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Aventure, nouvelle version : les temples de Lombok en scooter
Pour notre dernière journée à Lombok avant le retour à Bali (le temps passe vite, bla bla bla, etc…) on avait quand même un peu envie de bouger par nous même. Depuis notre arrivée, on se déplace que dans des navettes qui nous amènent d’un point à un autre. De l’hôtel au bateau, de l’avion à l’hôtel, etc…
Alors pour l’occasion, histoire de profiter un peu quand même, histoire d’essayer de se déplacer par nous même, on a décidé de louer un scooter. Ça c’était bien passé à Nusa Lambongan ; pas de raisons que ça se passe mal ici.
L’hôtel payé, le prochain réservé, les bagages surveillés, on monte sur notre petit scooter de course. Et ça fait du bien. On va enfin pouvoir avancer au rythme que l’on veut. S’arrêter quand le paysage est joli par exemple.
Ou au temple de Batu Boulong, un peu plus au sud sur la route. Comme chaque fois, je suis vraiment impressionné par les sculptures. Il y en a des particulièrement belles, des particulièrement impressionnantes, et même des particulièrement ridicules.
La faim aidant (on est parti un peu tard en fin de matinée) on se décide assez rapidement à s’arrêter dans un petit restaurant sur le bord de la route. Belle petite ambiance, patron très sympa, décor agréable…
Occasion aussi, pour nous de découvrir une autre bière indonésienne : la Anker. Plus légère que la Bintang ; un peu plus insipide aussi. En fait, rendu là, elle manque vraiment de goût et de personnalité. L’occasion également de se manger un autre poisson entier. Parfaitement assaisonné, très légèrement épicé, c’est juste parfait.
Et on reprend la route ; sauf que cette fois-ci, on quitte la côte. On s’est fixé comme objectif d’aller visiter deux temples que l’on a repéré sur une carte. Le problème, comme on s’en rendra compte très rapidement, c’est qu’avoir une carte, c’est bien… mais insuffisant. Le fait est que la plupart des carrefours n’indiquent aucune direction. Donc tant que vous restez sur l’une des quelques routes principales, tout va bien, on vous tiens encore un peu la main. Par contre, si vous vous éloignez un peu, ça devient une autre affaire.
Il n’empêche que je trouve la conduite agréable (quoi qu’intense), et que ça nous permet de nous éloigner un peu des grandes routes, pour nous retrouver dans des coins assez sympa.
On fait une petite boucle sur cette petite route très sympa qui fini par nous ramener à Namara. Notre petite carte touristique me permet juste de savoir à peu prêt où nous sommes. Rien de bien précis, donc ; mais on a quand même une idée globale. Comme il y a un genre de mini marché là où on est, on décide de s’arrêter deux petites minutes pour regarder. Mais au final, il n’y a rien de bien inspirant. On se rend assez facilement compte que les gens ne sont pas nécessairement habitués aux touristes par ici. On nous regarde assez fixement ; on nous parle… en Indonésien la plupart du temps. Difficile de répondre dans ces moments là.
Comme quasiment partout, les lieux sont sales. Sacs plastiques, bouteilles, restes de nourriture trainent un peu partout. Rien de bien inspirant au final, et on décide donc de ne pas s’éterniser. C’est au moment de revenir vers le scooter que l’on voit un grand panneau annonçant le parc et le temple de Namara. L’un des deux que l’on cherchait et que l’on n’avait pas trouvé. On achète deux billets à l’entrée du parc, et on s’offre une petite visite tranquille et relaxante. Dans un coin assez joli en plus.
L’entrée du temple est malheureusement fermée. En fait, celui-ci semble interdit à la visite. Dommage.
On finit notre petite balade à pied avant de rejoindre notre scooter de course. Il y a un peu plus de trafic sur le chemin du retour, mais la conduite se fait bien. Et bien évidemment, il y a ce moment où j’aurais du voir le carrefour et que je ne l’ai pas vu. On se retrouve donc sur une route différente que celle prise à l’aller. Sans trop d’inquiétudes, en fait, parce que j’arrive à garder une idée de la direction générale. Et puis en plus, ça nous permet de tomber sur un temple assez sympa. La personne à l’entrée essaie désespérément de me donner un sarong et une ceinture le temps que l’on sorte les notre du sac. Il est bien déçu de voir qu’il n’arrivera pas à nous en louer. Il insiste sur le fait qu’il y a une grosse cérémonie demain matin. Zut et flûte pour l’occasion. Ça nous aurait bien tenté, mais demain midi on prend l’avion. Enfin… en théorie ! Si l’aéroport est ouvert, si l’avion est là, si le pilote a bien dormi, si le vent souffle dans le bon sens, etc…
On suit la direction générale que l’on est supposé suivre. Je ne suis pas vraiment inquiet ; il n’y a pas beaucoup de routes, donc je sais que l’on finira par se retrouver. Il n’empêche que c’est bien rassurant de voir finalement un panneau « Senggigi » apparaitre. Bon, pour les deux carrefours qui suivront, il n’y en aura pas, mais j’irais au feeling, et ça marche !
