façon de ne pas prendre l’avion. Je range donc ma flute dans mon sac.
On passe la sécurité, on prend le temps de manger un peu. Comme d’habitude dans les aéroports : on enchaine période de stress où tout doit aller vite, et attentes longues et chiantes.
Et puis finalement, on est dans l’avion. On s’installe comme on peut. Demain, on se réveille à Sydney. Je ne m’y suis pas encore fait je crois. Et pourtant, ça va se faire pour de vrai !
October 26th, 2011 at 4:42 am
alexandra says:se baigner en plein mois d’octobre… 🙂