Maria Island jour 4 : Fossil Cliffs et Bishop and Clerk
Altitude départ : 8 ; altitude arrivée : 8 ; point culminant : 620
Dénivelé : + 610, -610
Distance : 6 km ; Temps de marche : 4 heures.
Au moment d’acheter les billets pour le bateau, on avait dit que l’on rentrait le jeudi matin. Le fait d’avoir fait Maria la veille fait qu’il nous reste une balade plutôt courte pour le dernier jour. Le bateau partant à 16h30, ça devrait même nous permettre de repartir aujourd’hui, plutôt que demain matin. Ce qui n’est pas une mauvaise chose, vu notre emploi du temps qui s’annonce bien chargé pour les prochains jours. On laisse toutes nos affaires au camping pour le moment, sans démonter la tente, au cas où la balade prenne plus de temps que prévu. Mais tout porte à croire que l’on aura tout le temps nécessaire.
On commence par traverser les restes du village. Parce qu’il y a longtemps, il y avait un mini village sur l’île, alors qu’elle faisait fonctionner une cimenterie dont il reste quelques traces à droite à gauche. Il y avait aussi un centre de détention pour les convicts. Je ne voudrais pas dire d’erreur, mais il me semble bien que les deux n’étaient pas contemporains. La cimenterie a fermé dans les années 1920. L’île a été un peu 0ubliée abandonnée avant de devenir un parc naturel assez apprécié. Le village en soit même n’a pas grand chose à offrir. Ses 10 maisons sont jolies, mais sans plus. Il y a quand même quelques arbres magnifiques. Par contre, dès que l’on sort du village, la nature reprend le dessus. Après une bonne demi heure de marche, on arrive au sommet des Fossil Cliffs. Au loin, là bas, on devine Freycinet. Et là haut, au bout des falaises, en haut de la montagne, on devine notre objectif.
On avance très bien. Là encore, la marche commence assez tranquille, avant de commencer à grimper un peu plus. On a beau être prévenu qu’il y aura à nouveau des éboulis, quand on arrive, le mur est relativement impressionnant !
La fin offre même quelques petits passages d’escalade simple, qui rende la dernière ligne droite (qui n’est pas droite du tout !) particulièrement intéressante. À chaque fois que l’on pense être arrivé au sommet, un autre groupe de rochers apparait en arrière. On grimpe, on est heureux, on aime ça. Jusqu’à ce que soudainement, il n’y ai plus de dernier rocher à grimper, et que l’on se retrouve tout en haut. Cette fois ci, on y a le droit à la vue à 360 degrés. Largement plus impressionnante que la veille ! En bord de falaise, avec une magnifique chute sur la mer tout en bas. Spectacle assurément grandiose !
On s’offre une fois de plus un petit repas au sommet, où l’on passe une bonne heure, à admirer la vue et à manger. Je resterais bien plus longtemps, mais on a un bateau à attraper à un moment. Alors on s’attaque à la descente, qui se révèle être tout aussi amusante et agréable que la montée !
On rencontre même un échidné particulièrement peu farouche, qui nous laisse lui tourner autour pendant un moment. On essaie de décider qui du wombat et de l’échidné à l’air le plus stupide. Difficile à dire… le wombat aura définitivement ma préférence quand viendra le moment du câlin par contre !
Une dernière petite visite d’une maison abandonnée pour la route, et nous voilà finalement de retour au camping.
Nous avons largement le temps avant le départ du bateau. Alors on plie tranquillement nos affaires et on fait nos sacs. Il y a une mini inquiétude quand même : notre place est réservée pour le lendemain matin ; il y a un risque que le bateau soit complet cette après midi, et que l’on doive quand même attendre le lendemain pour revenir.
Mais ça ne sera finalement pas le cas. On se retrouve confortablement installés, et rapidement endormi, bercés par les vagues. Les derniers jours ont été éprouvants !
On s’est fait une petite pancarte « Hobart », juste au cas où quelqu’un nous verrait à bord du bateau. Bonne idée, puisque ça marche ! Un couple en van nous propose de nous ramener en centre ville. Même pas besoin de lever le pouce. Le stop devient presque trop facile ! Et la dépose en centre ville nous permet une heure de marche supplémentaire pour rentrer chez Bernd… mais au moins, nous sommes rendus ! Encore une nuit où dormir ne sera pas un problème !