Notre nouvel hôtel est à un kilomètre du précédent ; l’idée était de se déplacer vers quelque chose de moins cher. Avec le scooter et deux allers retours, les bagages se transportent sans problème. Et comme ici, une location d’une journée dure 24h, on peut même sortir faire la fête en scooter !
Le repos des combattants.
En fait, on ne va pas jusqu’à Senggigi. On s’arrête à Mangsit, 4 kilomètres au nord. La route pour aller jusque là bas est longue et pas agréable. Comme à l’aller. Trafic, route irrégulière, vitesse d’escargot. Rien qui ne fasse rêver. À part un petit paysage de rizières de temps à autre.
On arrive au Windy Beach Resort. On a très clairement augmenté la gamme de prix par rapport à là où on dort d’habitude ; on est rendu à trois fois plus cher (ce qui veut dire 40 euros la nuit). Pour l’occasion, on se paie la traite, on l’a bien mérité. Il y a la petite piscine, les bungalows de style balinais individuels, les cocotiers, et la plage juste à côté. Un repas au resto, une bonne nuit de sommeil, et une journée du lendemain où la question la plus difficile a été « je me baigne dans la mer, ou dans la piscine ? ». Pour ceux que la réponse intrigue, sachez que j’ai essayé la piscine, que je l’ai trouvée trop froide. J’ai donc continué jusqu’à la mer, 10 mètres plus loin. La température était parfaite. J’y suis resté un peu, avant de revenir jusqu’à la piscine faire quelques brasses. Puis retour à la chambre, pour se reposer un peu, épuisé par autant d’activités.
Non, franchement, cette petite journée à rien faire a fait un bien fou. Et elle était parfaitement méritée. Si si, puisque je le dis ! Nos jambes nous en remercient. Tout comme elles remercient les deux masseuses qui ont pris soin de nous sur fond de soleil couchant. Voilà. Maintenant, ça va mieux. Demain, on est prêt pour repartir à l’aventure !
Le Mont Rinjani – Jour 3
Iris a été malade toute la nuit ; du coup, le matin arrive beaucoup trop vite. Je n’ai quasiment pas dormi, et elle non plus. En plus, elle a le ventre complètement vide, et est incapable d’avaler quoi que ce soit. Par politesse, je l’ai toujours discrètement aidé à finir ses plats ; pour pas que les porteurs aient l’impression que leur travail ne sert à rien. Je ne sais pas du tout si c’est la bonne façon de faire ; mais c’est comme ça que je le sens le mieux. Goûter à un peu tout, et essayer d’en finir le plus possible. Mais ce matin, en prévision de la journée qui nous attend, ils ont mis les bouchées doubles. Double panecakes plus toasts. Je fais mon possible, mais je cale après mes deux panecakes. Impossible d’aider Iris. Si je continue comme ça, cette randonnée pourrait bien être la première où je prends du poids !
On attaque la journée avec appréhension. Iris n’a pas d’énergie, et on a 2000 mètres à descendre. Quand on voit comment on a descendu la veille, ça n’est pas très prometteur… histoire de l’aider un peu, je transvase complètement le contenu de son sac dans le mien. Elle n’a pas tant de choses que ça, mais ça fini quand même par se sentir. On cherche la motivation nécessaire pour partir, et on décolle. Lentement, mais sûrement. Très lentement, et un peu indécis en fait.
La première heure de descente n’est pas très agréable. On n’avance pas vite, et on s’en rend compte : Adi ne dit rien. De cailloux en cailloux, de marche en marche. J’aide Iris comme je peux, mais elle est crevée. Je ne vaux pas beaucoup mieux, mais au moins, j’ai eut un petit déjeuner.
Et puis on change finalement de type de sol. On se retrouve soudainement sur de la poussière. Et là, ça descend beaucoup mieux. On trouve une technique super efficace, qui nous permet d’aller assez vite. Je récupère les bâtons de randonnées, et Iris s’appuie sur mon sac à dos. On se retrouve à avoir six pattes ; pas mal stable donc. Ça descend, ça descend super bien même, et on retrouve le sourire. On discute joyeusement, avec plein d’enthousiasme. On anticipe sur les erreurs d’arriver. On se dit qu’on va être dans les temps annoncer par Adi, et que vers 12h30, on sera en bas…
Sauf que le sol change à nouveau. On quitte la poussière, on se retrouve dans un sous bois. Un sous bois parcouru par des milliers de personnes à chaque années. Le sentier est creusé profond, déterrant des tonnes de racines. On se retrouve donc à descendre marche après marche après marche. Le rythme chute complètement. Les mollets et les cuisses crient au scandale, mais on n’y peut rien. On a signé, il faut qu’on aille jusqu’au bout !
