Tête en bas

Down under wandering. Archipelagoes to islands; beaches to deserts; mountains to cities.

Mieux vaut un placard chaleureux qu’un salon froid


Ne voulant pas non plus nous laisser complètement tomber, Catherine nous avait proposé de nous payer une nuit en auberge de jeunesse pour le 24 au soir. Mais vous comprendrez facilement, je pense, qu’une nuit en dortoir pour le réveillon de Noël n’est pas ce que l’on peut trouver de plus attirant. À la place, on s’est donc tourné vers couchsurfing, envoyant quelques demandes de dernière minute. On était prêt à se payer, au besoin, une ou deux nuits d’hôtel, mais passer noël avec des vrais gens sonnaient beaucoup plus inspirant. Et c’est donc très heureux que nous avons trouvé l’invitation de Natasha à passer le 23 et le 24 avec elle.

À la base, elle nous proposait de venir que le 23. Nous avions aussi Pete, qui devait nous héberger le 25-26, qui pouvait aussi nous héberger le 24. Sauf que comme on l’a dit à Natasha, on n’aime pas trop ne passer qu’une soirée chez des gens. Du coup, on s’orientait sur un hôtel le 23… jusqu’à ce que Natasha insiste pour que l’on passe 23 et 24 avec eux.

Invitation qu’au final, on regrettera. Malgré un profil très sympa et énormément de références positives, Natasha est froide; on n’arrive pas à entrer en contact avec elle, et on ne se sent pas les bienvenus. Elle semble nous héberger non pas parce que ça lui fait envie, mais juste pour nous dépanner. Ce que nous ne souhaitions absolument pas. Elle insiste pour que le 24 nous nous joignons à un pique nique couchsurfing. Une cinquantaine de personnes, dans un parc, avec comme mot d’ordre, semble-t’il, de célébrer Noël en se saoulant. Pas vraiment notre trip. On préfère une petite promenade en ville, tranquille de notre côté. Avec un réveillon en tête à tête dans un restaurant grec des plus agréables.

On rentrera vers 22h45, le dernier message reçu de Natasha nous indiquant qu’ils sortaient jusqu’à environ 22h. On a acheté quelques chocolats, on a une bouteille de baileys, et bien envie de partager tout ça avec eux. Quand ils rentreront finalement à 00h30, alors que ça fait presque deux heures que l’on poireaute devant la porte, elle se contentera de dire « bin là, on avait convenu de se retrouver au pique nique cet après midi; mon téléphone est mort, on n’a pas pu vous prévenir ». Pas d’excuse. Rien. Elle montera se coucher sans ajouter un mot. On échange quelques mots avec son copain, échange de numéro de téléphone avec Victoria que l’on espère recroiser comme on reste sur Melbourne quelques temps, et on se couche finalement, bien frustrés et énervés. On se lève tôt le lendemain matin, complètement claqué, on prépare nos affaires en dix minutes, et on s’en va aussi rapidement que possible.

Le 25 décembre, tout est un peu – beaucoup – mort, mais les trams sont gratuits. On va dans le quartier de Pete, on se pose à la terrasse d’une petite épicerie/dépanneur/café. Ça fait du bien. On rejoint Pete un peu après. Il nous accueille avec un grand sourire. On discute un peu. Ça fait plaisir. Nous dormirons dans une petite pièce où il y a juste la place pour deux matelas posés par terre. C’est pas grave. Au moins, l’échange avec Pete est vraiment agréable. On se sent bien et bienvenue. Après s’être fait plus ou moins mettre à la porte par Catherine et Bob, et l’expérience des plus désagréables avec Natasha, on anticipait un peu avec inquiétude la suite du programme. On explique un peu la situation à Pete. On s’excuse, et on va faire une petite sieste. Bien mérité ! Cet après midi, nous rejoindrons, comme prévu, un petit groupe de couchsurfer, pour un 25 décembre bien tranquille !

One Response to “Mieux vaut un placard chaleureux qu’un salon froid

  1. February 1st, 2012 at 3:02 pm

    alexandra says:

    Y’a toujours des bonnes fins ! Ca fait plaisir !