Tête en bas

Down under wandering. Archipelagoes to islands; beaches to deserts; mountains to cities.

Hogs : à la semaine prochaine


Bernd fait partie de la Hogs. Hobart Games Society. Ou, autrement dit, un club de joueurs. Des gens qui jouent à des vrais jeux qui fait réfléchir. Ça fait parti des arguments qui m’ont donné envie d’aller passer quelques temps chez lui.

J’ai fait une première soirée jeu la semaine dernière. Occasion pour moi de découvrir Vikings ; uniquement en spectateur, mais spectateur suffisamment attentif pour en comprendre les règles et apprécier. Un jeu que j’essaierais volontiers. J’ai, par contre, pu tester un autre jeu, de type « deck builder ». Première fois que je m’essayais à ça. En gros, vous commencez avec quelques cartes, dont vous utilisez les pouvoirs pour acheter des cartes plus puissantes, et ainsi de suite. Dans un contexte assez connu : des aventuriers, qui s’équipent en  d’armes et autres objets magiques, dans le but d’aller tuer des monstres dans un donjon… et parfois trouver des trésors. Oui, ça a un petit côté déjà vu. J’ai aimé jouer, aimer essayer ce type de jeu pour la première fois, mais je n’accroche pas plus que ça. C’est un jeu très solitaire, avec absolument aucune interaction avec les autres joueurs. Tout ce que l’on espère, c’est qu’un autre joueur n’achètera pas la carte que l’on veut avant que l’on ait l’occasion de le faire, ou qu’il nous laisse le monstre que l’on avait prévu de tuer. Aucun moyen de négocier, échanger, interagir. Bref, c’est quand même bien dommage.

En parlant de jeux où il n’y a quasiment aucune interaction, cette semaine j’y suis retourné. Sans Bernd, qui s’occupait de Gypsy Anna. J’ai eut l’occasion de rejouer à Seven Wonders. Encore un jeu qui se joue en solitaire. On regarde son voisin de droite et de gauche de temps en temps, on leur donne des cartes, mais là non plus, il n’y a pas vraiment d’interactions. Dommage.

Il y a des soirées jeux à toutes les semaines. Du coup, à la fin de la dernière, j’ai dit aux gens « à la semaine prochaine ». Dire cette phrase m’a paru étrange. J’ai essayé de me rappeler quand je l’ai dit pour la dernière fois, dans un contexte routinier. Quel a été la dernière fois où je suis allé, régulièrement, à toutes les semaines, faire la même chose ? Je ne suis pas du tout quelqu’un de routinier. Ne pas avoir de routines, je m’en rends bien compte, ne me dérange pas le moins du monde. Ne pas savoir ce que sera demain n’est pas vraiment un soucis. Mais il est vrai que j’aime jouer, et que j’en ai rarement l’occasion. Alors me débrouiller pour me libérer une soirée par semaine pour rejoindre des joueurs, c’est quand même relativement possible.

En parlant de ne pas savoir de quoi sera fait demain, mardi je m’en retourne à Frecynet National Park, pour ma petite rando de quelques jours. J’ai profité des derniers jours pour m’équiper un peu plus sérieusement. J’ai donc un vrai sac de couchage de randonnée (1-10 degrés, 800 grammes), une vraie tente une ou deux places de randonnée (1,3 kg) et un vrai petit matelas confortable (400g). J’ai hâte de tester tout ça !

One Response to “Hogs : à la semaine prochaine

  1. February 1st, 2012 at 4:40 pm

    alexandra says:

    du bon matos pour profiter de la nature !!!