Il y a bien quelques arbres originaux et sympas (du genre que les racines sont toutes extérieures, donc le haut du tronc est beaucoup plus gros que le bas qui est, en fait, une multitude de branches descendantes s’enfonçant dans la terre) mais à la longue, on s’en lasse. Il y a aussi des bornes kilométriques, mais elle défile à un rythme désespérant. On frôle les 1 kilomètre heure. On a envie d’insulter chaque racines et de maudire un peu tout les arbres que l’on croise.
On se fait une dernière pause pour manger. C’est le moment de donner le pourboire aux porteurs. La dernière étape, la dernière ligne droite avant la voiture. Qui s’éternise, qui s’éternise, qui…
Rendu là, on n’y croit plus vraiment… et pourtant, c’est bien le cas ! Nous voilà au kilomètre zéro de la balade. On a terminé. On a fait le trek au complet. On a survécu. Nos jambes nous suivent, quelques mètres en arrière. On regarde à droite, on regarde à gauche. « Le parking est à 1,5 kilomètres ». Quand vous entendez ce genre de trucs, après plusieurs heures (jours) de marche, il est très important de rester poli. De ne pas insulter le guide. Après tout, il n’y est pour rien ! Alors on prend notre courage à deux mains, et on repart pour la dernière dernière ligne droite. Le kilomètre et demi s’éternise. On le soupçonne d’ailleurs d’en fait 15, plus que 1,5… mais cette fois, c’est pour de vrai de vrai de vrai. Il y a une voiture qui nous attend. Avec des sièges confortables. Un moteur qui nous fait avancer tout seul. Et l’air climatisé. On se pose dedans dans un moment de délice ! J’enlève mes chaussures. C’est l’extase. Mes deux gros orteils me maudissent, mais ils devraient quand même survivre.
Un saut rapide à l’hôtel où on a laissé nos affaires avant de partir ; tout est toujours là. Tant mieux. La voiture repart. Direction Senggigi, ou un hôtel avec piscine et douche chaude nous attend ! Parce que ce soir, on rêve de luxe !
Le Mont Rinjani – Jour 2
Je n’aime pas descendre. J’ai toujours trouvé la montée moins fatigante. Mais aussi, beaucoup plus agréable. Sauf cas particulier, quand vous descendez, le paysage disparait petit à petit. Vous en avez de moins en moins. Au contraire, à la montée, celui-ci apparaît devant vous. Vous allez de surprise en surprise, jusqu’au grand « wooo ! » final.
Aujourd’hui, le dénivelé ne sera pas si important. On descend jusqu’au lac, pour remonter de l’autre côté. À peine 640 mètres. Ça n’est pas tant que ça si on y pense. Sauf que c’est raide. C’est très raide.
La journée commence très bien, après un réveil assez tranquille juste avant 6h, pour avoir le temps d’admirer le soleil levant ; le petit déjeuner nous sera servi juste après.
Du coin de l’oeil, je vois un truc bouger. Je ne comprends pas tout de suite ce que c’est. Je regarde un peu mieux. J’attends. Et je vois. Et nous voilà, avec Iris, à jouer les vrais touristes comme il se doit ! Si le Mont Royal a ses écureuils, le Mont Rinjani semble avoir ses singes.
Et puis bon… c’est bien gentil de faire des photos de singes, mais quand même. On finit donc par y aller. Après dix minutes plutôt correct, le temps que les jambes rappellent qu’elles souffrent, on attaque la descente pour de bon. Et pour ce qui est de descendre, ça descend ! On ne va pas vite du tout. Une fois de plus, le rythme d’Iris est plus lent que le mien, ce qui me permet de prendre ça vraiment très relaxe. Il n’empêche que les jambes souffrent !
Le lac disparaît petit à petit ; le décor est de moins en moins intéressant ; on finit par se retrouver dans les nuages. Tout ce qu’il faut, donc, pour se démotiver. On avance vraiment lentement, au grand désarrois d’Adi, qui se demande si on finira par arriver un jour. Il ne peut pas vraiment le dire, mais on le comprend quand même très bien.
Et puis finalement, après des heures et des heures à descendre sur un terrain des plus désagréables, on arrive enfin au lac. Les porteurs sont là depuis un moment évidemment, et le repas sera servi rapidement.
Euh ; non, pardon. Erreur de photo. Celle-ci, c’est les poissons qui sèchent sur le bord de l’eau. Heureusement, nous on ne nous a pas servi de poissons. Juste les mêmes ingrédients, mais préparés d’une façon complètement différente à nouveau.
Et puis bon. On ne peut pas être un volcan actif et avoir un lac de cratère sans avoir quand même une petite source chaude ! C’es la moindre des choses dans le métier. Ça tombe bien, parce qu’elle est juste à dix minutes de marche. Ça vaut le petit détour en guise de promenade digestive !
Ça ne vaut définitivement pas Umquat dans l’Oregon. Mais de toutes façons, je crois que mon coeur est vendu de façon définitive aux sources chaudes d’Umquat alors bon… il n’empêche qu’elles sont belles quand même. Et ça fait toujours un peu de bien. Il y a pas mal de bassins, donc on arrive assez facilement à trouver celui qui nous convient. Juste le temps de laisser macérer les jambes une dizaine de minutes ; parce qu’après, il faut repartir. Les 640 mètres descendus, on les remonte de l’autre côté. Et là, quand on voit ce à quoi ça ressemblait ce matin, on attaque l’après midi avec une certaine appréhension.
Ça commence, heureusement, un peu tranquille. Après tout, le tour du lac, c’est normal que ce soit relaxant.
On passe la vitesse supérieure très rapidement après cela. Le début devient vite pénible. Il fait chaud, il y a pas mal de poussières… on monte sans poser de questions.
Et puis soudainement, on change de style. Ça devient tellement raide, que la plupart du temps, on n’a pas le choix de monter à quatre pattes, avec des passages ou l’on fait carrément de l’escalade. Le côté ludique vient remplacer le côté pénible. Ça a le mérite de monter vite, et on aime ça.
Et puisqu’on monte, le paysage se reforme à nouveau devant nous. Le lac, que l’on connaît déjà, mais aussi le nouveau volcan. Celui qui est encore actif – on voit même un peu des fumeroles sur ses flancs – et qui a commencé à pousser dans le lac. Une vue des plus sympa !
Je commence à mieux comprendre la psychologie de Adi. Quand on marche à un rythme qui lui plait, tout va bien. Par contre, quand on ne va pas assez vite, il se renferme et ne dit plus grand chose. Si il a été très fermé, donc, pendant toute la descente, il retrouve son sens de l’humour dans la montée. Je comprends quand même assez bien ses appréhensions. Il n’arrive pas à juger notre niveau : on est fatigué, on n’avance pas vite, et pourtant on avance. Plus loin que ce qu’il croyait je pense. Et il y a aussi l’inquiétude : le soleil se couche à 18h, et quand je vois le genre de terrain sur lequel la journée se termine, je comprends parfaitement qu’il n’ai pas envie qu’on le parcours de nuit ! Mais nous, on est des grimpeurs, pas des descendeurs. Alors la montée de l’après midi, on la mange toute seule !
Une dernière petite montée bien raide, un dernier coup dans les jambes, et on arrive enfin au sommet. Et une fois de plus, c’est un nouveau paysage qui explose devant nous. Lombok s’étale à nos pieds. Et loin, très loin là bas, perdu dans les nuages, c’est le Mont Agung, qui sera notre prochain défi pédestre. Quand on retournera à Bali.
Comme d’habitude, le repas est servi avec le couché du soleil. Toujours pas de chandelles, mais une bière en récompense ! Franchement, on préfère. Boire une bière, avec une vue aussi magnifique, après deux jours de marche, c’est une expérience tout simplement inoubliable.
Quand au couché de soleil au dessus des nuages, sur le Mont Agung, le spectacle à lui seul justifierait de remonter tout en haut.
Allez… juste pour être sûr que vous avez bien compris :
Le Mont Rinjani – Jour 1
Des randonnées, je commence à en avoir pas mal derrière moi. Pas mal de jolis sommets, des distances et des dénivelés dont je suis quand même assez fier… Iris également a tout à fait raison d’être fière de ses expériences passées. Mais là, on se prépare pour un vrai gros morceaux. On vient jouer dans la cour des grands, pour un trek de trois jours. Notre objectif : le cratère du Mont Rinjani. Et si on se découvre particulièrement en forme, le sommet du Mont Rinjani. Mais qu’on se mette bien d’accord : rien qu’atteindre notre objectif nous suffirait largement. Un dénivelé positif de 1483 mètres le premier jour, un négatif puis un positif de 640 le deuxième, et un négatif de 2000 le troisième. On ajoute un positif/négatif de 1200 mètres le deuxième jour si on décide de se faire le sommet. Mais ça, on verra le deuxième jour. Parce que dans mes souvenirs, je n’ai jamais fait plus de 1200 mètres de dénivelé (certes, aller retour) dans la même journée. Mais là, avec quasiment pas d’entraînement, on va être raisonnable.
Évidemment, on ne part pas tout les deux. On a aussi un guide, Adi, et trois porteurs. Une telle infrastructure m’impressionne un peu. On a décidé d’opter pour faire le trek en « privé ». Juste nous deux donc. Un peu plus cher, mais au moins, on ira au rythme qui nous convient, et on ne devra rendre de compte qu’à nous même. Pour moi, c’est quand même la première fois que je pars en randonnée sur plusieurs jours. Avec les porteurs, ça change quand même pas mal de choses. J’aurais à peine huit kilos sur le dos. Rien de comparable avec la charge des porteurs…
Le guide nous a briefé sur ce qui nous attendait. On commence par trois heures assez tranquilles. Ça sera les trois seules heures tranquilles au programme. Charmante perspective, non ?
Le début est, en effet, plutôt relaxe. On part directement du village, dont on s’éloigne très rapidement. Suivra ensuite une zone assez plate, dans les herbes et les brulis.
Il fait chaud. On est parti un peu tard à notre goût. On aurait aimé partir plus tôt, mais ça ne semblait pas vraiment discutable. Heureusement, il y a quand même pas mal de nuages pour protéger du soleil. Parce que sinon, même à 9h du matin, quand il tape, il sait être intense !
Adi nous suit parfois, nous précède à d’autres moment. On n’a pas vraiment de contacts avec lui, et c’est un peu dommage. Peut être que plus tard ça ira mieux, on verra. On arrive finalement à l’endroit de la première pause. Il y a plusieurs petits groupes déjà arrivés. Tous avec guides et porteurs. Nos porteurs à nous sortent deux minis chaises pliantes. Je serais plus confortable assis par terre, mais puisque les chaises sont là, je considère que je n’ai pas vraiment le choix de les utiliser, ne serait-ce que par respect. Un petit thé nous est servi peu après, avant que le repas n’arrive.
Elles me paraissent soudainement bien loin mes randonnées où je mangeais 6 barres de céréales pour faire 42 kilomètres. La bouffe est tout simplement excellente, et équilibré. On aura même nos 21 portions de fruits et légumes quotidiens on dirait bien ! Par contre, l’une des raisons pour laquelle j’aime me promener uniquement avec des barres de céréales, c’est que ça permet des pauses très courtes, et de manger léger. Ce n’est pas particulièrement difficile à digérer, mais repartir après une heure de pause le ventre plein n’est pas vraiment agréable et facile. Surtout qu’on attaque l’ascension pour de vrai !
Le paysage se diversifie un peu. C’est toujours couvert, donc on ne voit pas très loin, mais par contre il fait frais. Ça monte de plus en plus raide, sans qu’on se retrouve à quatre pattes. Il n’en reste pas moins que l’on n’avance pas très vite. J’ai un petit avantage sur Iris : sa vitesse de progression est un peu plus lente que la mienne. Du coup, en marchant à son rythme, je ne me fatigue vraiment pas, et je monte plutôt bien. Les jambes répondent bien, pas trop de lourdeur. La machine tourne plutôt bien.
Et ça grimpe encore. On était en dessous des nuages ; on s’est retrouvé dedans, puis finalement en dessus.
Tout ça sous le regard de monsieur Rinjani évidemment. On dirait un peu le grand méchant dans un film, qui regarde les héros se fatiguer en se battant contre ses acolytes, avant de s’occuper de les achever.
Pour le moment, nous on ne s’occupe pas de lui. Notre problème plus immédiat consiste à grimper jusqu’au rim. Alors on grimpe.
Et puis soudain… une dernière petite grimpette, un dernier contournement de rocher… la vue apparaît d’un seul coup devant nous. Grandiose. Gigantesque. Majestueuse. C’est tout simplement superbe.
Il nous reste un petit vingt minutes de marche jusqu’au camp, que nous ferons en gambadant joyeusement (ou presque, parce que quand même, les jambes elles souffrent un peu). Et en s’arrêtant toutes les 30 secondes pour faire des photos aussi.
On finit par arriver au camp de base. Il y a là une vingtaine de tentes. L’une d’elle est pour nous. Les porteurs et le guide s’en partageront une autre. Et puis ils nous ont installé une petite natte, avec vue sur le soleil couchant. On s’assoie. Ils nous apportent un thé. La vie est belle. Le paysage aussi.
Le repas sera servi en même temps que le soleil couchant. Il ne manque presque que les chandelles…
Le soleil disparu, la température tombe vite. Très vite. On reste quand même encore un peu dehors, et puis on parle de la journée de demain avec Adi. Après une longue discussion, beaucoup d’hésitations et de changements d’avis, on décide de ne pas tenter le sommet. Peut être que l’on serait capable de le faire ; peut être pas. Toujours est il que ce serait trop, et que le plaisir n’aurait plus sa place. Nous ne sommes pas là pour la performance, mais pour le paysage. Nous avons déjà atteins notre objectif. Le lac est magnifique. Il nous reste encore deux grosses journées de marche. On va se coucher, serein.
Tentatives de noyade
Ce matin, on se lève tôt. On se lève tôt, parce qu’on a rendez-vous avec Sébastien. Pas moi, évidemment. Un autre. Sébastien, il doit nous briefer sur mon cadeau d’anniversaire. Ensuite, il passe la main à Sandy. Une matinée superbe, pleine de belles émotions, de belles sensations, et de belles visions. Vous en saurez un peu plus dès que j’aurais réglé mon problème de lecteur CD qui ne marche plus… d’ici là, on fait durer le suspens ! Sachez que la première tentative de noyade à quand même échouée !
Ajoutez à ça un petit repas, une sieste sur le bord de la piscine, quelques brasses, et il est déjà l’heure de partir.
Comme on enchaîne directement sur le mont Rinjani, on a réservé le bateau de départ dès notre arrivée sur l’île, pour avoir une heure et un lieu précis d’arrivée à leur donner.
Au moment de la réservation, le gars m’avait bien montré la photo du bateau. Mais je n’ai pas vraiment réfléchi. Sauf qu’avec le vent qu’il y avait, et la mer qui bougeait beaucoup, quand on a vu le petit hors bord arrivée, on a commencé à se poser des questions ; quand j’ai vu le manque d’adresse du pilote pour accoster sur le quai, avant qu’il se décide à aller sur la plage, j’ai vraiment hésité. Lombok, ça n’est pas très loin. En une petite demi heure, c’est réglée. Mais pour moi, les vagues sont trop grosses pour la taille du bateau. On serait, en plus, six à bord. Plus les sacs. Ça fait trop. Et le pilote de 18 ans, je ne lui fais pas confiance. Je sens vraiment le mauvais plan. On a beau nous proposer des gilets de sauvetages, rentrer à la nage depuis avec les sacs à dos, j’y crois pas vraiment. Je vois bien qu’Iris ne le sent pas non plus. J’hésite. Le bateau démarre. Son premier mouvement consiste à partir n’importe où, et à se prendre dans la corde de l’ancre d’un autre bateau. Je n’ai plus confiance du tout. J’exige un demi tour immédiat ; on prendra un autre bateau, mais là, je n’y crois pas. Même si on arrive sans tomber à l’eau, on sera complètement trempé. Passagers comme bagages. Ça ne me tente pas. Petit moment de panique quand j’ai cru que le gars n’allait pas faire ce que je lui demandais et continuer quand même. Mais finalement, on est de nouveau sur la plage, et le bateau par au loin. Tant mieux pour eux. La deuxième tentative de noyade a échoué également. On prend cinq minutes sur la plage pour respirer.
La journée est bien avancée. À cette heure là, il n’y a plus de « public boat » officie. Il faut attendre sur le bord de la plage qu’il y ait assez de passagers intéressés à aller à un endroit précis. Oui, enfin nous on a un rendez-vous un peu précis quand même, et on peut pas vraiment être en retard. J’insiste un peu. Finalement, on m’indique un capitaine, en me disant que lui peut nous emmener. Je discute un peu avec lui. Il m’annonce un prix. Moins cher que le hors bord. Il a un vrai bateau de pêcheur. J’accepte le prix sans même négocier, et il en profite pour embarquer quatre autres personnes. Et on part.
Ça commence pas trop mal, mais on se rend vite compte que ça va brasser. Ça brasse même beaucoup. Les vagues sont grosses. On se sent de plus en plus secoué. Un peu trop à mon goût. Beaucoup trop au goût d’Iris. Je suis à deux doigts de craquer juste après une vague qui met quasiment le bateau à l’horizontal. Sur le bateau, tout le monde à le sourire, même le capitaine. J’essaie de me convaincre, donc, que tout ce beau monde sait ce qu’il fait. Après tout, ils ne doivent pas être suicidaires tout ces gens.
N’empêche qu’à la deuxième vague qui nous met presque à l’horizontal, je vais voir le capitaine. Je lui demande s’il peut aller un peu plus doucement, parce qu’on n’est vraiment pas à l’aise. Il me répond avec un grand sourire qu’il va doucement et que tout va bien, qu’il ne faut pas qu’on s’inquiète. Et puis de toutes façons « c’est sécuritaire, on n’est pas beaucoup à bord, il y a des gilets de sauvetages pour tout le monde ». C’est une vision du concept de sécurité qui me laisse un peu perplexe. Mais s’il sourit et rigole, il confirme qu’il fait attention. Et surtout, il ne se moque pas. Il nous considère pas comme des petits touristes stupides, mais comme des passagers pas à l’aise qu’il a prévu d’amener à bond port. Et ça, franchement, c’est agréable !
Et puis finalement, les vagues diminuent. Le bateau se calme, et nos coeurs aussi. La troisième tentative de noyades de la journée a encore échoué. Il n’empêche qu’on se promet de ne pas reprendre le bateau tout de suite tout de suite. Une tite pause, là, ça fera du bien. Rien de telle qu’une montagne. Ça, en théorie, c’est stable. Même si certains argueront sans doute qu’un volcan actif peut, parfois, bouger. Mais ça, on verra demain.
Avec tout ça, par contre, on n’arrive pas à l’endroit prévu, ni à l’heure prévue. Mais un autochtone, en échange de 20 000 roupies, téléphone pour nous à notre contact. Information et transmise, et la voiture arrive finalement. On charge les affaires, on rencontre notre guide, et hop, on roule direction Senaru.
Sur la route, c’est pas mal la même ambiance qu’à Bali. Toute sorte de véhicules, chantiers partout, tas de terre, zones sans asphalte. Bref, un bordel qui ne roule pas vite du tout. Les traversées des petites villes sont chaque fois longues et sans intérêts. Les villages ne me parlent pas du tout. C’est gris, c’est sale, c’est pas inspirant du tout. La journée a été longue ; un peu forte en sensation ; ça fera du bien d’arrivée !
Et finalement, on arrive. Enfin ! Petit hôtel pas cher, sans aucun intérêt, et horriblement mal insonorisé, avec des voisins bruyants… génial quand on sait qu’on doit se lever tôt pour une ascension assez violente… mais bon… on arrivera finalement à s’endormir. Ouf !
Plouf, bloup bloup, pschhh
Aujourd’hui, programme très simple : bateau + snorkeling. Encore une journée, donc, où je vais m’insulter d’avoir oublié mon appareil photo. Bon, c’est déjà dit ; pas besoin de le répéter pour la suite.
Après un matin plutôt relaxe, avec un excellent panecake au petit déjeuner, et quelques petites formalités internetiennes -comme, par exemple, confirmer l’ascension du Rinjani dans 48h ! – on a retrouvé un petit groupe de touristes. Départ à 11h, retour à 16h. Entre temps, le tour en bateau des deux autres Gilis, et trois séances de snorkeling de 30 minutes chaque. Sympathique, non ?
À bord, l’ambiance est bon enfant, même s’il n’y a pas vraiment d’échange entre les gens. On est un peu tous dans la même tranche d’âge, sauf un gars qui doit avoir dépassé la quarantaine, et avec qui on sympathisera un peu. La balade en bateau en elle même est vraiment sympa avec ses points de vues superbes sur les différentes îles, et une petite pause lunch sur Gili Air (celle qui est la plus à l’est, et donc la plus proche de Lombok. Pour votre culture personnelle, sachez que la troisième Gili du coin -il y en a d’autres ailleurs- s’appelle Gili Meno).
Et les trois plongées alors ?
Je me console un peu en disant que de toutes façons, mon appareil photo n’aurait sans doute pas rendu la beauté de la chose. Que les photos n’auraient pas été à la hauteur, et que j’aurais été vraiment déçu.
La première n’était pas vraiment différente de ce que l’on avait pu voir la veille depuis le bord de la plage. Il n’en reste pas moins que c’est toujours un plaisir de brasouiller dans de l’eau aussi chaude !
Au deuxième point, on fait une sorte de « plongée dérivante », version snorkeling. Tout le monde derrière le guide, et on suit le courant, le bateau nous retrouvant plus loin. Le deuxième point s’appelle « Turtle Point » et il est bien nommé. Vers la fin de la dérive, on a suivi une tortue magnifique pendant une dizaine de minutes. Toute belle, toute tranquille, toute majestueuse ! J’ai hésité à plonger pour me rapprocher un peu, mais je me suis dit que j’allais éviter de donner de mauvaises idées aux autres. Quinze personnes qui la suivent en surface, ça ne doit pas trop la déranger. Dix qui lui plongent dessus, par contre…
Le troisième point, quand à lui, était particulièrement peu profond, mais très riche en coraux, contrairement aux deux premiers, un peu plus légers à ce niveau.
Et bien évidemment, des tonnes de poissons en tout genre, un peu partout. Petit, moyen, et même un peu plus encore. De toutes les couleurs également. Même des étoiles de mer bleues. Ça surprend quand même un peu ! Côté coraux aussi, la variété de l’ensemble était vraiment impressionnante ! Bref, un vrai moment de bonheur, et un retour avec tellement de vent et d’embruns qu’on a eut le droit à une douche gratuite !
Le temps de repasser rapidement à la chambre, et on était déjà reparti pour faire une tite balade pour explorer le sud de l’île. Et éventuellement monter au sommet de la mini colline du milieu pour avoir une vue d’ensemble. Pour cette option, par contre, on ne trouve pas le chemin donc…
Dans mes souvenirs, le Routard disait que la partie nord de l’île était plus dynamique, plus active. En réalité, c’est la partie sud où l’on retrouve les resto-bars-discothèques branchés. On s’en rend compte en traversant des lieux beaucoup plus huppés. Et surtout, beaucoup moins inspirant. Un petit coup de coeur, quand même, pour les « salles » de télé individuelles. C’est gratuit à partir d’un certains nombre de consommation (en gros, deux bières).
Le soleil baisse tranquillement à l’hoziron. À priori, on n’est pas les seuls à s’en être aperçu ; même si ce n’est pas non plus un énorme exode, il y a quelques personnes réparties un peu tout le long de la plage, qui attendent le spectacle. Par contre, l’île en tant que telle n’est pas vraiment inspirante à ce niveau là. Elle semble à moitié abandonnée. C’est sans doute plus vivant en haute saison, mais là ça fait un peu moribon. C’est assez surprenant, d’ailleurs, ce côté mort alors qu’on a vraiment l’impression d’être en été !
Quand au magnifique couché de soleil, une fois de plus, l’enfoiré nous fait le coup de se planquer derrière un nuage pour le final ! J’espère qu’on arrivera quand même à avoir un vrai de vrai couché de soleil Baligérant !
On se fait une petite pause bière sur le chemin du retour, avant de commencer à chercher un resto. On commence à regarder les étalages de poissons, mais le sud de l’île est bel et bien plus snobe et plus cher. On continuera donc notre chemin, jusqu’à arriver à un petit marché. Ambiance beaucoup plus conviviale et agréable, avec un intéressant mélange de touristes et de locaux. Et des prix défiants toutes concurrences. On mange pour moitié moins cher que d’habitude. Quand on sait que l’habitude, déjà, c’est pas grand chose…
Repus et un peu fatigués, on rentre tranquillement vers la chambre. Ce soir, il faut nous coucher tôt, pour être en forme pour mon cadeau d’anniversaire !
Gili Gili !
Alors que l’on cherchait un hôtel hier, Iris a eut la très bonne idée de voir un panneau « bateaux pour Gili Trawangan » ; exactement ce que l’on cherchait. Tarifs un peu plus élevés que l’avion, mais au moins, on est sûr que la plage ne soit pas fermée à l’arrivée. Et puis quand on a compris qu’il faut négocier, ça fait toujours baisser un peu les prix. On a donc un bus qui nous attend pour nous amener à Padang Bai, d’où partira le bateau. Pour l’occasion, comme le départ est très tôt et qu’on n’aura pas le temps de se prendre un petit déjeuner, on s’achète de quoi grignoter.
Cute, non ?
La route jusqu’à Padang Bai est magnifique. Vers la fin, on commence à avoir plus de relief (le sud de Bali est très plat) ; en fait, le paysage ressemble énormément à comment j’imagine le Vietnam. On voit nos premières rizières, et je continue à prendre des notes sur comment conduire à Bali. Parce qu’à priori (ne le dîtes pas à ma mère), on louera une voiture pour les dix derniers jours. Faut être sportif dans la vie !
On arrive à Padang Bai avec 30 minutes d’avance sur l’heure de départ du bateau. Ce qui nous permet de faire 10 minutes de shopping touristique ; on avait tout les deux besoins de lunettes de soleil, et Iris c’est offert un très joli chapeau.
Et comme on avait encore un peu de temps, on s’est arrêté 5 minutes pour boire. Jus de « dragon fruit » ; excellent. Étrangement, j’ai trouvé ça bien meilleur qu’à Montréal ! Quoi qu’il en soit, il est bien plus facile de manger ses 42 portions quotidiennes de fruits et légumes à Bali, qu’au Québec ou en France.
On part à dix heures. Je surveille l’heure du coin de l’oeil. Pour le moment, on est dans les temps. Sisi !
Et puis on embarque finalement. Sans même se mouiller les pieds. Au départ, on a même le droit à une explication sur comment mettre son gilet de sauvetage. On sait jamais ! C’est également l’occasion d’avoir un aperçu sur le ferry. Celui qu’on envisageait de prendre à un moment. Pas vraiment de regrets à ce niveau.
Le bateau suit la côte pendant un moment ; le paysage est tout simplement magnifique. De grandes falaises recouvertes de palmiers et autres arbres tropicaux, qui tombent directement dans la mer. Malheureusement, assis du mauvais côté du bateau, je ne pourrais qu’admirer, sans faire de photos.
Le trajet prend une bonne heure et demi, et brasse quand même pas mal. Là encore, je suis bien content de finalement arriver à destination. Surtout que Gili Trawangan tient ses promesses avant même que l’on ait mis pied à terre. Difficile de ne pas se laisser inspirer par une eau d’une telle couleur !
J’abandonne Iris à une terrasse à côté de la jetée, et je pars en quête d’un hôtel. Un gars me saute dessus. Me propose un prix, je le fais baisser un peu. C’est très acceptable. C’est parfait. On a un toit. Et on se fait même un bon petit miam rapide.
La suite du programme est simple : on met nos déguisements de sportifs, direction : la plage. Parce qu’à Gili, pour le snorkeling, pas besoin d’aller bien loin ! On marche 100 mètres, et plouf. On est sage, alors on a les combi, et plein de crème solaire.
Les promesses d’une eau à 27 degrés minimum me paraissent tenues. Je n’ai aucun soucis à rentrer. C’est que du bonheur. Et en effet, il suffit de s’éloigner à 10 mètres du bord, pour admirer plein de poissons magnifiques. Fond plutôt sablonneux, sans trop de coraux, mais des tonnes de poissons pour compenser. Et même un banc de milliers de mini truc tout mignon, qui me tournent autour, et avec qui je m’amuse comme un fou en apnée. C’est juste superbe… et, évidemment, je m’insulte de ne toujours pas avoir mon chargeur pour vous communiquer quelques photos.
On reste dans l’eau un long moment. Jusqu’à ce qu’on se décide à sortir, pour aller se balader un peu. Objectif : aller réserver mon cadeau d’anniversaire. Celui que mes parents vont me faire, même s’ils ne le savent pas encore. Tout est réservé pour lundi matin. C’est parfait. Cadeau d’anniversaire avec une semaine d’avance, mais qui devrait être vraiment le fun. Chouette !
Et c’est déjà à nouveau le temps de manger. À Trawangan, la mode consiste aux restaurants de mettre un étalage de poisons devant chez eux. Vous choisissez celui que vous voulez, ils le passent au barbecue, et gloups ! Livré avec quelques légumes, parce qu’il faut que ma maman soit bien rassurée sur ce que je mange !